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Les temps forts de l'année - Bilan de 2014 sur StarCraft II

Bilan de 2014 sur StarCraft II
Les temps forts de l'année
  • Introduction
  • Flops de l'année
  • Une année en France
  • L'année des Millenium
  • Les meilleures parties
  • Awards
16

Si l’année 2013 avait été décevante dans l’ensemble - la faute à un système WCS qui d’une part entraînera une migration massive des Coréens vers l’Europe et l’Amérique, et qui d’autre part étouffera de par son omniprésence chaotique les tournois tiers comme les DreamHack ou les IEM - l’année 2014 avait été placée sous le signe du changement.

D’abord, Blizzard libérait du joug des WCS (principalement sur la forme, puisque toujours intégré au circuit) la sacro-sainte GSL, explosant ainsi le frustrant plafond des 20 000 $ réservés au gagnant et le passant à 66 000 $. Avec cela, un region lock partiel sera mis en place : seule une phase de qualification Wildcard permettrait aux Coréens étrangers de se qualifier dans une région. Le but était de limiter la présence des Coréens et laisser une chance aux Foreigners de briller.

En cette fin d’année, nul besoin de tergiverser pour constater que le bilan est sans appel : c’est un échec. Bien qu’un Foreigner soit parvenu à remporter un tournoi majeur cette année (en la personne de Sen), les Global Finals ne se sont joués qu’entre représentants du Pays du Matin Calme. Situation pire que l’année dernière où NaNiwa était parvenu tant bien que mal à représenter le drapeau de la Foreignie, et révélateur de mesures bien trop molles de la part de la firme d’Anaheim. Retour sur une année marquée par des hauts, mais aussi des bas.

 

 

 

Des tournois marquants


2014 n’a pas été une catastrophe pour autant : les phases de qualification pour les Challenger Leagues, les matchs de Challenger Leagues et les phases de Premier Leagues étaient suffisamment bien aérées pour permettre à la triade DreamHack/IEM/Red Bull Battle Grounds de pouvoir tirer leur épingle du jeu. Le niveau général n’aura jamais été aussi haut dans ces tournois et ça n’a pas été pour nous déplaire.

On retiendra de ces compétitions les dominations Protoss en début d’année (dont Zest sera le fer de lance) puis Terran (entamé dès l’été par TaeJa, évidemment) avant de tendre vers un relatif équilibre en dernier trimestre, où Solar et Life auront su hisser haut le drapeau du Swarm, et redonner des couleurs aux disciples de Kerrigan, globalement ternes sur l’ensemble de l’année (nous le verrons plus loin). Si les IEM Cologne ont offert un spectacle remarquable, les IEM Katowice auront quant à eux marqué l’année grâce une répartition du cash-prize pour le moins originale, le fameux winner-takes-it-all : tout pour le gagnant, rien pour le perdant. Le sujet avait beaucoup fait débat à l’époque. Jugé irrespectueux pour certains, le « 100 000 pour l’un, 0 pour l’autre » avait tout de même particulièrement suscité la hype, et étant donné le caractère exceptionnel de la chose, les critiques se sont tues finalement assez rapidement.

Esportivement parlant, quelques mois après sa victoire aux WCS Global Finals où sOs remporta 100 000 $, ce dernier réitèrera l’exploit à Katowice face à un herO au fond du gouffre. Ce deuxième chèque à six chiffres lui vaudra le surnom de $O$, surnom qui ressortira tout dernièrement après sa victoire finale en Hot6ix Cup (n’empochant « que » 18 000 $).

 

herO se souviendra longtemps de cette finale


Royal roader de la saison 1 de la GSL, Zest confirmera son statut de Très Grand lors de la GSL Global Championship en éliminant PartinG en finale, tandis que Life remportera son premier titre depuis les IEM New-York en 2013, lors de la DreamHack Bucarest face à Impact.

Comme si le fait d’avoir trois représentants d’Aïur comme gagnant de chacune des régions WCS (saison 2) n’étaient déjà pas assez symptomatique de l’état du metagame, la ridicule domination Protoss en cette période de l’année atteint son paroxysme lorsque le joueur de la région Amérique, Pigbaby, sort de nulle part et remporte le titre au nez et à la barbe de TaeJa, HyuN, puis Bomber, laissant un goût pour le moins amer à ses opposants, ainsi qu’à des spectateurs désabusés.

