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Bilan de l'année 2015 SC2

Bilan de l'année 2015 SC2
Bilan de l'année
  • L'année des Millenium
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StarCraft II a encore été riche en événements en 2015 pour la dernière année de Heart of the Swarm, et l’avènement de Legacy of the Void. Retour sur ces 12 derniers mois.

Bilan de l'année 2015 SC2


Bon Dieu, cinq ans. Cinq ans que StarCraft II : Wings of Liberty est sorti et nous autres, fidèles joueurs et spectateurs, continuons à nous accrocher aux affres de nos parties jouées en solitaire, les doigts tremblants et la goutte au front ... Ou bien tapis dans fond de notre canapé, un Zergplush dans une main et un demi dans l'autre, à admirer les joutes virtuelles de ceux qui semblent doués naturellement à un jeu qui en demande pourtant tellement. Autant dire qu'en une demi-décennie il s'en est passé des choses, par toujours belles, parfois grandioses, et l'année 2015 n'a pas été en reste. Retour en détails sur la dernière année qu'aura connu Heart of the Swarm.

WCS 2015 : un pari gagné


Sur StarCraft II, pas de secret, à peu près tout tourne autour des World Championship Series (WCS). Il n'y a qu'à voir le brin monumental que cela génère auprès des organisateurs tiers et des joueurs lorsque Blizzard tarde à annoncer le format de sa prochaine cuvée. Si en 2014 le circuit s'était mollement modifié dans le but de faire respirer un peu les foreigners (au moins dans les tournois occidentaux), le résultat eut autant d'effet qu'un eunuque dans un gang-bang : ça change le décor mais au final c'est toujours les mêmes qui se font baiser. Alors cette année, tonton Blizzard avait décidé de passer la seconde : exit les WCS régionaux Amérique et Europe, désormais réunis sous une seule bannière.

 

« One WCS to rule them all ... »

 

« Restez chez-vous ! Ils nous piquent notre pognon ! Foutez-le camp ! » Les cris du cœur de la communauté ont tellement résonné qu'il fallait bien faire quelque chose du côté d'Irvine pour contenter le bas-peuple : pour participer aux WCS, il faudra désormais montrer patte blanche, et posséder au minimum un visa d'athlète, de travail, ou d'étudiant. Conséquence directe : de 10 + 16 Coréens respectivement aux WCS Europe et Amérique 2014, l'on passe à 4 Coréens en saison 1 2015 : Polt, Hydra, ForGG et viOLet ; tandis que les San, First, Oz, Alicia, HerO et autres paillassons retourneront au bled avec les résultats que l'on connait. L'objectif ici : raviver la hype des spectateurs lassés du spectacle offert par les matchs de subtops Coréens trop forts pour nous, mais trop faibles pour espérer quoique ce soit au Pays du Matin calme. Or on le sait pour réussir dans ce monde de brute qu'est StarCraft, la seule alternative à l'excellence, c'est la personnalité.

Autre changement : l'arrivée de SpoTV sur le marché des compétitions individuelles. Le diffuseur exclusif de la Proleague lance la StarCraft II Starleague (SSL) et constituera, avec la GSL, l'autre tournoi arborant l'écu WCS. Les dés étaient jetés et autant dire que la saison 1 annonçait les prémices d'un échec puisque la tant redoutée finale coréo-coréenne (rien à voir avec les gâteaux) entre Hydra et Polt aura bien lieu. Pourtant avec le temps, la tendance va s'inverser : d'abord en saison 2 lorsque Lilbow accèdera à la finale (qu'il perdra contre Hydra) mais surtout lorsque la saison 3 des WCS sacrera pour la première fois de son histoire un foreigner avec la victoire du joueur Millenium dans une rencontre 100% non-coréenne qui l'opposera à MaNa.

 

Statistiques des vues (source des données: fuzic.nl) - cliquez pour zoomer

 

Les chiffres ne trompent pas et malgré un ventre mou en cours d'année, et une chute qui se poursuit en DreamHack, les WCS ont eux vu leur audience grimper en flèche lors de la dernière journée de la saison 3. Même son de cloche en Asie où la SSL se sera globalement stabilisé, et où la GSL (malgré un effondrement en saison 2) semblera reprendre de la force sur la dernière ligne droite.

 

La nouvelle venue, la StarCraft II Starleague

 

Même la dernière journée des Global Finals aura réussi à faire mieux que l'année dernière, pourtant amputée du seul foreigner, Lilbow, vite évincé en Ro16 face au tenant du titre Life. C'est d'ailleurs bien le seul point noir sur le visage des WCS 2015, en tout cas dans le cadre de la stratégie de Blizzard : le top 16 rassembla à nouveau quasi-uniquement des Coréens ... et c'est précisément ce point qui devrait grandement changer l'année prochaine au vu du nouveau format 2016 des WCS.

