Le système Cano de Star Citizen contient quatre planètes. La plus importante est Cano II, nommée Carteyna. Elle est devenue une curieuse exception de l’application du Fair Chance Act. Suite à la découverte d’une forme de vie intelligente dans ses océans, l’UEE a établi une agence gouvernementale sur place pour protéger les spécimens mais ils n’ont pas pu déplacer la population déjà présente. Par conséquent, Carteyna est devenue l’unique planète où des humains coexistent avec une espèce protégée pré-pensante.
En dehors de Cano II, la planète Cano I possède une structure cristalline splendide et la géante gazeuse Cano IV, nommée Pox, contient quelques ressources en gaz dans sa stratosphère.
AVERTISSEMENT AUX VOYAGEURS : La planète Cano I est réputée pour être littéralement un « piège à touristes ». Cette merveille naturelle attire les regards mais son environnement est hostile. Chaque année, on rapporte des décès. Il est préférable d’utiliser les modules de simulations qui permettent, sans danger, d’apprécier ces panoramas de plus près.
A propos
Pour comprendre les circonstances de la découverte de Cano, il est important de remettre le contexte historique du 25ème siècle.
La découverte des Banu en 2438 et la colonisation rapide de Virgil à la même époque ont lancé une période d’expansion massive pour l’humanité. Le développement d’un écosystème luxuriant sur la planète Virgil I, autrefois sans vie, était une preuve de la prouesse des humains pour leur conquête des étoiles. Formalisé par l’UNE sous le nom de Projet Far Star, des milliers d’explorateurs sont entrés en compétition pour explorer l’espace lointain et découvrir la prochaine destination de l’humanité. Une petite fraction de ces effectifs a découvert des gisements de ressources et des anomalies astronomiques, et seuls quelques-uns ont atteint le Saint-Graal : une planète potentiellement habitable.
Passionnée d’exploration, Tabatha Caster aurait aimé faire partie de cette ruée vers l’or. Avec sa maladie chronique, elle ne pouvait toutefois pas quitter le sol de Mars, sa planète natale. Cela ne l’empêcha pas, pour autant, d’être à l’origine de la découverte du système Cano.
Tabatha achetait les données des explorateurs revenant des systèmes frontaliers comme Virgil, Davien et Bremen. Pendant une dizaine d’années, elle passait tout son temps libre à croiser les analyses de ces localisations. En 2643, son travail fut enfin récompensé : elle remarqua que les capteurs de trois vaisseaux différents avaient indiqué la même erreur au même endroit. Cette coïncidence excluait un simple bug. Tabatha engagea Jamel Normond, navjumper indépendant, avec qui elle avait l’habitude de travailler pour investiguer les coordonnées en question. Il découvrit alors un jump point vers un système à quatre planètes. Ils le nommèrent « Cano », contraction de leurs deux noms : CAster et NOrmond.
La deuxième planète de ce système, Cano II, est un monde océanique à l’atmosphère corrosive et irrespirable. Terraformer cette planète, loin d’être une candidate idéale, fut un immense défi. Sans l’effervescence expansionniste de l’époque, la planète n’aurait surement pas obtenue le feu vert pour l’opération.
De nombreux colons affluèrent pour fournir la main d’œuvre nécessaire à la transformation de cet écosystème. L’avant-poste, nommée Carteyna, fut installé sur la calotte glaciaire du pôle Nord. La colonie augmenta sa taille rapidement durant les cinq premières années et finit par donner son nom à la planète.
Malheureusement, ce succès ne fut que de courte durée. Les conditions atmosphériques se détériorèrent et revinrent à leur stade initial ; les colons durent s’enfermer dans leurs habitations. Mais, à nouveau, la fièvre expansionniste de l’humanité poussa à poursuivre la terraformation. La promesse de ressources sur la planète et les équipements étant déjà en place, la décision fut prise de continuer les expérimentations. Pendant les centaines d’années suivantes, plusieurs opérations furent lancées avec des va-et-vient d’améliorations des conditions atmosphériques. Au final, l’ultime succès ne fut jamais au rendez-vous mais les conditions atmosphériques étaient plus clémentes qu’autrefois. Au début du 30ème siècle, la terraformation complète de la planète ne fut plus possible, mais curieusement pas pour des raisons budgétaires.
En 2898, la chercheuse en eaux profondes, Dr. Satomi Bechtel, remarqua sur une de ses sondes un motif gravé sur sa surface métallique. Après investigations, elle découvrit qu’un type de plancton, nommé les Canolisca, était responsable de cette œuvre. Aucun chercheur n’avait encore enregistré un tel comportement de cette espèce.
Au cours des années qui suivirent, Dr. Betchel dédia ses journées à tenter de percer le secret de cette forme de vie. Plusieurs sites furent identifiés avec les mêmes formes géométriques que celles détectées sur la sonde. La véritable percée scientifique fut la découverte d’une concentration atypique d’algues, à la surface de ces motifs, espacées régulièrement les unes des autres. Dans son rapport, en 2902, Dr. Betchel parvint à la conclusion que ses alignements d’algues démontraient la maitrise de l’agriculture pour les Canolisca. Selon son hypothèse, les derniers tests de terraformation auraient entrainé une profusion de ces ressources marines qui aurait permis aux planctons de se regrouper en société. Elle conclut que les Canolisca sont désormais suffisamment avancés pour être considéré comme une forme de vie intelligente.