 

Réactions à chaud après leurs défaites respectives face à Pigbaby.

 

Face à une telle mainmise, un joueur résiste encore et toujours à l’envahisseur, c’est TaeJa. Malgré sa défaite face à Pigbaby en WCS (que l’on pourrait aussi beaucoup imputer au joueur Terran qui a pour habitude de se ramasser en compétition préparée), il s’agit encore du seul joueur en cette période de domination qui arrivera à ramasser des titres. D’abord en HomeStory Cup où il écrase MC 4 à 0 ; puis en DreamHack Summer, où six joueurs sur huit en quarts de finale étaient Protoss, et réalise l’exploit de ne pas perdre une seule carte du tournoi.

Le vent semble tourner. Alors que le Terran Liquid ramasse son troisième titre en moins de deux mois, la saison estivale (et bien plus encore) sera à dominante bleue, bleue comme les hématomes reçus par des joueurs du calibre de soO, Solar ou Zest. Sur seize compétitions, onze seront remportées par des représentants du Dominion. Bomber (trois fois), MMA (deux fois), Polt, INnoVation et même Flash auront donné bien du fil à retordre à leurs opposants et l’omniprésent marais verdoyant n’est alors plus qu’un lointain souvenir, nettoyé par un océan azur.

Faute d’océan, c’est sur la rivière Han que la Proleague posera sa scène, flottante, pour ses playoffs opposant KT Rolster à SK Telecom T1. Dans une atmosphère absolument phénoménale, le match ne sera finalement pas des plus serrés, et les hommes de Zest ne feront qu’une bouchée de l’équipe affiliée au sponsor de la compétition en s’imposant 4 à 2.

 

La scène flottante des finales de la Proleague 2014.

 

 

La parenthèse Nation Wars


Nous sommes à la fin de l’été lorsque O’Gaming, au terme d’une campagne de crowdfunding rondement menée, organise la finale « bonus » de son événement en partie financée par la communauté : la deuxième édition des Nation Wars. La Norvège, tenante du titre, allait affronter des représentants de la Corée-du-Sud (sorte de boss de fin) après avoir, sans trop forcé, mit un taquet à chacun de ses précédents adversaires. Petit retour en arrière ...

En ligne, les coéquipiers de TargA (capitaine) s’étaient défaits des Pays-Bas et de la Suède, leur assurant une place pour le Trianon de Paris, chemin également suivi par nos valeureux Français.

Le 26 juillet, les deux nations vont toutefois connaître un destin différent. Dans ce fabuleux théâtre typique parisien, le jeune joueur norvégien Eiki conquerra la foule de Paris venue en masse, dans une ambiance à couper le souffle où, à lui seul, il éliminera la Pologne. La France connaîtra également le même phénomène de one-man army, mais devra quant à elle le subir, MajOr ne faisant qu’une bouchée de nos représentants nationaux. Légèrement refroidi par cette peignée, le public ne perdra pas pour autant la voix et continuera de plus belle pour le match de la troisième place, qui sera cette fois bel et bien remportée par le trio Dayshi/Stephano/Lilbow, de quoi mettre un peu de baume au cœur.

 

Le public au rendez-vous pour ces Nation Wars 2.

 

La finale entre la Norvège et le Mexique se terminera sur une rencontre au sommet, attendue, entre Snute et MajOr au terme de laquelle le joueur Norvégien, aidé par un fungal dévastateur, donnera la victoire à son équipe. Bien animée, réalisée, et emmenée par un public enthousiaste, bien loin des tristes zombies de certaines DreamHack ou IEM, la soirée et globalement l’événement furent un véritable succès.

Ce qui nous ramène à ce qui devait être la cerise sur le gâteau de ces NationWars : le match de la Norvège face à la Corée. Bien trop éloigné du Trianon dans le temps, le soufflé était retombé, et la hype autour de cette rencontre effacée. Le match en lui-même était en revanche des plus intéressants malgré un départ décevant. Si l’on attendait Snute en sauveur, ce sera finalement TargA qui fera le spectacle, parvenant à se défaire de Life puis de MC, mais Jaedong remettra le train sur les rails et la Corée-du-Sud, logiquement, s’imposera 5 à 3.

