Interview Invasion eSport

« Participer à l'essor de l'esport »

 

[M] Corto : Qui sont les gens qui ont construit l’équipe Invasion eSport ?

[Invasion eSport] : C’est une aventure qui a rassemblé de nombreuses personnes. Les joueurs amateurs de notre communauté, les premiers joueurs semi-professionnels qui ont accepté de nous faire confiance, nos sponsors bien entendu et enfin nous : les managers. Nous sommes quatre : Cazo, Chef, Sebou et Simple.

 

Quel est votre parcours personnel et d’où vient votre passion pour StarCraft II ?

Sebou est sans doute celui qui a le plus d’expérience dans l’esport. De la même façon, Cazo a été manager d’équipes majeures sur Brood War en France. Leur évolution vers StarCraft II paraît donc naturelle et leur expérience est précieuse à l’équipe. Chef et Simple sont des joueurs plus classiques, passionnés par le jeu et par l’aventure de créer cette structure.

 

DRG est certainement le joueur le plus réputé de l'équipe Invasion eSport.

 

Pourquoi avoir choisi de s’investir dans l’esport ?

Bien sûr nous aimons l’esport. C’est pour cette raison que nous nous sommes retrouvés par hasard dans la même structure multi-jeux. Celle-ci allant fermer ses portes, nous avons décidé de créer une nouvelle équipe. Nos compétences étant complémentaires, la seule difficulté que nous avons eue dans cette prise de décision a été de se mettre d’accord sur un nom :-)

Finalement notre investissement a été de transformer des heures de jeu en heures de gestion de la structure.

 

Invasion eSport peut-elle être vue comme un mécène ou bien a-t-elle des ambitions de rentabilité à court, moyen ou long terme ? Si, oui quelle stratégie l’équipe compte-t-elle suivre ?

Invasion eSport est aujourd’hui une association à but non lucratif. Nous espérons participer à l’essor de l’esport, aider les joueurs à pouvoir en vivre et fournir aux fans toujours plus de fun. Nous ne cherchons en aucun cas à faire des bénéfices pour l’instant, nous nous consacrons uniquement à nos projets et à leurs financements.

Il faut savoir que nous ne nous lançons jamais et ne nous lancerons jamais dans un projet que nous n’avons pas les ressources de financer. Nos stratégies dépendront des projets envisagés mais disons que notre focus reste le financement avant toute action.

 

Super fait des merveilles en SSL cette saison.

 

 

« L’année 2015 est aujourd’hui validée »

 

L’équipe possède à l’heure actuelle deux sponsors officiels : la société LibrIt, une société française proposant des prestations autour de l’open source et l’entreprise suisse Inova Entertainment spécialisée dans les jeux vidéos et les applications pour Smartphone.

Comment concrètement contribuent ces deux entreprises ? Quelle part du budget de l’équipe représente ces contributions ?

D’autres sponsors ont déjà signé un accord. Vous les verrez avant ça sur les nouveaux sweat-shirts des Coréens. Et nous sommes en discussions avancées avec d’autres.

Vous comprendrez qu’il est difficile d’indiquer qui donne quoi et combien : il s’agit de données confidentielles, permettant de négocier plus simplement d’autres contrats de sponsoring, quels que soient les montants. Quoi qu’il en soit, aujourd’hui, la contribution de nos sponsors nous permet d’assurer l’ensemble de nos dépenses. Il s’agit donc de sponsoring tout à fait sérieux.

 

Dans une interview donnée à Aeromi pour le site teamliquid.net, le soutien d’une entreprise familiale a aussi été évoqué : on sait que cette entreprise vend de l’alcool et pour cette raison n’est pas officiellement visible dans la communication de l’équipe.

Est-ce cette entreprise qui représente le soutien principal de l’équipe actuellement ? Quel est son intérêt dans un tel soutien ? Combien de temps s’est-elle engagée à soutenir l’équipe ?

Ce soutien financier a laissé sa place aux autres sponsors. Nous sommes toujours en contact et il continuera de nous soutenir. Son intérêt est assez simple, le dirigeant de la family office aime l’esport mais son métier nécessite une image de marque incompatible avec l’esport.

Alors il réalise des donations à une association, ce qui lui permet dans son pays de déduire la somme de ses impôts tout en étant heureux de participer à l’esport. Nous n’avons pas de contrat sur la durée avec lui.

C’est un passionné, il n’a pas de raison de ne plus aimer l’esport du jour au lendemain... et nous sommes convaincus qu’il nous suivra tant que nous existerons.

