À quelques heures du début des WCS Europe, quoi de mieux qu'un aperçu des joueurs qui vont se battre pour le titre tant convoité ? L'idée d'un Power Rank est de classer les joueurs selon leur force brute et leur capacité à gagner les WCS Europe à un instant t, du plus improbable à celui qui présente les meilleures armes. Aussi, ce classement ne prend pas en compte le tirage au sort des groupes.
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Il serait clément de dire que Miniraser ne nous a pas rassurés la semaine dernière. Bien au contraire. Opposé à ToD lors de la dernière journée de la Challenger League, il a été le co-auteur du match le plus pénible à regarder. Usant des essaimeurs de la manière la plus passive qui soit, comble d'un jeu globalement peu inspiré, il a bien failli permettre au français de s'emparer d'un match qu'il aurait normalement dû ne jamais avoir la chance d'espérer remporter. Car ce qui inquiète le plus au sujet de la victoire serrée de Miniraser est aussi la faiblesse de l'opposition qu'il a affronté en Challenger League. On s'attendait à un ToD en méforme du fait de ses multiples activités. Ce fut le cas. Et ça a pourtant bien failli suffire. Auteur d'un catastrophique 2/7 en Challenger League, la Suède attendait certainement mieux de la part de ses concitoyens. Le pays de la DreamHack va devoir compter sur NaNiwa pour représenter ses couleurs. N'en déplaise à Miniraser dont la meilleure performance reste sa qualification pour Iron Squid II. C'était en octobre 2012. Un CV bien trop faible pour espérer bien figurer dans l'élite européenne. |
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Si Miniraser a semblé faiblard en Challenger League, son ancien coéquipier de chez Fnatic a lui agréablement surpris en s'imposant à la surprise générale face à SortOf, donné pourtant largement favori. Qu'est-ce qui fait que le roumain, nouveau pensionnaire de l'équipe NewRoSoft, où il a signé la veille de ce match, soit ainsi si bas dans le classement ? Le reste. Spectateur des joutes internationales durant toute l'année 2013 (et, si on veut être honnête, en 2012), le Protoss ne fait guère plus parler de lui en dehors de la HomeStory Cup où il fait partie des piliers en raison de sa légendaire bonne humeur et de sa voix nasillarde qui lui vaut son surnom de « Helium Dracula ». Sa victoire face à SortOf était donc une belle surprise pour les fans de NightEnD qui, s'il maintient un niveau tout à fait correct face aux joueurs de milieu de tableau européen, ne possède probablement pas les armes nécessaires pour prétendre à une place au second tour de cette Premier League. |
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Rookie de ces WCS Europe, le Protoss français arrive lancé comme une balle. Adoubé par ToD au sein de XMG quelques heures seulement avant son match de Challenger League, l'ancien de Nuit Blanche a démontré à son nouveau staff qu'il méritait leur confiance. Menant 2-0 face à Tefel, il a su garder les nerfs solides après que le Zerg soit parvenu à remonter à 2-2, s'imposant dans la cinquième map décisive. Apparu sur la scène européenne il y a quelques mois seulement, il s'est rapidement fait une réputation grâce notamment à de bonnes performances en ZOTAC. 2014 semble pour l'instant sourire au jeune Protoss qui a participé coup sur coup à deux finales de tournois français (défaite face à Dayshi 3-4 lors d'Underdogs Saison 4, victoire contre MarineLorD 2-0 lors de la Hf.lan 6, terminée online) quelques jours seulement après sa qualification en Premier League. De quoi aborder sa première grosse compétition européenne avec de la confiance. Lilbow en aura besoin pour compenser une expérience inexistante dans des tournois dont la densité n'est en rien comparable à celle de ceux précédemment cités. |
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Membre de la vénérable équipe Dignitas depuis ses débuts sur StarCraft II, BlinG connaît un véritable drame existentiel : celui d'être plus connu pour sa bromance avec Stephano que pour ses performances esportives. Il faut dire que celles-ci ne sont guère reluisantes, n'accédant au mieux qu'au top 16 à deux reprises, sur la quinzaine de tournois internationaux auxquels il a participé. Aussi, sa qualification pour la Premier League fut une véritable surprise. Non pas que KrasS soit particulièrement un foudre de guerre mais on l'attendait tout de même favori face à l'anglais. Il est toutefois à noter que BlinG n'a cessé de progresser au fil des saisons WCS. Eliminé complètement au terme de la saison 1 en 2013, il se qualifie à nouveau en Challenger League en saison 2 grâce à laquelle il accède à la Premier League en saison 3, division dans laquelle il est une nouvelle fois présent. Si le Protoss peut s'appuyer sur un PvT de qualité, il semble en revanche beaucoup plus friable dans les autres match-ups. Un défaut qu'il devra corriger à l'approche de ces WCS. |