 

 

Une fin d'année explosive


Les dernières compétitions de l’année se comptent désormais sur le bout des doigts. Tandis que le pauvre soO connaîtra une cinquième 2e place, quatrième de l’année, deuxième consécutive (avant celle contre INnoVation en finale de GSL), TaeJa se verra affublé de deux bêtes noires : Flash et Life. Le premier contre qui il perdra une première fois aux IEM Toronto, puis à la HomeStory Cup X, qui fêtait d’ailleurs sa dixième édition ; et l’autre en WCS Global Finals, puis en DreamHack Winter.

 

soO, un (presque) champion désabusé

 

Les WCS Global Finals représentent le point d’orgue de l’année sur StarCraft II, un moment attendu par tous les fans, et un véritable compte à rebours sur fond de quête aux points pour les joueurs. Cette année, tous les joueurs seront Coréens, et Snute – l’espoir foreigner - se retrouvera à la plus mauvaise place, la 17e.

Les favoris on les connaissait : Zest, soO, Bomber, TaeJa et INnoVation. Mais comme souvent sur StarCraft II, rien ne se passe jamais comme prévu. Et si les éliminations de StarDust, MC ou encore jjakji étaient plutôt attendu, voir Zest et soO sorti dès leur premier match l’étaient beaucoup moins. Nous passerons rapidement sur les problèmes techniques qui à eux seuls auraient pu totalement inverser la tendance des matchs (on pense aux rencontres entre herO et Classic, et INnoVation face à TaeJa).

Contre toute attente, c’est bel et bien Life qui damera le pion de chacun de ses adversaires directs, ponctué par une finale à sens unique face à MMA, le jeune Zerg est alors sur le toit du monde.

 

Life profite d'un des plus beaux (le plus beau ?) jour de sa carrière

 

Le prodige de chez StarTale avait impressionné lors de ses victoires en GSL et MLG en 2012/2013, mais son run fantastique s’était arrêté brusquement quelques mois plus tard. Sur le retour avec le plus gros trophée de l’année, il se devait de confirmer, ne serait-ce qu’en DreamHack Winter.

 

 

ForGG au-dessus de tout


Mais c’était sans compter sur un homme qui avait prévu de venir semer la pagaille dans la finale annuelle de la plus grosse LAN au monde. Un joueur qui, venu de très loin, n’avait lui-même sûrement pas prévu de réaliser une telle performance que celle qu'il accomplit ce week-end du 27 novembre 2014. Outsider, challenger, en-dessous des autres, faire-valoir tout au plus, voici ce que l’on a pu entendre ici et là sur la personne qui illustrera NOTRE moment fort de l’année : Park « ForGG » Ji Su.

À moins que vous ne viviez dans une cave ou pire, dans la Creuse, vous n’avez pas pu passer à côté d’un parcours auquel le Terran Millenium ne nous avait jamais habitués. Dès la phase de poules, les plus pessimistes voyaient ForGG parmi les joueurs sortants. Alors oui il est sorti : premier de son groupe, devant Patience, MC, StarDust et même Solar, un des favoris. Qu’il se qualifie pour l’arbre final n’était objectivement pas une surprise, en revanche en sortir premier était loin d’être écrit.

Mais que dire de la suite ? Que dire de Polt totalement désemparé dans son Bo5 où il s’incline 3-0 en 30 minutes ? Que dire de Life, le favori et champion du monde en titre qui semble faillir sur son ZvT 2-3 face à un banal Koreigner ? Pas grand-chose, les mauvaises langues préfèreront parler de suite d’accidents pour le moment et certains regrettent déjà de perdre l’occasion potentielle de voir un Life vs TaeJa en grande finale.

Tant pis, on s’en contentera en finale du Loser bracket dans laquelle le scénario des Global Finals se répètera : TaeJa ne parviendra toujours pas à passer sa bio contre lequel Life excelle, et le joueur Zerg s’impose à nouveau sur le score de 3 à 2. Le jeune représentant StarTale aura donc droit à une revanche contre ForGG pour la grande finale.

 

Très subjectif, mais sans doute l'image de l'année pour nombre d'entre nous

 

La suite vous la connaissez, grâce à des builds bien sentis et du Bio/Méca léché, le Terran s’imposera 4 à 2 et remportera la DreamHack Winter. « Incroyable, inimaginable, inconcevable, superbe, grandiose, etc. » beaucoup de mots sortiront de la bouche du panel de casters, mais rien de comparable aux larmes qui sortiront des yeux de ForGG, un moment historique pour lui qui, à l’instar de Flash, n’avait rien remporté depuis Brood War.