 

 

« sOs please, someone help me ! »


Coréens ou pas, ça n'est pas ça qui a arrêté sOs dans son ascension exceptionnelle. Absent des saisons 1 de la GSL et de la SSL, l'homme aux billets verts à ne plus savoir quoi en faire a encore frappé fort après un grand coup de collier inauguré après son top 4 en saison 2 de GSL. En retard aux points, il se remettra en selle après deux top 16 lors des dernières saisons des compétitions individuelles coréennes, avant de remporter la MSI Masters Gaming Arena, et d'atteindre un nouveau top 4 à Stockholm en DreamHack, synonyme de BlizzCon.

 

sOs remporte son deuxième trophée des WCS Global Finals

 

Entouré de favoris, sOs en fait lui-même parti étant donné son passif, et sa forme actuelle. Tour à tour il barra la route à PartinG, Rain et Rogue jusqu'à atteindre le seul adversaire à sa hauteur en finale : Life. Le champion 2014 contre le champion 2013. Deux monstres sacrés au mental en adamantium, se sont boxer dans un match à la fois rythmé et très serré, dans lequel le Protoss de chez Jin Air en sortira vainqueur. On connaissait Monsieur 10 000 Volts, avec sOs on connait donc Monsieur 100 000 boules, qui avale là son troisième tournoi au chèque à six chiffres.

 

 

La Proleague, le fil rouge de l'année


StarCraft II a beau être un jeu de compétition individuel, il ne déroge pas totalement au dicton « plus on est de fous, plus on rit ! ». La Proleague, LA compétition par équipe coréenne diffusée par SpoTV Games, était encore à l'honneur cette année. Les tenants du titre KT Rolster n'ont cette fois pu faire mieux qu'une simple qualification en playoffs, avant de se prendre le rouleau compresseur sOs dans la face. Rouleau compresseur qui n'est utile qu'en format all-kill, format qui n'est pas utilisé en grande finale et à ce petit jeu-là c'est bien SK Telecom T1, imprenable toute l'année, qui s'en sort haut la main sur la scène flottante de la rivière Han, la même que l'année dernière.

 

https://static.mnium.org/images/contenu/actus/sc2/Tournois/sc2_spl_finale.jpg

SK Telecom T1 remporte sans surprise la Proleague 2015

 

À la première marche du classement à presque tous les rounds (excepté le 3e), les coéquipiers d'INnoVation afficheront un ratio indécent de 79% de victoires, tout simplement le plus haut jamais réalisé par une équipe en Proleague. Sans changement dans son roster, il y a fort à parier que SK Telecom T1 casse encore des mâchoires pour la saison prochaine.

 

 

L'affaire du Primegate


On a beau vouloir que l'eSport soit reconnu (sans être assimilé) au même niveau que le sport, il n'empêche qu'on se passerait volontiers de tomber dans les mêmes travers que ce dernier. Pourtant là où il y a de l'argent, c'est bien connu, il y a des magouilles. Ainsi, sous l'impulsion du coach de l'équipe coréenne PrimeGerrard – les joueurs YoDa et BBoongBBoong ont senti l'argent facile en s'inclinant volontairement face à différents adversaires directs, que ce soit en Proleague ou en GSL, afin de pouvoir toucher de grosses sommes d'argent (plusieurs milliers d'euros) promises par des courtiers peu scrupuleux.

 

« Everything seems a little bit weird » tu l'as dit, Tasteless

 

L'affaire, révélée au grand jour en octobre dernier par le directeur de la KeSPA, est révélatrice d'un environnement loin d'être idyllique, et où le match-fixing et autres paris truqués ne relèvent pas de l'exceptionnel. Faisant suite à une saison catastrophique en Proleague, le scandale portera le coup de grâce à la structure qui sera dissoute quelques semaines plus tard, le 2 décembre, tandis que les principaux concernés – YoDa, BBoongBBoong et Gerrard – seront bannis à vie des compétitions.

 

 

La mise au placard des monstres Terran


Retraite, inactivité, départ à l'armée ... ce sont autant de raisons pour beaucoup de joueurs Terrans cette année pour nous laisser orphelins. Mvp d'abord, qui bien qu'inactif depuis 2014, et officiellement pas encore à la retraite cette année, n'est aujourd'hui invité que pour des apparitions en showmatchs et autres foires au boudin des banlieues de Séoul. Celui qui est considéré par beaucoup comme le plus grand joueur que StarCraft II ait connu ne fera probablement plus parler de lui pour ses performances. L'autre mise à l'écart d'un « plus grand joueur », cette fois sur Brood War, concerne évidemment celui - cette fois bel et bien officiel – du Dieu lui-même, Flash. À 23 ans, l'Arme Ultime avait tout vu et tout gagné avant de poursuivre sa carrière sur StarCraft II. Malgré un titre des IEM à Toronto, et des résultats en Proleague plus que corrects, Flash ne perça jamais et annonça son arrêt définitif de la compétition le 1er décembre, un crève-cœur .

