Star Citizen : Les missions de Clovus Darneely

"j'ai connu trois générations des Hurston et ils sont un peu comme le bon fromage, il s'aigrissent avec l'âge."

Je me demande encore ce qui m'a pris d'accepter cette mission. J'ai déjà eu à faire à M.Darneely par le passé et le souvenir qui m'en reste est flatteur en comparaison de ce qu'il est réellement. Cet espèce de vieil imbécile flétri et hautain s'inclut parfaitement dans le pitoyable tableau que forment les déchets parmi lesquels il travaille et qu'il vient compléter de lui-même. Allez ce n'est rien, au moins je verrais du pays.

Je décolle de Lorville, tentant en vain d'essuyer la crasse sur la vitre de mon cockpit. Direction Arial où le satellite écrasé, initialement propriété d'Hurston Dynamics, et désormais propriété potentielle de Clovus Darneely, a été signalé pour la dernière fois. En entrant dans l'atmosphère d'Arial, la forte odeur de méthane qui me prend violemment au nez me rappelle de rapidement faire vérifier les filtres de mon vaisseau. J'enclenche le scanner une fois dans l'atmosphère pour constater que mon flair a encore une fois fait ses preuves : l'engin se trouve à moins de 15 kilomètres au sud de ma position. Le pilote automatique m’emmène lentement vers le site du crash tandis que j'enfile ma combinaison et mon casque. Alors que je pose mon appareil, je ne peux que constater la qualité du travail des ingénieurs d'Hurston car le satellite est encore dans un état plus que correct si l'on prend en compte le fait qu'il a fait une chute de plusieurs centaines de kilomètres. La carcasse est difficile à escalader et je parviens finalement à atteindre la queue de l'appareil ou je trouve la balise contrôlant le prototype dont Clovus m'a parlé. Je décide de ne pas m'attarder et il me faut moins de dix minutes pour atteindre le dépôt de la sécurité d'Hurston, où je trouve le terminal qui me permettra de lancer le piratage. Ces idiots de mercenaires pensent que quelques tourelles suffiront à m'arrêter mais mes boucliers encaissent le choc sans difficulté alors que j'écrase les défenses ennemies avec une facilité presque risible. Je me pose sans même prendre la peine d'éteindre les moteurs, de toute façon, ils sont déjà au courant de ma présence. Une grenade dans l'atrium me permet de neutraliser trois adversaires et modèles P4 et S38 de chez Behring savent comment faire le reste...

Me voilà en vue du terminal de piratage. On se croirait dans un film du 27ème siècle avec du matériel pareil ! J'insère la balise, je lance le logiciel et alors que je lance le processus, l'alarme se met à retentir ! je me précipite à couvert, l'alarme a sans aucun doute déclenché une balise de détresse et je pourrais avoir la moitié des chasseurs de prime du système aux trousses dans quelques instants. Je reste caché, tout mon attirail paré à faire feu contre toute présence indésirable et alors que des minutes interminables s'égrennent, je reçoit finalement une notification dans mon MobiGlas m'indiquant que la somme de 7000 UEC m'a été versée en provenance de Clovus Darneely. Je me rue vers la sortie sans même prendre la peine de récupérer la balise. J'espère pouvoir faire preuve de moins de cupidité la prochaine fois que je croise la route d'un individu dans le genre de M.Darneely...