 

 

Une année de bleu et de vert


En cette fin d’année, la Hot6ix Cup et les IEM San José avaient déjà un pied en 2015 puisque les deux compétitions offraient déjà des points WCS pour la saison suivante. Tandis que sOs rappelle à tout le monde que ses builds exotiques sont toujours à même de faire un massacre en remportant la première, c’est un autre Protoss, herO, qui se charge de ramener le trophée de la compétition signée Intel à la maison en éliminant le favori du tournoi, Rain. On commence l’année comme on la termine, sur des victoires Protoss, la boucle est bouclée. Calmons-nous, point de whine ici, à vrai dire on ne sent pas vraiment d’inquiétude (pas plus) au sein de la communauté, et on peut avancer dans cette nouvelle année assez sereinement : les match-up se sont stabilisés dernièrement et l’équilibre semble être particulièrement respecté pour le moment, ce qui fut loin d’être le cas cette année ...

Trente-cinq. C’est le nombre de Premier Tournaments qui ont été joués cette année et où nombre de joueurs ont croisé le fer. Si l’année a été globalement dominée par les Protoss, puis les Terrans, on ne peut décemment pas en dire autant pour les Zergs dont le salut viendra principalement d’un doublé de Solar, et d’un Life hors-pair sur la fin d’année ; mais le mal est fait.

Sur l’ensemble de l’année, 15 titres auront été glanés par les Protoss (répartis sur 11 joueurs différents), 12 répartis sur 7 pour les Terrans, et 8 seulement pour les Zergs, sur 6 joueurs.

 

 

Beaucoup de paramètres rentrent en compte évidemment : les cartes principalement, mais aussi des détails d’équilibrage qui, cumulés, peuvent clairement faire pencher la balance. La partie de ping-pong, il faut l’avouer, s’est surtout jouée entre les Protoss et Terrans : nerfs du Time Warp par-ci, buffs de la Mine par-là, et les Zergs, qui n’ont eu que les miettes semblent être les vrais perdants de l’histoire, condamnés à n’être que le simple spectateur, parfois trouble-fête mais bien souvent réduit à tenir la chandelle.

 

 

Alors il faut bien le reconnaître, sur la fin de l’année tout ça s’est un peu stabilisé et laisse entrevoir un avenir plus homogène, touchons du bois.

 

 

Des chiffres en baisse


Gardons nos paluches sur ledit bois car cette année n’a pas été toute rose non plus si l’on s’en réfère au nombre de viewers sur les différentes compétitions. Si au niveau des pics d’audiences, les Global Finals et les finales des WCS Amérique Saison 3 auront obtenu un meilleur score que l’année passée, le reste du bilan est assez mauvais. On le savait certes, alors plutôt que de taper sur un cadavre, ‘paraît que les images valent mieux qu’un long discours ...

 

 

*Source : Fuzic.nl - Chiffres portant sur le nombre de viewers sur StarCraft 2, toute plate-forme de streaming confondu

 

Encore une fois un certain nombre de facteurs peuvent rentrer en jeu dans cette baisse généralisée : lassitude globale des joueurs et des amateurs, omniprésence gerbante des Swarm Hosts, vampirisation du jeu par une seule race (Protoss, puis Terran), sortie de Hearthstone, alpha de Heroes of the Storm dans une moindre mesure (pour le moment), etc. Peut-on espérer une amélioration pour l’année à venir ? Là n’est pas vraiment l’objet de l’article, mais m’est avis qu’il n’est pas fou de penser que la baisse va soit continuer, soit se stabiliser au moins jusqu’à l’arrivée de Legacy of the Void. L’extension va-t-elle à elle seule renverser la tendance ? Rien n’est moins sûr.

 

 

Ça s'en va et ça revient.


Chaque année dispose de son lot de va-et-vient, de mouvements en tous genres, de transferts, de départs-à-la-retraite-mais-en-fait-je-reviens, et 2014 n’a pas fait exception. Le premier gros chamboulement de l’année intervient dès janvier avec la dissolution de l’eSF. Loin d’être une surprise, étant donné que bien des signes avant-coureurs laissent présager d’une telle fin, la fédération coréenne se retrouvera être le grand perdant de sa rivalité avec l’ogre KeSPA, après avoir laisser filer les équipes Prime, MVP et IM au profit de l’ennemi quelques mois plus tôt.