 

Le Terran TOP à son apogée en 2011. Il a aujourd'hui tout à prouver.

 

Quelle est la pérennité du modèle économique de l’équipe aujourd’hui ?

L’année 2015 est aujourd’hui validée. Pour le futur, nous basons principalement nos besoins sur le sponsoring : le modèle économique existe depuis des siècles dans le sport, il ne semble pas y avoir de raison pour ne pas s’en inspirer. Nous essayerons également de vendre quelques produits dérivés, ces « bonus » nous permettant quelques dépenses non prévues dans le budget.

 

Les joueurs d’Invasion eSport, au moins les joueurs Coréens, sont payés. Peut-on avoir une idée de leur salaire actuel ? Vivent-ils chez leurs parents ou ont-ils un lieu financé par l’équipe où ils peuvent s’entraîner ensemble ?

Qu’en est-il des joueurs européens de ce point de vue là ?

En Corée, les joueurs sont de véritables passionnés du jeu. Ceci signifie que leur dédommagement financier n’a pas besoin d’être élevé pour qu’ils soient heureux. Nous nous sommes aperçus qu’il était plus coûteux de recruter un Européen qu’un Coréen.

Le dédommagement mensuel pour qu’un Coréen accepte de représenter les couleurs d’une équipe varie en gros entre 50 euros et 3000 euros. Chaque mois le montant qu’ils reçoivent est challengé en fonction des résultats, etc... Certains joueurs nous ont indiqué ne rien vouloir recevoir lors de certaines périodes sans résultats. D’autres ont même demandé à nous rejoindre sans contrepartie.

Cependant, nous réalisons à quel point il est dur de vivre avec de telles sommes. Même avec un petit boulot à côté, la vie à Séoul devient vite chère. KeeN, DRG et Super vivent ensemble dans un appartement commun, ce qui leur permet d'être dans un bon environnement pour développer leurs jeux. GuMiho est hébergé dans la Gaming House de MVP. Enfin, TOP reçoit un dédommagement, indépendant de ses résultats, à cet effet.

Pour les Européens, nos joueurs travaillent à temps plein ou habitent chez leurs parents. Nous nous sommes rapidement efforcés d’aligner leurs dédommagements financiers sur le même niveau que ceux des Coréens. Ce n’est pas toujours simple, mais ils sont tous très compréhensifs et sont contents de faire partie de l’aventure.

Finalement, ce sont les déplacements en LAN les plus difficiles à prévoir. Tous les joueurs veulent y participer. Certains acceptent de ne plus être dédommagés s’ils continuent à pouvoir participer aux LAN, d’autres ne comprennent pas pourquoi tel joueur est envoyé mais pas eux... Nous continuons à réfléchir à de nouveaux leviers financiers à ce niveau, avec quelques idées originales souvent issues des joueurs eux-mêmes.

 

GuMiho et son trophée en GSTL en 2012 après le all-kill de SlayerS-EG en finale. Il fait aujourd'hui un bon début de saison.

 

 

« Nous voulons devenir une équipe référence dans l’esport »

 

Quel est l’objectif principal de l’équipe au niveau esport ?

Nous voulons devenir une équipe référence dans l’esport. Grâce à Millenium et O'Gaming, la France rayonne dans le monde de l’esport. Nous souhaitons apporter notre pierre à l’édifice, de manière un peu différente.

 

Vous avez un roster européen et un roster coréen sur StarCraft II, quelles sont vos ambitions respectives concernant ces deux parties du groupe ?

L’ambition est la même. Nous préparons les joueurs européens comme coréens pour la prochaine DreamHack par exemple.

Objectivement, les Coréens sont aujourd’hui loin devant, cependant nous pensons que le potentiel de Risk, Quent ou Theo est égal à ceux de GuMiho, Super ou DRG : à nous de leur permettre de l’exploiter complètement.

 

Les modifications apportées en fin d’année au fonctionnement des WCS empêchent vos joueurs coréens de participer cette année à d’autres compétitions que les compétitions coréennes : GSL et SSL. Comptez-vous exister en Corée et vous développer là-bas ou votre objectif est d’obtenir des visas pour vos joueurs coréens et venir les faire jouer en Europe à terme ?

Nous avions prévu des participations massives aux tournois en Europe, éventuellement une Gaming House. Le changement des WCS ne nous semblait pas être un véritable frein à ceci : nous nous sommes d'ailleurs renseignés sur la question des visas.

Il faut savoir que la question de venir en Europe leur a été posée et que pour l’instant les joueurs coréens préfèrent évoluer en Corée que de venir en Europe. Ils veulent montrer qu’ils peuvent réussir dans la région la plus compétitive de SC2.

