Test de Yo-kai Watch 2
Si vous avez des enfants ou des neveux/nièces, ou si vous êtes vous-même un enfant, vous n'avez pas pu passer à côté de Yo-Kai Watch. Venu tout droit du Japon où la licence a déjà un jeu d'avance, les Yo-Kai ont envahi les travées des supermarchés. Le marketing qui les accompagne, à l'image de celui qui accompagne les célèbres Pokémons, est pour le moins agressif : mangas, série télé, jeux vidéo, goodies, etc., les esprits farceurs nippons se déclinent à l'infini. Fer de lance du phénomène Yo-Kai Watch, le premier jeu vidéo est sorti en Europe en 2016 et a parfaitement rencontré son public. Cette année, Level-5 et Nintendo présentent Yo-Kai Watch 2, la suite directe du premier. Une nouvelle fois à l'image de leurs cousins les Pokémons, ce nouvel épisode est décliné en deux versions : Esprits Farceurs et Fantômes Bouffis. Alors, Yo-Kai Watch 2 rencontrera-t-il le même succès que son aîné ? C'est ce que nous avons voulu savoir.
Yokai Watch 2 - Trailer
Fiche du jeu |
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Titre du jeu : Yo-kai Watch 2 Genre : RPG Développeur : Level-5 Éditeur : Nintendo Plateforme : 3DS Date de sortie : 7 avril 2017 Prix : 39,99€ |
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Un pas en arrière, deux pas en avant
Yo-Kai Watch nous racontait l'histoire d'un jeune garçon, Nathan Adams, qui entrait en possession d'une montre un peu magique, la Yo-Kai Watch justement. Celle-ci lui a permis de découvrir tout un monde caché, celui des Yo-Kai. Ce sont des esprits issus du folklore japonais auxquels on attribue tout un tas de désagréments quotidiens, comme une voiture qui ne démarre pas, une pendule qui s'arrête, un magasin perpétuellement déserté par les clients, etc. Grâce à sa montre, le héros est désormais capable de les repérer, d'en faire des alliés et de les entraîner afin de se battre contre d'autres Yo-Kai. De combat en combat, ils deviennent de plus en plus puissants, permettant ainsi à Nathan de se confronter à des adversaires de plus en plus coriaces. Toute ressemblance avec une autre licence vidéo-ludique n'est peut-être pas complètement fortuite.
Suite directe du premier épisode, Yo-Kai Watch 2 débute par une pirouette scénaristique : Nathan se fait voler sa montre par deux esprits malfaisants et par la même, perd la mémoire. Du coup on retrouve la même introduction à très peu de choses près que dans le premier épisode. Nathan récupère une montre, apprend à quoi elle sert, comment s'en servir, puis fait la (re-)connaissance de Whisper et Jibanyan, les deux Yo-Kai qui lui servent de guides durant les premières heures de jeu. On en vient à un moment à se demander si le jeu va décoller ou s'il va rester strictement identique au premier.
Il y a beaucoup de choses à trimbaler dans Yo-Kai Watch 2.
Une histoire mise à jour
Heureusement, les développeurs de Level-5 ont ajouté du contenu. L'histoire est plus longue et plus complète. Grâce à un Yo-Kai spécial, notre héros et ses deux acolytes vont pouvoir voyager dans le passé pour en apprendre davantage au sujet des montres. Cela va aussi être l'occasion de multiplier les quêtes secondaires. Non pas que le jeu en manque. Si elles sont parfois amusantes, la plupart ne sont en fait que des quêtes Fedex vite lassantes. Même la quête principale n'y échappe pas. Quand l'horloger demande de récupérer une pièce afin d'améliorer la montre, puis se rappelle au moment où on lui rapporte qu'il a aussi besoin d'un outil, c'est rageant. D'autant plus que la carte s'est considérablement agrandie. Au point qu'il faut désormais prendre un train pour se déplacer de ville en ville. C'est peut-être une bonne idée sur le papier, mais c'est long, très long parce qu'on ne peut pas couper ces passages en train. Il faudra vite trouver et débloquer le Yo-Kai miroir, Télémir, afin de se déplacer plus vite grâce à la téléportation.
Au gré de ses pérégrinations, on croise le chemin de nombreux Yo-Kai auxquels se confronter et de nombreuses bestioles à attraper. Grâce à son filet à papillons, Nathan peut tenter de capturer des insectes plus ou moins rares, certains faisant d'ailleurs l'objet de quêtes secondaires. Si on les ajoute aux Yo-Kai à trouver, dont le nombre a été porté à 450 (220 pour le 1), les joueurs atteints de "collectionnite aiguë" vont être aux anges.
Le train, à lui de vous faire préférer les portails de téléportation.
Un système de combat et des graphismes revus
À chaque fois que l'on repère un Yo-Kai grâce au radar de sa montre, il y a confrontation entre lui et ceux qui font partie de son équipe. Exactement comme dans le premier épisode, on retrouve côté écran tactile la roue sur laquelle sont placés ses Yo-Kai. Ceux placés en haut sont ceux qui se battent, tandis que les autres sont en réserve. On peut tourner la roue afin de varier la position des combattants et l'ordre dans lequel ils attaquent. Encore comme dans Yo-Kai Watch 1, on déclenche l'attaque puissante d'un Yo-Kai, son Âmultime, via un mini-jeu. Ceux-ci sont aussi vite redondants. On retrouve par ailleurs les trois boutons pour cibler un adversaire en particulier, pour soigner un Yo-Kai sonné et pour utiliser un objet. Rien de bien nouveau en apparence dans le système de combat, si ce n'est l'ajout du mode Zéro qui permet d'améliorer l'Âmultime en sacrifiant de l'énergie. Puissant, il est cependant à utiliser avec parcimonie. Chaque attaque déclenche une petite cinématique et c'est avec plaisir que l'on retrouve la Fureur du Chaton.
Les graphismes de très bonne qualité semblent tirer la quintessence de la puissance de la console. Le jeu est clairement dans le haut du panier question animations et l'on retrouve la touche dessin-animé qui va bien. L'humour est très présent et même le joueur de plus de 12 ans se surprendra à rire ou sourire devant certaines répliques bien senties de l'ami Whisper.
La gestion des combats n'a que peu changé.
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Les plus et les moins |
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Beaux graphismes et belles animations |  |
Manque d'audace par rapport au premier épisode | ||
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De nombreuses quêtes... | |
... mais de trop nombreux allers-retours | ||
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Plus de 450 Yo-Kai à collectionner | |
Système de combat à peine retouché | ||
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Histoire malgré tout prenante et humour omniprésent | |
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