 

Flash et son unique titre sur StarCraft II

 

Des résultats eux en auront eu : TaeJa et MMA, des Coréens que l'on connait évidemment bien de par leur allégeance à des équipes occidentales, avaient également annoncé vouloir lever le pied à l'approche de leur service militaire. Si le Terran de chez Liquid, totalement invisible cette année, n'a encore rien annoncé, le joueur Acer a quant à lui officialisé son départ en retraite il y a quelques jours.

 

Un ForGG au cœur gros comme ça #KeurKeur

 

Enfin, difficile de ne pas évoquer le départ de Terrans sans parler de notre ForGG (presque) national. Le vainqueur de la DreamHack Winter 2014 n'aura malheureusement par réussi à confirmer en 2015, malgré un coup de pouce pour les WCS, et n'échappera pas au service militaire, quittant Millenium et l'Allemagne, pour son pays natal. Flash, Mvp, TaeJa, MMA, ForGG, tous ces noms que nous ne reverrons peut-être plus, mais qui nous auront, chacun à leur manière, beaucoup apporté.

 

 

Le nerf de la guerre


Que retenir des tournois de cette année ? La première chose c'est évidemment le nombre d'événements majeurs qui n'a tout simplement jamais été aussi bas : 21 compétitions contre 35 l'année dernière. La DreamHack d'abord, qui a vu ses tournois estampillés StarCraft II être amputés quasiment de moitié (passant de 7 à 4). Les IEM quant à eux perdent une date, tandis que les Red Bull Battle Grounds, très présents l'année dernière avec 5 occurrences, avaient pris le pari du mode Archonte, délaissant totalement le format classique.

 

https://static.mnium.org/images/contenu/actus/sc2/DreamHack/sc2_dh_2015_tour.jpgLe circuit 2015 de la DreamHack

 

Au total ce sont tout de même près de 1 850 millions de $ qui ont été distribués en cash-prize, ce qui représente une moyenne d'environ 88 000 $ par tournoi, soit bien plus que les années précédentes (voir tableau plus bas). Ceci s'explique à la fois par la réduction du nombre de dates des tournois-tiers (sans pour autant toucher au montant des cash-prize) ; à l'apparition dans le même temps de la StarLeague et de son pactole de 70 000$ ; et aux WCS qui, en fusionnant Europe et Amérique, ont eu la bienveillance de ne pas revoir à la baisse le montant total distribué. « Moins mais mieux », tel est semble-t-il l'adage adopté cette année, avec raison, par les différents organisateurs.

 

Données prenant en compte les tournois majeurs (ou Premier tournaments)

 

Du côté de la représentation des races, tous les voyants étaient au vert. Les chiffres parlent en effet d'eux-mêmes : sur les 21 tournois majeurs, 11 ont été remportés par des Protoss, suivant ainsi la tendance de l'année dernière contre quatre seulement pour les Terrans, et six pour les Zergs. De quoi alimenter encore un peu plus la théorie conspirationniste sur la mainmise des lobbys d'Aïur.

 

 

 

Un petit village résiste, encore et toujours ...


« L'exception culturelle française » qu'on dit. Il est fort probable qu'en ce qui concerne StarCraft II, la France semble faire en effet figure d'exceptions en termes de communauté et d'investissement, en dehors de la Corée du Sud, évidemment. D'abord par ses joueurs, individuellement la France a probablement eu ce qui s'est fait de mieux cette année sur la scène occidentale : Lilbow, MarineLorD, PtitDrogo, FireCake ont un niveau international, et l'arrière-garde n'est pas en reste non plus. Maintes fois qualifiés à différents événements, les Baguettes (comme les appelle les gens de l'Etrangie), avaient notamment fait parler d'eux en HomeStory Cup XI en plaçant trois représentants aux côtés de cinq Coréens en quarts de finale de la compétition, quelques jours seulement après la seconde place en WCS de Lilbow. Ce même Lilbow qui remportera la saison 3 des WCS en septembre, une première pour un foreigner.

 

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Logo de l'équipe Baguette, alignée lors de la saison 4 de la SC2ITL

 

Régulièrement qualifié de meilleur public au monde de par sa prestation au Trianon l'an dernier pour les NationWars II, mais aussi plus récemment avec la première DreamHack en France, à Tours, nous autres mangeurs de grenouilles constituons aussi de très bons spectateurs lorsqu'on est à la maison. Le meilleur exemple ? O'Gaming TV est aujourd'hui numéro 1 en termes de vues sur un stream communautaire StarCraft II (hors officiels) devant TaKeTV notamment, mais également en termes d'abonnés. C'est bien simple, depuis l'ouverture de la chaine consacrée au RTS de Blizzard, les acolytes de Pomf & Thud ont plus que doublé leur nombre de viewers moyen. Désormais entièrement légitimé auprès de la communauté internationale, la structure se paie le luxe de proposer un Apollo ou un RotterdaM pour le stream anglais des NationWars III, lancés cette année.

