Le système Horus est principalement connu, dans le monde de Star Citizen, pour deux choses : tout d’abord, pour ses deux jump-points vers des systèmes Xi’an, mais aussi pour sa planète Sterling, une planète habitable « tidal-locked ». Une planète « tidal locked » a sa rotation sur elle-même synchronisée avec sa rotation autour de son étoile. Un de ses côtés est donc constamment exposé à celle-ci. Par conséquent, l’urbanisation de Sterling est surprenante d’ingéniosité pour faire face à cet environnement atypique.
Le système Horus faisait partie de la Ligne Perry, un no man’s land entre l’humanité et les Xi’an établi lors de la guerre froide du 26ème au 28ème siècle. Le système se développa très peu durant cette période. Après le rapprochement des deux empires à la fin du 28ème siècle, Horus devint un point stratégique et prospéra par sa localisation. En effet, les entreprises souhaitant travailler avec les Xi’an privilégièrent la planète Sterling pour installer leur structure commerciale.
ATTENTION AUX VOYAGEURS : Les visiteurs sont encouragés à faire attention à la durée d’exposition dans chacune des versants de Sterling. Une durée prolongée sur le versant nuit ou le versant jour peut avoir des conséquences psychologiques, en particulier des effets d'épuisement ou de la dépression.
A propos
Le système Horus fut découvert en 2528 par la navjumper Marie Sante. La légende raconte qu’elle l’aurait découvert plus tôt alors qu’elle n’avait que 14 ans. Elle aurait volé un vaisseau pour fuir sa famille sur Gonn dans le système Oberon à l’autre bout de la galaxie. Si l’on en croit ce mythe, elle aurait alors passé de nombreuses années dans ce système, seule dans son vaisseau. Les registres de l’UPE n’ont, en effet, aucune trace de l’enfant durant cette période...
La date officielle de la découverte du système fut le jour au Marie Sante fournit les coordonnées à l’UPE en demandant que le système soit nommé comme son vaisseau : Horus.
L’enregistrement du système de l’époque était scrupuleusement détaillé sur les trois planètes et les deux ceintures d’astéroïdes. Apparemment, Sante avait bien exploré le système pendant de nombreuses années avant de présenter sa trouvaille publiquement. Il s’agit du seul système où la personne à l’origine de sa découverte est également celle ayant effectuée l’ensemble des relevés.
En 2530, seulement deux ans après, l’humanité découvrit pour la première fois les Xi’an. Les tensions entre les deux races ne firent que s’intensifier par la suite. Pendant ce temps, alors que les groupes privés et publics installaient leurs opérations sur Horus, Sante continuait de l’explorer de fond en comble. Son inspection minutieuse du système fut à la fois sa réussite et sa perte. En 2542, elle découvrit un jump-point pour le système Rihlah de l'empire Xi'an. Les historiens se demandent, encore aujourd’hui, si Sante savait qu'informer l'UPE de la présence de ce jump-point allait changer à jamais le futur de ce système...
En période de tensions avec l’empire Xi’an, ce jump point pour Rhilah posait un problème de sécurité à l’UPE. Le gouvernement prit la décision de fermer le système au personnel non-militaire. Les grands projets d’investissements ayant à peine démarré, peu de monde s’opposa à cette restriction. Seule Marie Sante défia cet ordre. Elle se cacha dans la bordure du système et réussit à passer inaperçu quelques jours avant qu’un pilote de la Navy ne la détecta. Ne connaissant pas le propriétaire du vaisseau, une escouade fut lancée à sa poursuite. Une fois rattrapée, Maria Sante se rendit aux autorités. Après avoir couté de nombreuses heures et d’argent à la Navy, Maria Sante fut expulsée du système.
Personne ne sait quel fut le destin de Marie Sante. Le dernier enregistrement de la navjumper date du 10 janvier 2545. Dans celui-ci, elle expliquait qu’Horus avait encore des secrets non révélés. Ce fut effectivement confirmé lorsqu’en 2617, un jump point en direction de Kayfa, un autre système Xi'an, fut découvert. Ses derniers mots furent : « Horus est mon unique foyer. Je l’ai partagé au monde et on m’en a privé. Disons juste que je ne referais plus jamais cette erreur ». Personne n’entendit plus parler de Maria Sante après ce jour.
Aujourd'hui, les histoires foisonnent sur son sort. Certains pensent qu’elle est retournée sur Horus pour s’y cacher à nouveau. Tous les explorateurs, des simples novices aux experts, ont essayé de retrouver sa trace pour découvrir sa destination finale. Le mystère est tellement emblématique qu’une partie de l’activité touristique d’Horus s’est emparé du sujet pour suivre les traces de ce personnage légendaire.
Pendant ce temps, l’UPE devint l’UEE. L’armée garda sous son contrôle le système durant la guerre froide contre les Xi’an. Les militaires maudissaient leur supérieur qui les affectait à la surveillance des deux jump-points du système Horus. La tâche était vécue comme une punition pour les troupes. Pour ne rien arranger à leur motivation, en l’absence de planète habitable, les pilotes vivaient dans leur propre vaisseau. Pourtant, l’objectif de la mission était crucial pour l’époque où la paranoïa d’une attaque Xi’an était omniprésente.
