Bonjour et bienvenue dans cette toute nouvelle chronique cinéma, qui paraîtra tous les vendredis. Le but ici est de vous faire (re)découvrir un nanar par semaine. Mais pourquoi des nanars ? Et puis d'abord, qu'est-ce qu'un nanar ?
Le nanar est un film tellement mauvais et mal réalisé qu'il en devient drôle à regarder. Cependant le terme de nanar n'est pas péjoratif, ce type de film étant devenu un sous-genre du cinéma, reconnu et considéré comme tel.
NDLR : La chronique, par souci esthétique nécessite la publication de screenshots peu adaptés au jeune public, comportant requins, hémoglobine et mauvais acteurs.
Sharknado est un téléfilm réalisé par Anthony C. Ferrante et produit par The Asylum. Il est diffusé pour la première fois aux Etats-Unis par la chaîne Syfy (qui diffuse au minimum 95% des nanars modernes).
Des tornades et des requins, ça fait des Tornarequins. Logique.
Le scénario est assez simple, l'action a lieu à Los Angeles de nos jours. Une tornade se forme au large du Mexique et fait donc fuir des centaines de milliards de requins (au moins) vers les côtes américaines. Les requins déferlent donc alors en masse sur Los Angeles massacrant sans pitié les baigneurs. Nous suivons alors les péripéties de Fin Shepard, le bon papa qui veut sauver ses enfants et qui est encore amoureux de son ex-femme, Nova la serveuse amoureuse qui cache un lourd passé empli de mystère, Georges le bon pote bronzé qui sert pas à grand chose à part faire des blagues et une autre bonne dizaine de personnages qui mourront quasiment tous de toutes façons.
Ah oui finesse scénaristique. Les requins sont aspirés par les tornades et sont bombardés dans la ville envahissant, logiquement, les canalisations, les piscines et les rues.
Requin-marteau dans ta face !