Si 2013 avait vu le départ de Stephano de la scène internationale, un autre joueur s’était également éclipsé, pour un tout autre jeu, League of Legends, il s’agit de MarineKing.

 

 

Or c’est en février 2014, soit quatre mois après son départ officiel, que le prodige Terran a décidé de revenir sur le devant de la scène par la petite porte ... Très discret depuis le début de l’année, il a fait un remarquable parcours tout dernièrement notamment en se hissant en finale de la Hot6ix Cup, et en parvenant à se qualifier à la fois pour la SSL et la GSL 2015 qu’il n’avait plus connu depuis la première saison 2013. Intégré dès le départ chez son équipe de cœur, Prime, avant de rejoindre finalement MVP en août qui avait subi un remaniement en profondeur quelques jours plus tôt.

En effet, dans le cadre d’une restructuration avec en ligne de mire la prochaine Proleague, l’équipe avait souhaité bon vent à *inspire fort* aLive, Billowy, Dream, DongRaeGu, hyvaa, KeeN, Shine, Sniper, Super, Swagger et TAiLS ; lesquels ont été remplacés, entre autres, par Center, Symbol, YongHwa et LosirA. Autre équipe à subir un turnover : Incredible Miracle. La structure, créée notamment par NesTea et LosirA il y a quelques années, voit ainsi son noyau dur composé de Trap, Squirtle, YongHwa, ByuL et surtout Mvp - véritable légende sur StarCraft II - se dissoudre, laissant présager un avenir plutôt sombre pour la team, aujourd'hui sans le moindre joueur actif.

Sans aller forcément à l’autre bout du monde, s’il y a bien un départ en retraite à signaler cette année (et qui va sûrement se transformer en retour dans les mois qui viennent) c’est bien celui de NaNiwa. Le subversif joueur suédois, lassé par le jeu (et en particulier des Swarm Hosts), s’était en effet retiré de la scène peu après (en fait, avant, techniquement) sa réaction de diva aux IEM Katowice. Nous aimons certes le détester mais entendons-nous bien, le meilleur joueur foreigner de l’ère post-Stephano, si confirmation de son retour il y a, devrait globalement faire plus de bien que de mal à la scène StarCraft II.

 

NaNiwa, tournant le dos aux IEM, sa carrière, et au public ... pour un temps

 

 

Legacy of the Void : Et la lumière fut ?


StarCraft II n’est certes pas dans une forme olympique (#daedgaem), la faute à de nombreux éléments vus précédemment, on ne va pas y revenir. Alors il fallait quelque chose de fort pour redonner de l’espoir à la communauté, quelque chose qui donne envie aux spectateurs de jouer, aux joueurs de continuer, et à la communauté de se renouveler, et de gagner pourquoi pas de nouveaux membres.

Attendu comme le Saint-Rédempteur, le dernier volet du jeu présenté comme une trilogie, Legacy of the Void, a bel et bien été présenté lors de la BlizzCon. Blizzard n’a pas été avare d’annonces et de nouveautés, et frappe fort en faisant du dernier épisode non pas une extension, mais bien un jeu en stand-alone, permettant à tout nouveau joueur de pouvoir y mettre les doigts sans avoir à racheter Wings of Liberty et/ou Heart of the Swarm. Un clair appel du pied aux potentiels nouveaux joueurs.

 

Le sauveur ?

 

Au-delà des nouvelles unités et des modifications apportées à celles existantes (qui sont vraisemblablement totalement différentes à la sortie finale du jeu), les nouveautés viendront également du côté des modes de jeux. Le Mode Archonte d’abord, qui offre une toute nouvelle perspective en permettant à deux joueurs de diriger une seule armée ; les Commandants Alliés, permettant, dans le contexte d’une carte, de faire évoluer un héros à la sauce WarCraft III, et avec la possibilité de faire évoluer certaines capacités d’un personnage ; et le mode Tournois Automatisés, lui aussi inspiré du précédent RTS de la firme d’Anaheim, ouvrant ainsi la voie à quelque chose qui manquait cruellement dans un jeu aussi compétitif.

Le passage annoncé à 12 drones au départ et une réduction de la quantité de minerai disponible par pack était également un gros coup de pied dans la meta, mais avec le pas en arrière tout récent de Blizzard, on en vient à se demander si l’on ne va pas là droit vers une déception ... Les développeurs du RTS ont tout intérêt à mettre les balls sur la table s’ils tiennent vraiment à ce que leur bébé se voit insuffler un nouvel élan. Le salut viendra du créateur, c’est à lui de faire aimer son jouet, de (re)donner aux gens l’étincelle. La question est : dans le fond, en ont-ils vraiment envie ?