Les études du Dr. Betchel attirèrent l’attention de la communauté scientifique et des défenseurs de la vie extraterrestre qui furent les premiers à réclamer que le système soit protégé par le FCA, Fair Chance Act. Cependant, le cas du système Cano était unique : le FCA avait toujours été appliqué sur des systèmes nouvellement découverts et surtout non colonisés. La première idée était de reloger les habitants de Carteyna mais le gouvernement reçut une levée de bouclier législatif de la part des habitants. Ces derniers n’eurent pas le soutien de la population devant la fascination des Canolisca mais ils resistèrent suffisamment pour obtenir un accord équitable, le CSDA, Cano Species Development Accord (l’accord de développement des espèces de Cano).
Selon cet accord, le gouvernement local installa une entité administrative référente du CSDA pour protéger et superviser l’écosystème océanique où se développent les Canolisca. Cette zone est déclarée « hors limite » en l’absence d’habilitation spécifique. Une force de sécurité veille à ce que l’espèce se développe sans interaction avec les habitants. Les activités de terraformation ont été arrêtées et aucune nouvelle tentative ne sera autorisée. Les résidents habitent exclusivement dans les arcologies du pôle Nord. Certes, les habitants de Carteyna ont perdu un peu de leur liberté de circuler sur leur planète mais les Canolisca ont cependant permis d’apporter des subventions massives de l’UEE. Dans toute son histoire, il n’y a jamais eu de meilleure période pour vivre sur Carteyna.
Géographie
Cano I
Cano I est une planète « tidal lock », c’est-à-dire que sa rotation autour de l’étoile est synchrone avec sa propre rotation. Par conséquent, elle expose constamment le même côté à son étoile. Celui-ci est composé principalement de roche fondue sous la chaleur qui se déplace le long de sa croûte terrestre. Le surplus de magma se déverse sur le côté non-exposé de la planète et son refroidissement instantané crée de magnifiques structures cristallines. Malheureusement, cette merveille naturelle est difficilement observable de près, dans un environnement aussi hostile.
Cano II, Carteyna
Avec les restrictions du CSDA en vigueur, la majorité des habitants se sont regroupés à Carteyna City, profitant de ses eaux thermales chaudes sous la calotte glaciaire. Ce qui était au départ un simple avant-poste de commerces est maintenant devenu une véritable mégalopole. A l’échelle d’une planète, la population est faible. Toutefois, cette même population est concentrée dans une seule ville ; par conséquent la densité démographique à Carteyna City est massive. De grandes arcologies ont été bâties pour héberger les habitants. L’Histoire crée parfois des phénomènes surprenants puisque d’une terre désolée, elle a produit par différentes péripéties une ville bourdonnante de vie.
Suite à l’application de l’accord pour la préservation des Canolisca, l’océan de Cano sur l’hémisphère Sud est interdit d’accès. De nombreuses zones d’atterrissages ont été abandonnées ou réhabilitées par les équipes du CSDA. Les postes flottants à la surface de la planète océanique se retrouvent alors envahis par les oiseaux et les crustacés. Plus alarmant, certains sont devenus le repère de hors-la-loi et contrebandiers qui tentent de se procurer des spécimens de Canolisca, source de tant de convoitises, pour les revendre.
Cano III
Cette planète aux brouillards éternels et denses est peu adaptée à la terraformation. Pourtant l’UEE y travaille. Les investissements dépensés à la terraformation de Carteyna ont été perdus suite à la découverte des Canolisca. Pour rentabiliser les équipements, les modules géologiques ont été déplacés sur Cano III permettant aux scientifiques d’essayer de perfectionner leur technique de formation d’écosystème sur un candidat imparfait.
Cano IV, Pox
La dernière planète du système Cano est une géante gazeuse. Les vents dans sa couche atmosphérique sont réputés pour être particulièrement puissants. Ces turbulences ont pour conséquence la formation de méga-tempêtes de plusieurs milliers de kilomètres de diamètre. Contrairement aux autres géantes gazeuses où les tempêtes durent plusieurs années, la météo de Cano IV est nettement plus erratique : les cœurs de tempêtes se forment et se déforment continuellement. L’apparence atypique de la planète et sa tendance à détruire toute installation ou vaisseau la survolant lui ont donné le nom de Pox (qui désigne un virus en anglais).
Cependant, tout n'est pas négatif. Les vents ont tendance à ramener les ressources de gaz dans la stratosphère où la récolte peut alors se faire sans danger.
Jump points
Potentiel du Système
Avant-propos : Les études de potentiel ci-dessous ont été réalisées en faisant des suppositions sur le gameplay des différents métiers. Elles sont donc propres à Millenium et ne reflètent pas forcément la réflexion de CIG. L’analyse a été faite en pondérant l’influence de chacun des items présents dans le système (spécificité des planètes, astéroïdes, géante gazeuse, site emblématique, etc…) et sa position dans la galaxie. Le niveau d’appréciation de chaque potentiel est jugé par rapport à la moyenne et l’écart type des résultats de l’ensemble des systèmes. Par conséquent, les résultats sont relatifs entre tous les systèmes et non absolus.