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Test de Call of Duty : Infinite Warfare

Test de Call of Duty : Infinite Warfare
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Call of Duty : Infinite Warfare débarque aujourd'hui ! Retrouvez notre test spatial du nouveau jeu des studios Infinity Ward disponible PS4, Xbox One et PC.

Test de Call of Duty : Infinite Warfare

 

Autrefois considérés comme les maîtres incontestés de la franchise Call of Duty, les studios Infinity Ward sont attendus au tournant cette année après l'échec retentissant de leur dernière production en date, Call of Duty : Ghosts sorti en 2013. Daté, fade et peu inspiré, le bougre a déçu de nombreux fans et porte encore le titre peu convoité de pire jeu de la franchise selon la communauté. Mais au delà de montrer que Ghosts n'était qu'une erreur de parcours, Infinity Ward doit également prendre la relève d'un excellent Black Ops 3 qui a su redonner un petit coup de fouet à la série l'an dernier. Les studios reviennent avec Infinite Warfare et opèrent un virage à 180° dans l'univers franchise.

 

 

La tête dans les étoiles

Cette année, Call of Duty ne s'est pas contenté de sortir des sentiers battus et pour cause, Infinity Ward vous attache bien fermement dans un vaisseau et vous envoie en orbite pour gérer un conflit aux quatre coins de notre système solaire. Ne vous attendez pas à faire amis-amis avec de petits hommes verts puisque vous affrontez la rébellion humaine du Settlement Defense Front. Visiblement assez remontée contre les instances et populations Terrestres, la milice menée par l'Amiral Salen Kotch veut prendre le contrôle du système solaire et imposer ses idées et son idéal de vie alors que les ressources de notre chère planète commencent rudement à s'amenuiser.

Infinity Ward s'offre donc de nouvelles possibilités avec des environnement spatiaux, des planètes désertes et des flottes de vaisseaux. Le studio a osé pousser ses idées jusqu'au bout et les différents décors traversés durant la campagne sur Mercure, Mars ou la Lune sont resplendissants tout en étant caractérisés par une certaine froideur ainsi qu'un soupçon d'hostilité. Le cadre permet également de nouvelles mécaniques de jeu dont le gameplay en gravité zéro, que nous avions vu à l'E3 ou encore les phases de pilotage en Jackal. Ces dernières sont d'ailleurs bien plus nombreuses que nous aurions pu le croire. Dynamiques, assez assistées mais très fun à jouer, ces phases de pilotages spatiales donnent un vrai plus à l'expérience et évitent les cut-scenes à chaque changement d'environnement. Malgré de bonnes sensations, les passages en vaisseau peuvent néanmoins se révéler assez répétitifs dans leur construction et perdent peu à peu de leur intérêt si vous ne prenez pas soin d'améliorer et de modifier l'armement de votre vaisseau au fil de la progression.

La campagne solo de Infinite Warfare surprend avec de bonnes idées de gameplay mais qui restent sous-exploitées dans l'aventure principale. Il faudra s'attarder sur les quêtes secondaires pour profiter pleinement des nouvelles mécaniques apportées par le contexte spatial et croyez nous, ça vaut le détour !

 

 

Why so serious ?

Les personnages principaux sont l'une des forces du mode campagne, vous incarnez le capitaine Nick Reyes aux commandes de l'un des derniers vaisseaux de la flotte terrestre : l'UNSA Retribution. Vous évoluerez aux côtés du lieutenant Salter, du sergent Omar et du robot Ethan. Tous attachants sans tomber dans le caricatural, ces quare personnages principaux tiennent une belle place dans le scénario et on se surprend à s'y attacher. Mention spéciale à la relation entre Reyes et Salter qui dicte tout de même pas mal de décisions tout au long de l'intrigue et qui navigue habilement entre deux eaux sans jamais tomber dans le cliché de l'amourette militaire. Le point noir vient du camp ennemi et plus particulièrement de son leader, l'amiral Kotch incarné par Kit Harrington (Game of Thrones) qui n'apparait que trop peu de fois dans le jeu. Aucun background, absence totale d'explication de ses motivations, le personnage est assez plat et aurait mérité d'être beaucoup plus travaillé et approfondi pour susciter un réel intérêt. Ses actes peuvent être terrifiants, lui ne l'est pas et ses intrusions sur l'HUD du joueur relèvent plus de l'anecdote que de la véritable menace. Vous serez amenés à combattre ses sbires pendant une bonne dizaine d'heures sans jamais savoir pourquoi ces derniers veulent votre peau et c'est dommage tant les conflits idéologiques tiennent une place importante dans notre société, on aurait aimé voir Infinity Ward creuser ce filon.

 

Welcome to Spaceland

Changement d'ambiance, changement de mode de jeu, préparez vos goûters, nous allons au parc de Zombies in Spaceland. Pour un premier essai sur un mode aux morts-vivants, Infinity Ward s'en sort haut la main. L'univers et l'ambiance du parc à attraction de Spaceland imaginé par le réalisateur Willard Wyler dans le cadre de son prochain film d'épouvante sont très réussis. Les développeurs reprennent la plupart des mécaniques mises en place par Treyarch au fil des années et les ont remis au goût du parc. Les boîtes sont désormais des roues mystères, les atouts sont consommés sous forme de bonbons et les cartes de bonne aventure remplacent les GobbleGums. La mécanique globale du mode reste la même et les fans ne seront pas déroutés.