Lorsque la guerre froide prit fin, à la fin du 28ème siècle, la Ligne Perry fut dissoute. L’UEE décida d’utiliser le système à d’autres fins. Il fut donc à nouveau accessible au public. Malheureusement, sans planète habitable, la démographie augmenta faiblement. L’absence de ressources notables n’attirait pas non plus les industriels.
Avec le réchauffement des relations avec l’empire Xi’an, ce qui fut autrefois l’origine de son isolement devint alors la clé de sa croissance. De nombreuses entreprises, cherchant à capitaliser ses échanges avec la race extra-terrestre, étaient prêtes à s’installer sur la planète Sterling, malgré son environnement inhospitalier. Le système Rhilah voisin, pôle économique majeur des Xi’an, était et demeure un véritable aimant pour ses hommes d’affaires. Le prix de l’immobilier sur Sterling augmenta rapidement, tout le monde cherchait à installer une agence à seulement un jump du système Xi’an.
Bien qu’en plein boom économique, Horus n’a pas, encore, réussi à convaincre les sénateurs pour pouvoir être pleinement représenté dans le gouvernement de l’UEE. Mais au vu de son ascension et de son génie pour pallier aux difficultés environnementales, la population d’Horus ne s’arrêtera probablement pas en si bon chemin.
Géographie,
Horus I, Sterling
La planète Sterling, qui a par ailleurs gardé son nom donné par Sante, possède un habitat unique. La planète est « tidal-locked » : un côté est constamment en plein « soleil », et l’autre, dans une éternelle obscurité. Par conséquent, la majorité de la planète n’est pas habitable. Pourtant, l’humanité a découvert que la vie était possible le long de la ligne fixe jour-nuit.
Tout touriste amateur de beaux paysages se doit d’aller au moins une fois dans sa vie sur Sterling. Cependant, vivre dans ces conditions n’est pas pour les âmes sensibles. La météo de la planète est capricieuse, avec de nombreuses tempêtes liées aux écarts phénoménaux de température sur une faible superficie. Les photographes cherchent souvent à capturer, en pleine tempête, l’étoile rouge à moitié couverte à l’horizon. Ces images, à la fois surréalistes et majestueuses, sont devenues emblématiques pour tout le système.
Il fallut faire preuve d’ingéniosité pour parvenir à vivre sur Sterling. Un organisme humain a besoin de jour et de nuit. Par conséquent, les zones de travail ont été installées sur la partie jour et les zones résidentielles sur la partie nuit. Un réseau ferré à grande vitesse permet de transiter quotidiennement la population d’un coté à l’autre.
Les entreprises fonctionnent en continu. Pour effectuer les roulements, de nombreux emplois sont donc disponibles. Certains résidents éprouvent des stress psychologiques liées aux manque de cycle circadien comme la plupart des touristes. L’université d’Aten, l’institution la plus prestigieuse de Sterling, tente d’isoler les différences entre la partie de la population qui se complait dans cet environnement, souvent habitant la planète depuis plusieurs générations, et l'autre partie qui éprouve des difficultés à s’acclimater.
Comme dans beaucoup de sociétés de l’empire, ceux qui possèdent les moyens tirent le maximum de la situation. L’immobilier le plus prestigieux et au prix foncier le plus élevé est situé sur la ligne jour/nuit. Les résidents peuvent savourer un éternel coucher de « soleil ». Certaines maisons architecturales d’exception et certains hôtels de prestige sont programmés pour être en mouvement chaque "journée", permettant aux résidents d’avoir un cycle jour/nuit artificiel.
Horus II
Horus II est une planète désertique massive, située à l’extrémité de la zone verte. Même si la planète n’a aucune trace d’eau, les scientifiques de l’UEE évaluent sérieusement la possibilité de terraformer la planète.
Les relations commerciales avec la race alien voisine ne cessent de grandir et de se renforcer. Par conséquent, de nombreuses entreprises qui n’ont pas eu le temps de s'installer sur Sterling, lorsque le marché immobilier était bas, souhaiteraient une nouvelle chance de s’installer dans le système.
Horus III
La planète Horus III est une des plus grandes géantes gazeuses de l’empire. Son atmosphère épaisse, à forte densité, décuple sa taille. Elle est située sur une orbite lointaine du système Horus.
Jump points
Potentiel du Système
Avant-propos : Les études de potentiel ci-dessous ont été réalisées en faisant des suppositions sur le gameplay des différents métiers. Elles sont donc propres à Millenium et ne reflètent pas forcément la réflexion de CIG. L’analyse a été faite en pondérant l’influence de chacun des items présents dans le système (spécificité des planètes, astéroïdes, géante gazeuse, site emblématique, etc…) et sa position dans la galaxie. Le niveau d’appréciation de chaque potentiel est jugé par rapport à la moyenne et l’écart type des résultats de l’ensemble des systèmes. Par conséquent, les résultats sont relatifs entre tous les systèmes et non absolus.