
Alors que les moutures HD d’Epic Mickey 2 ont pour but de faire revivre d’anciennes gloires du dessin animé, Power of Illusion a davantage pour objectif de faire vibrer la fibre nostalgique qui sommeille en chacun de nous en nous proposant ici une suite spirituelle à Castle of Illusion !
Titre : Epic Mickey Power of Illusion
Editeur : Disney Interactive
Développeur : Junction Point
Date de sortie : 21 Novembre 2012
Plateformes : 3DS
Genre : Plate-forme
Castle of Illusion est sorti sur Megadrive en 1990 et fait partie de ces grands jeux Disney auxquels il faut avoir joué au moins une fois dans sa vie, au même titre que Quackshot et Aladdin… Certes, le scénario tenait sur un timbre-poste (la méchante sorcière Mizrabel a kidnappé Minnie et il ne tient qu’à vous d’aller la délivrer) mais le jeu était si coloré et agréable à prendre en main que le plaisir était bel et bien présent !
Dans Epic Mickey Power of Illusion, le Château des Illusions refait surface dans le Monde de la Désolation. Connaissant déjà les lieux, Mickey répond à l’appel d’Oswald pour aller secourir les toons prisonniers de la vile sorcière.
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Epic Mickey Power of Illusion propose des graphismes 2D d’une finesse irréprochable et de décors somptueux ! La 3D stéréoscopique est donc tout à fait dispensable même si elle permet de mieux apprécier le défilement parallaxe des décors. Les personnages rencontrés au fil des niveaux ne sont pas en reste et sont représentés par de très beaux sprites, malgré quelques ratés comme Belle (La Belle et la Bête, 1991). En règle générale, vous ne rencontrerez aucun toon oublié depuis des décennies mais plutôt des personnages tirés des grands classiques Disney tels que Peter Pan, Alladdin, Blanche-Neige ou bien même Raiponce. Oswald n’est relégué ici qu’au second plan, nous servant juste à débloquer les différentes ailes du château au fur et à mesure que l’on libère les personnages Disney disséminés aux quatre coins du château.
La prise en main du jeu est à la fois simple et intuitive : Y pour effectuer une tornade et blesser les ennemis à portée, B pour sauter et A pour tirer des taches de peinture avec le pinceau. Seul lien avec les moutures « consoles de salon » du jeu, le pinceau propose deux types d’encre : colorant et solvant. Cependant, tirer avec l’une ou l’autre ne changera que le bonus récolté une fois l’ennemi tombé, sans possibilité de l’apprivoiser pour en faire un allié temporaire. Mais alors, pourquoi proposer deux différents types d’encre ?
Alors que le jeu se déroule sur l’écran du haut, l’écran du bas sert à proposer une carte du niveau dans lequel évolue Mickey. De temps en temps, des plates-formes sont visibles sur l’écran du bas alors qu’elles n’existent pas sur l’écran du haut. Il vous faut alors vous armer de votre stylet et, à la manière d’un Okami (ou d’un Art Academy, au choix), vous devez dessiner les contours de la plate-forme manquante pour la faire apparaitre ! A l’inverse, si un bloc vous gène pour progresser, il vous faudra alors l’asperger de solvant pour le faire disparaitre.
Le principe est plutôt bon mais cela hache un peu le rythme du jeu, surtout lors des combats contre les boss. De plus, on manque rarement de peinture donc il est inutile de l’économiser… dommage !

Outre le contexte du jeu, de nombreuses références à Castle of Illusion jalonnent l’aventure pour le plus grand bonheur des fans. Les petits coups de fesses répondent évidemment à l’appel (appuyez à nouveau sur B en plein saut) ainsi que ce petit bruit horripilant quand Mickey se cogne la tête en sautant. Mais alors, à qui s’adresse ce jeu : les nostalgiques ou bien les enfants ? En effet, la difficulté est si basse pour les gamers expérimentés que nous sommes devenus pour que le jeu nous résiste plus de cinq heures, tandis que les enfants seront rebutés par la quantité astronomiques de dialogues non doublés. En effet, les quêtes se résument généralement à parler aux différents personnages libérés dans les niveaux mais les dialogues sont bien trop longs, et sont généralement peu intéressants.
| Esthétique |
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| Ambiance |
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| Jouabilité |
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| Originalité | - |
| Durée de vie | - |
| Plaisir de jeu | - |
| Regame | - |
À nouveau, ce Epic Mickey Power of Illusion promettait d’être excellent en nous proposant une suite spirituelle à Castle of Illusion, jeu mythique de l’ère Megadrive. Malheureusement, le jeu ne sait pas à qui s’adresser en proposant une aventure trop simple pour les joueurs expérimentés mais trop lourde pour les jeunes joueurs… Un jeu à réserver aux amoureux de Disney et aux plus nostalgiques d’entre nous !
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Médaille de bronze. Un jeu très moyen qui plaira avant tout aux fans du genre, les autres se tourneront vers un jeu plus abouti.
Légende :
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Tampon d'approbation. Défini que le jeu répond aux critères cités ci-dessus.
Médaille de Platine. La récompense ultime ! Un must have, ne vous posez pas de question et foncez.
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Médaille d'Or. Un très bon jeu qui regorge de nombreuses qualités. Une valeur sûre dans le genre !![]()
Médaille d'argent. Un bon jeu, souffrant de quelques défauts qui entache sa qualité.
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Médaille de bronze. Un jeu très moyen qui plaira avant tout aux fans du genre, les autres se tourneront vers un jeu plus abouti.
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Médaille rouillée. Un jeu mauvais, à ne posséder qu'en cas d'extrême nécessité... Et encore !![]()
Médaille moisie. Fuyyyyyyyyezzzzz !!! Pauvres fous !
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Tampon Hardcore Gamer : Un jeu offrant suffisamment de challenge pour tenir en haleine les joueurs hardcore.
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Tampon Casual Gamer : Un jeu proposant des défis "intermédiaires" qui ravira les Casual Gamers.