 

TinkeR

 

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MGG
SE7EN il y a 9 ans

Super boulot des rédacteurs. Comme d'habitude. :)

Hermesio il y a 9 ans

Super recap, merci. Juste pour moi la finale Parting/Flash a la HSC etait incontournable mais bon chacun a son match a ajouter a la liste :)

mol_oko il y a 9 ans

Après avoir revu la partie 9 soO/TRUE le roach/roach de 35mn, ce n'est pas soO qui la gagne, mais TRUE qui la perd comme une chèvre:<br /> <br /> - ne pas sniper la B4 de soO quant elle était gratuite.<br /> - se faire sniper sa B4 alors que son armée de même valeur glande juste à côté (et se retrouver à 0 d'income sur 4 bases).<br /> - arrêter ses upgrades au 2/2 alors qu'il a 5000/2000 en banque.<br /> <br /> C'est mignon de monter à 230 de pop mais si c'est pour faire des erreurs de débutants après... il ne méritait pas d'aller en finale de cette GSL :)

Sägrin il y a 9 ans

Les bulletins sur les joueurs sont très amusants btw, merci June, Azquar et Nepou ! :)

Orange_BuD il y a 9 ans

c'est vrai que soulkey a pas foutu grand chose cette année ;'(<br /> <br /> le palmarès de soO est juste inoui... Life qui confirme , en retard mais il confirme...

Zabi il y a 9 ans

Super article, Merci et gg.

BarnY il y a 9 ans

Pour info, ça n'est pas un TOP 10 à proprement parlé mais plus un Highlight sur 10 grosses games de l'année.

fidji56 il y a 9 ans

Bravo pour cette article.<br /> GG aux rédacteurs

Mun Su il y a 9 ans

Pas vraiment d'accord avec le classement des meilleures game mais bon, quoi qu'il en soit l'article en lui même est énorme, GG !

Beilla il y a 9 ans

J'aurais mis le match soO-Taeja dans le top10 des games joué perso, les deux premières game étaient dingue.

mol_oko il y a 9 ans

Bon classement même si Maru doit être 2x plus fort que MMA en 2014, demi-finale de GSL & 1er au pourcentage de victoires en Proleague c'est 10x mieux que gagner les WCS euro ^^, mais bon il ne l'a pas gagné la Proleague et n'était pas à la Blizzcon où MMA s'est offert une finale, donc je comprends ce choix :)

evenfin il y a 9 ans

J'ai hésité j'avoue. Mais bon tout bon fan de Millenium a forcément vu cette partie, ou la verra grâce au récap de l'année, j'ai trouvé donc inutile de remettre cette partie dans le top 10 et plutôt d'ouvrir vers d'autres parties que nous n'avions pas forcément eu l'occasion de souligner outre-mesure

Dyoss il y a 9 ans

MMA terran le plus populaire? --'

Sägrin il y a 9 ans

Pas de ForGG vs Life dans le top 10 des games de l'année ?!!??<br /> <br /> Très bon article, à part cette énorme erreur !<br /> <br /> Ahhhhrrrrr !? MMA devant Maru/Innovation dans les awards ? D': qui est le criminel qui a écrit ça ?

Traffounet56 il y a 9 ans

Le bilan c'est que SC2 cartonne mais que votre politique de vouloir faire du HS un jeu de compétitions et toutes les heures de stream que vous nous faites manger, tout ca pour nous Lobotomisé avec cette daube: va faire mourrir le seul vrai jeu E-sport qui est SC2 et qui le resterai si vous vous impliquiez un peu plus <br /> Vous voulez sauver SC2, regarder le foot ,les fans ne soutiennent pas seulement un joueur mais son équipe .<br /> Les CLANWARS ,voila la clé de la réussite, des fans qui restent 3/4 h d'affilé sur votre stream a encourager son équipe et pas seulement un joueur. donc Lewellys , tu sais , ta numericable-cup arrete de la faire sur HS et lance la en CLAN WARS sur SC2 /<br /> Bonne journée

pipo59 il y a 9 ans

nice article ^^ , 2015 l’anné pour forgg <3<br /> <br /> sympa les bulletin pour l’équipe de M

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