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En l'absence de son joueur star TitaN qui a échoué lors des qualifications pour la Challenger League à la surprise générale après deux Top 16 consécutifs lors des deux dernières saisons des WCS Europe 2013, l'équipe russe va devoir pousser très fort pour espérer une bonne performance de LiveZerg. Vainqueur de Harstem 3-1 au terme d'une rencontre moins serrée qu'attendu, LiveZerg a néanmoins bien lancé son année 2014 après une triste année 2013. Régulièrement placé en ZOTAC, à la manière de Lilbow mais ce depuis plusieurs années déjà, le Zerg est loin de partir favori dans cette compétition. Si les tournois hebdomadaires n'existaient pas, il aurait été bien délicat de voir jouer le russe l'an passé tant il n'a pas marqué les esprits en dehors de performances mineures comme sa victoire lors de la Battle of Four 2 réunissant quatre joueurs représentants chaque équipe de Russie. Si LiveZerg n'ambitionne probablement pas de figurer parmi les derniers joueurs en lice lors de ces WCS Europe, on ne l'imagine pas non plus ne pas se battre pour une place au second tour. Si celle-ci n'est pas totalement hors de portée, il faudra tout de même montrer autre chose que lors des mois précédents pour espérer faire peur aux tauliers européens. |
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Responsable d'un des plus gros accès de rage de la part de la communauté SC2 vis-à-vis de la balance du jeu suite à sa double victoire face à Mvp l'an passé, lors de la première phase de la saison 3, ShoWTimE fait partie de ces nombreux joueurs allemands sous-cotés car peu visibles à l'international révélés par les EPS. Le Protoss s'est d'ailleurs classé dans le top 4 de la dernière saison en décembre, derrière HeRoMaRinE et Socke. Des performances croissantes pour le jeune allemand qui fête ces jours-ci son premier anniversaire au sein de l'équipe ESC. Alors qu'espérer pour lui à l'orée de cette première saison de 2014 ? Si rebattre Mvp deux fois risque d'être compliqué, il peut toutefois prétendre à une nouvelle place dans le top 16 si les auspices lui sont favorables en lui offrant une adversité moins redoutable. Ce sera le maximum qu'il pourra atteindre mais c'est tout ce qu'on peut lui souhaiter étant donné le niveau général. Tout comme BlinG, c'est sur son PvT qu'il devra s'appuyer pour espérer créer l'exploit. |
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Au sortir d'une victoire morale face à VERDI en Challenger League, le numéro deux dans la hiérarchie danoise est sur le point d'entamer sa troisième saison en Premier League après un passage dans le purgatoire de la Challenger League en saison 3 à la fin 2013. Après avoir totalement explosé en 2013 à l'occasion de la sortie de HotS, le Terran va devoir confirmer les attentes placées en lui dans ce qui peut être considérée comme l'année n+1 de sa carrière de joueur professionnel. Finis les génocides de VCS à coups de drops hellbats, place à un jeu beaucoup plus complet et notamment un TvZ de qualité, match-up dans lequel il compte 70% de victoires, certes contre des adversaires bien différents de ceux qu'il aura à affronter dans ces WCS. Si son TvT semble être son match-up le plus faible, c'est sans doute une bonne nouvelle étant donné le faible nombre de confrères Terrans engagés en Premier League. Si Bunny ne fait pas encore partie des prétendants aux places de luxe des WCS Europe, il est indubitablement une valeur montante sur le continent. |
#25 -
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Qu'il paraît loin le temps où FireCake prétendait avoir réinventé le ZvP. Plus d'un an et demi après ces déclarations tapageuses qui lui ont valu bon nombre de moqueries, le Zerg semble être rentré dans le rang. Si les réactions étaient plutôt négatives lors de sa première qualification pour les WCS Europe, mouture 2013, du fait de ses écarts de comportement sur le ladder, sa légitimité au sein de l'élite européenne ne semble plus être remise en cause, lui qui entame ici sa deuxième saison de rang en Premier League. Ce nouveau statut, FireCake le doit aussi à une diversification de ses stratégies. Si le joueur de Vega Squadron fait toujours montre de ses talents dans l'utilisation des essaimeurs, il est aussi capable d'agressions tôt dans la partie ainsi que d'une belle maîtrise du midgame, preuve en est sa victoire nette face à Strelok sur le score de 3-1 en Challenger League. Une victoire acquise en (seulement) 1 heure et 28 minutes quand beaucoup d'observateurs du jeu s'attendaient au double. En plus des compétitions européennes, FireCake a récemment ajouté une nouvelle cible à son tableau de chasse : la France. Totalement absent des joutes nationales (en dehors des WCS France 2012) jusqu'à l'automne dernier, le Zerg a prouvé qu'il fallait compter sur lui en remportant notamment la deuxième saison d'Underdogs. Cependant, sa récente élimination en quarts de finale du Championnat Francophone face à Dayshi 3-0 est incontestablement une déception. Elle montre que FireCake devra travailler son ZvT en plus de son ZvZ, deux match-ups qui sont bien loin de son (très bon) ZvP, s'il veut bien figurer dans cette saison des WCS Europe. |
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