C'est surtout par son accessibilité que le mode Zombies surprend, pour la toute première fois, ce dernier se dote d'un véritable tutoriel dont l'absence sur les précédents opus pouvait constituer un sérieux frein à la découverte pour les novices. Infinity Ward a pensé à tout un tas de détails qui rendent l'expérience de jeu moins punitive lorsque l'on évolue seul ou en groupe. Il est désormais possible de récupérer son stuff après avoir succombé aux morsures de ces chers morts vivants au stand des objets perdus, les joueurs peuvent se cotiser pour ouvrir une porte ou encore mettre de l'argent de côté si un collègue un brin dépensier se retrouve dans le besoin. Des améliorations sommaires mais qui changent véritablement l'expérience zombie et gomme son côté parfois trop exigeant. Les fans les plus hardcores seront évidemment servis, la carte de Zombies in Spaceland regorge bien évidemment d'Easters Egg dont la plupart n'ont pas été découverts au moment de l'écriture de ce test.

 

 

Plus on est de fous, plus on...

A notre grande surprise, quoi que, nous l'avions déjà senti lors de la Beta, le multijoueur est le mode de jeu qui nous a le moins convaincu dans ce Call of Duty : Infinite Warfare. Alors que la campagne solo a poussé à fond l'aspect science fiction avec des nouvelles mécaniques et des environnements originaux, Zombies in Spaceland a rassemblé tellement de clichés dans son esthétique, son environnement sonore et ses personnages que l'on croirait vraiment plonger dans un film des années 80. Mais de son côté, le multi se contente de faire bien, sans toutefois pousser ses limites et trouver sa propre marque de fabrique. Infinity Ward reprend toutes les bonnes idées des trois précédents jeux et les passe au mixeur afin d'obtenir un résultat tout a fait convenable mais qui manque d'assaisonnement.



Infinite Warfare n'est pourtant avare en contenu avec douze cartes, une vingtaine de modes de jeu, trente cinq armes et près d'une centaine de variantes. Introduites par Advanced Warfare, les variantes d'armes sont de retour et peuvent désormais être fabriquées grâce à une monnaie in-game. Même si ces dernières mettent sérieusement à l'épreuve l'équilibre du jeu, le système a au moins l'avantage d'offrir une alternative à l'achat de largages de ravitaillements, ce qui n'était pas le cas il y a deux ans. Mais revenons à nos moutons, Infinity Ward reprend la plupart des modes de jeu classiques de la série et y ajoute deux de ses créations : le defender et la ligne de front. Des nouveautés divertissantes mais qui manquent de profondeur et qui ne devraient pas marquer l'histoire de la franchise. Du côté des cartes, on alterne le très bon et le plus mauvais, mention spéciale à Mayday qui risque de devenir l'un des théâtres récurrents des joutes esportives de IW. La plupart des zones de jeu respectent le traditionnel schéma de construction à trois voies de la franchise. Petit bémol sur Genesis, un énième remake de Dome et Strikezone duquel on se serait bien passé, surtout dans certains modes de jeu, pas du tout adaptés à la construction étriquée et minimaliste de cette carte.

Côté gameplay, Infinity Ward reprend la mécanique des Spécialistes apportée par Treyarch l'an dernier avec ses Armures de Combat. Plus de 50 possibilités s'offrent désormais au joueur pour trouver son combattant idéal selon la situation à laquelle il fait face. Le système de mouvements est calqué sur celui de Black Ops 3 alors que le look, le ressenti des armes et la physique du personnage ressemblent plutôt à ce que l'on a vu sur Ghosts. Globalement, malgré la rapidité des déplacements, les gunfights manquent un poil de nervosité, ingrédient essentiel de tout bon Call of Duty à nos yeux.

 

Chez Millenium vous le savez, on aime l(e) eSport et force est de constater que le mode multijoueur de Infinite Warfare en manque au moment où nous écrivons ces lignes. Avides de compétition et de mode ligue ? Vous ne trouverez qu'une playlist compétitive en 4v4 à vous mettre sous la dent au lancement du jeu. Pas de ligue, pas de rangs, pas de classement, espérons que cela soit amené à bouger dans les prochaines semaines et avec l'arrivée de la COD World League.

En soit, le multijoueur de Infinite Warfare n'est pas un mauvais multi, il manque surtout cruellement d'identité. Le jeu reprend bon nombre des mécaniques qui ont marché chez ses prédécesseurs, ce qui n'est pas un tord mais les nouveautés ne crèvent pas l'écran et on se retrouve avec un Call of Duty un poil trop lisse cette année. Alors que la campagne et le Zombie ont osé, le multi s'est contenté de faire bien. L'ambiance est assez terne, ça manque de pêche dans certains duels mais le contenu est là et c'est un peu l'impression globale que nous avons de cet opus, place au bilan.

 

Infinite Warfare propose une belle quantité de contenu et c'est ce qui fait sa force. Le mode solo comporte un arc principal dans la veine des précédents opus mais propose également un joli panel de missions secondaires qui exploitent habilement toutes les subtilités du gameplay spatial. Entaché par un Kit Harrington fantomatique et qui n'apporte finalement pas grand chose au récit, la campagne reste une des bonnes surprises de cette année. Le mode Zombies in Spaceland est une grande réussite au niveau de son ambiance et de son gameplay, sa force est son accessibilité, son intérêt réside dans sa profondeur. C'est côté multijoueur que le bât blesse, Infinite Warfare se contente de reprendre les bonnes idées des trois dernières années mais manque un poil d'identité et d'idées neuves pour tendre vers l'excellence de son prédécesseur.

Les plus et les moins

Les héros du solo, bien introduits et attachants Le méchant du mode solo,
sous traité
La musique du mode campagne, superbe Un multi qui manque d'originalité
Les missions secondaires,
oui vous avez bien lu
Les variantes en multi, fun, mais qui
nuisent à l'équilibre du jeu
Le mode Zombies, son ambiance 80's
et son accessibilité
Où est l'eSport ?
Beaucoup de contenu, des dizaines
d'heures de jeu en perspective
   
Une belle palette de modes en multi    

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