 

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O'Gaming, acteur incontournable de StarCraft II en France

 

Côté « paperasse » dirons-nous, il est enfin à noter que des efforts ont été faits cette année de la part du gouvernement français pour tenter de comprendre le phénomène esport, et d'y poser un cadre juridique notamment au travers de sa secrétaire d'État au numérique Axelle Lemaire, et du projet de loi « République numérique », notamment après la remise du rapport de l'Esport Summit par, entre autres acteurs, Llewellys.

 

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Remise du rapport de l'Esport Summit à Axelle Lemaire

 

En d'autres termes, si StarCraft II ne semble globalement pas dans sa forme d'antan, la France continue elle d'être l'un des derniers bastions, pour notre plus grand plaisir.

 

 

L'Héritage de Heart of the Swarm

 

RIP in Pepperoni, HotS


2015 restera surtout pour beaucoup la dernière année d'activité pour Heart of the Swarm, la deuxième extension de la trilogie qui compose StarCraft II. Loin d'avoir fait l'unanimité (sortie accompagnant une baisse d'activité sur le jeu, abus des Traqueurs/Blink, Mine veuve et autres Essaimeurs, et j'en passe) l'épisode centré sur les Zergs a troqué ses Tumeurs muqueuses par des pantoufles et prend une retraite bien méritée pour laisser place au dernier de la fratrie : Legacy of the Void. Difficile de ne pas être positif en cette fin d'année tant les réactions sur le dernier-né semblent faire des heureux : plus dynamique à jouer, à voir, plus d'actions, intéressant, les qualificatifs manquent aux joueurs et aux autres acteurs pour définir le dernier chapitre dont la campagne relate les péripéties d'Artanis.

 

 

Il faut dire aussi que la phase bêta s'est étendue sur près de huit longs mois, le temps pour Blizzard d'obtenir un maximum de retours, et aux joueurs de se faire la main. Tout est fait pour que la mayonnaise prenne : de nouvelles unités, une campagne sensée clore l'histoire de Raynor et Kerrigan, un jeu qui n'est plus une extension mais un stand-alone, une refonte des menus interactifs, des animations, et des fonctionnalités « sociales » revues et corrigées. Le résultat est là : en 24h seulement, le jeu s'écoule à 1 million d'exemplaires. Les retours sont très bons et les tournois se multiplient que ce soit en mode Archonte ou en 1v1. Si le doute était permis il y a tout juste un an, aujourd'hui nous sommes à même de pouvoir le dire : le jeu a le potentiel pour relancer la machine.

 

Cependant il ne pourra pas se reposer uniquement sur ses atouts intrinsèques, et les efforts doivent se poursuivre, voire tout bonnement se faire, du côté des organisateurs mais aussi de Blizzard. Toujours est-il que nous allons dans la bonne direction en 2016, les détails concernant les prochains WCS ont été récemment dévoilés et laissent augurer un investissement plus important de l'éditeur dans les tournois du circuit. Là encore le potentiel est là, et n'attend qu'une chose, c'est d'être exploité. Les dés sont jetés.


Quoique 2015 connu ses moments, couronna ses champions, vécu ses hauts et ses bas, elle n'en reste pas moins une année de transition. Tiraillé d'un côté par la lassitude d'un Heart of the Swarm saigné en long en large et en travers, et de l'autre par l'attente suscitée par un nouvel épisode rafraichissant, l'implication et l'investissement de la communauté, des joueurs et des organisateurs a semblé, à l'échelle internationale, un brin en-dessous de l'année précédente. Paradoxalement cela nous va : StarCraft II n'est pas League of Legends ou Counter-Strike et nous n'avons pas vocation à faire passer des vessies pour des lanternes.

Plus en accord avec son temps, le jeu s'est trouvé un crédo. Ainsi ses tournois étaient certes moins fréquents, mais peut-être plus intenses. On se remet à regarder des parties avec plus de plaisir, plus d'envie, loin de la saturation des années passées, et on ne s'en porte pas plus mal. C'est en cela que le rôle de catalyseur que joue aujourd'hui Legacy of the Void peut être primordial pour l'avenir du jeu, en particulier dans un contexte qui s'y prête parfaitement, ... 2016 sera certainement l'année charnière pour StarCraft II ... mais là n'est pas (plus) le sujet.

 

TinkeR

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MGG
Horsaphael il y a 8 ans

Il est devenu quoi DieStar?Il est plus chez Millé?

Horsaphael il y a 8 ans

Il est devenu quoi DieStar?Il est plus chez Millé?

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