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Divinity : Dragon Commander - Présentation Divinity DC et OS

Présentation Divinity DC et OS
Divinity : Dragon Commander
  • Introduction
  • Divinity : Original Sin
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Swen Vincke, directeur de Larian Studio, commence par nous expliquer le jeu ainsi que son principe avant de commenter en direct une partie se jouant quelques PC plus loin par l'un de ses collaborateurs.

Celui-ci commence par nous dire que le jeu se présente sous la forme d'un STR mâtiné d'éléments RPG se jouant au tour par tour et disposant d'une campagne dynamique. A chaque tour, il faudra gérer son empire en s'occupant des problèmes internes, attaquer des pays à la façon du jeu de plateau RISK et diriger ses troupes en vue STR. Le jeu proposera un mode solo ainsi qu'un mode multi.

En terme de scénario, le joueur incarne un jeune Dragon Knight, fils illégitime de l'empereur récemment mort, qui devra alors tout faire pour réunir le royaume malgré la guerre de succession fratricide qui y fait rage.

La présentation commence alors dès le sixième tour de jeu et le joueur est déjà sommé par son maître Maxos de se marier afin de renforcer les liens diplomatiques avec les différentes factions que propose le jeu. On décide de reporter cela à plus tard quand nos conseillers nous font part d'un problème grave qui secoue le royaume : un villageois semble avoir tué un voleur alors qu'il était entré illégalement dans sa maison. A nous de trouver quelle sentence appliquer : soit le villageois avait parfaitement le droit de le faire car il ne s'agissait que d'auto-défense, soit on le fait condamner pour meurtre. Chacun de nos conseillers (un par race, c'est à dire Homme-Lézard, Elfe, Nain et Undead) nous donne alors son avis pour nous guider dans notre choix mais nous avions tout de même décidé de ne pas condamner le pauvre villageois.

Outre l'aspect social plus ou moins discutable de la chose, ces phases permettent d'augmenter notre cote de popularité auprès des différentes races, ce qui aura pour conséquence de débloquer des upgrades pour nos armées. Par exemple, les Elfes donnent accès à des upgrades défensives tandis que les Undeads donnent plutôt des avantages en terme de production d'unités sur le terrain. Il s'agit donc d'une phase très importante à ne pas sous estimer sous peine de vite se retrouver dépassé par l'ennemi.

 

Trailer de gameplay

 

Place ensuite aux cartes tactiques pour déplacer nos troupes sur le terrain. A la façon du jeu de plateau RISK, le joueur doit bouger ses unités pour conquérir de nouveaux territoires ou produire de nouveaux escadrons. Si deux escadrons de camps adverses se croisent sur cette carte, la résolution du combat se fera en vue STR mais nous y reviendront plus tard.

Au tour suivant, Maxos nous somme de choisir notre épouse sur le champ. Nous avons le choix entre une Femme-Lézarde, une Naine qui rêve de tuer son père (risquant ainsi d'anéantir vos tentatives de vous faire bien voir auprès des Nains si elle arrive à ses fins), une Elfe et une Undead qui souhaite revenir à la vie.

Au cours de cette brève présentation, Swen Vincke a tenu à nous faire comprendre que les possibilités de situations dans ce jeu sont quasi infinies, si bien que chaque partie sera unique.

Place maintenant à la démonstration souris en main. Nous prenons place derrière les ordinateurs préparés à cet effet pour du 2C2. Alors que l'on s'apprête à déployer nos unités sur la carte tactique, David Walrgrave, producteur du jeu, nous explique les contrôles ainsi que des conseils pour battre nos adversaires. Dès le premier tour, trois de nos escadrons croisent ceux de l'adversaire : il est temps de faire honneur à la maison Millenium !

Chaque joueur commence la bataille avec un certain nombre d'unité qui dépendent du nombre d'escouades qui se sont croisés. Il démarre avec deux bâtiments, l'un lui assurant un revenu régulier et l'autre lui permettant de produire des unités. En fait, chaque pays dispose d'un nombre fixe de population, seule ressource du jeu. Certaines unités coûtent 5 de population, d'autres 10 en fonction de leur force et plus vous possédez de centres de recrutement, plus vous « récoltez » cette ressource rapidement. Un fois les unités créées, on peut les lancer à la conquête d'autres bâtiments, neutres ou ennemis, ou bien les envoyer défaire les unités adverses. Chaque joueur a également la possibilité d'invoquer un dragon (propulsé par jet-pack sinon c'est pas drôle) et d'attaquer ainsi manuellement les unités, bâtiments ou dragons adverses.

 

Durant cette présentation de près de deux heures, Dragon Commander nous est apparu très beau, coloré, profond et très fluide. La diversité des situations comme celles présentées en première partie assurera à terme une bonne rejouabilité si l'on souhaite découvrir les innombrables possibilités que l'on nous promet. Cependant, on ne peut s'empêcher de penser qu'il ne s'agit pas vraiment d'une campagne solo mais plutôt de parties rapides. Le but du joueur à terme est de reconquérir tous les territoires de la map sans qu'il se sente obligé de faire quoique ce soit. La campagne solo ne risque-t-elle pas de paraître trop décousue ou bien sans intérêt ? Le véritable intérêt du jeu se cache-t-il dans le mode multi ? Là encore, rien n'est moins sûr.

Le champ de bataille est complètement anarchique et aucune unité ne semble être spécifiquement créée pour contrer une autre unité. De ce que nous avons pu en voir, il semblerait que le jeu consiste à assembler la plus grande armée possible afin de la balancer contre l'adversaire sans réelle dimension stratégique. La caméra 3D libre offre de beaux panoramas mais on ne voit pas grand chose au final tant l'action est confuse : on passe notre temps à chercher nos unités ou bien les bases adverses... Le dragon quant à lui est complètement cheaté car permet de détruire les unités ennemis en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Certes chaque joueur dispose du même dragon ce qui rétablit la balance mais il est quand même rageant de constater qu'au final, les unités ne servent à rien, sans compter qu'il est impossible de les contrôler alors que l'on chevauche notre dragon. Il n'est donc pas rare qu'après avoir invoqué notre dragon, on cherche nos unités pour finalement constater que celles-ci ont agit de leur propre chef en allant attaquer la base ennemi un par un alors que vous vouliez vous constituer une grosse armée...

 

 

Vous l'aurez sans doute compris par ces quelques lignes mais notre avis sur Divinity : Dragon Commander est plutôt mitigé. Le jeu propose actuellement des tas de possibilités mais semble s'être dispersé au cours de son développement. Attendons cependant le jeu définitif avant de nous forger notre avis, étant donné que nous n'avions à disposition qu'une version preview.

Notez finalement que le jeu est prévu pour juin-juillet de cette année.

 

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