Après discussion et compte tenu de notre popularité en Asie et des opportunités qui se sont offertes à nous, nous préférons nous développer là-bas pour le moment.

 

KeeN va-t-il réussir à revenir à son meilleur niveau ?

 

Pourquoi avoir recruté autant de joueurs coréens ? Avez-vous l’ambition de proposer un jour une équipe pour la Proleague ?

Il s’agit simplement d’un concours de circonstances : hormis TOP, il ne s’agit que de joueurs ayant postulé chez nous et pas d’un recrutement agressif. Nous n'avions pas de plan prédéfini concernant les recrutements.

En revanche nous espérions pouvoir faire jouer GuMiho et BBonggBbongg en Proleague comme mercenaires dans d’autres équipes [NDLR : BBonggBbongg a quitté le groupe mi-décembre pour rejoindre Prime]. Pour d’obscures règles de la KeSPA et quelques malentendus, cela n’a malheureusement pas été possible.

Ce n’est que partie remise : nos relations avec les acteurs de l’esport en Corée sont excellentes et tous souhaitent voir notre structure s’investir localement.

 

L'équipe participe-t-elle à des Clan Wars, et si oui, lesquels ?

Nous participions jusqu’à présent à la Pandaria (la compétition amateur majeure en France) et à la Proleague organisée par aAa.

Le niveau de la Pandaria ne nous permettait pas de faire jouer des Coréens si nous voulions rester fair-play. De plus de nombreuses équipes se sont mises à vouloir boycotter nos matchs sans aucune raison, dans la mesure où, hormis Noblesse dont le niveau avait clairement baissé, aucun joueur coréen ne participait. Afin de ne pas mettre l’équipe d’administration de la Pandaria dans une situation difficile, nous avons décidé de ne pas aligner d’équipe professionnelle cette saison.

Concernant la Proleague aAa, celle-ci a décidé de limiter la participation des joueurs étrangers. Une règle qui semble à nos yeux ne s’appliquer qu’à nous. De plus, les articles dénués de faits qu’ils présentent sur nos joueurs ou sur notre structure nous ont amenés à penser qu’ils ne souhaitaient pas que nous participions à cette Proleague. Enfin, une structure proposant une équipe professionnelle, un site web d’informations ainsi que des tournois majeurs est à la fois, juge, partie et observateur « indépendant » pour ses propres tournois... ce qui ne correspond pas à ce que nous souhaitons pour l’esport.

Alors oui, nous espérons trouver une Team League entre la Pandaria et la Proleague de Corée, qui correspondra à ce que nous pouvons fournir. Nous testons par exemple la SC2 Improve League saison 4.

 

GenjiTakiya, en plus d'avoir la classe sur cette photo, peut-il rivaliser avec les meilleurs Français ?

 

L’équipe compte-t-elle organiser ses propres tournois ou events ? Si oui, qu’avez-vous en tête ?

Nous en organiserons certainement à destination des joueurs amateurs. L'événementiel et la gestion de tournois majeurs est pour nous le rôle d’O'Gaming en France. Ils font ça tellement bien, que nous ne sommes pas certains qu’il y ait de la place pour d’autres acteurs hormis les historiques.

Bien sûr des tournois mineurs online à cashprizes réduits sont envisageables... Mais pour l’instant nous préférerions co-organiser des tournois amateurs ou semi-pro, au sein des Meltdown ou même un jour en partenariat avec Millenium qui sait ? ;-)

 

Qui a conçu votre site web ? Qui l’anime aujourd’hui ?

Nous n’avons pas de développeur Web dans l’équipe. C’est cependant un des managers qui a mis en place le site.

Il est « animé » sur la base du bénévolat. Pour l’instant il n’a pas vocation à générer du trafic, mais simplement à fournir de l’information.

Cependant, nous commençons à recruter des rédacteurs bénévoles afin de le faire vivre... Il est amené à évoluer. Si quelqu’un est intéressé, qu’il nous fasse signe, il découvrira les coulisses de notre structure !

 

Avez-vous l’intention de vous lancer dans d’autres jeux à moyen ou long terme ? SC2 n’est en effet plus aujourd’hui une référence en terme de jeu esport.

Cela est dur à admettre mais nous pensons également que SC2 n’est plus une référence. Nous nous sommes lancés sur ce jeu car c’est celui que nous aimons et que nous connaissons. À présent que notre expérience est meilleure, pourquoi ne pas créer d’autres équipes ?

Nous y travaillons. Il nous faudra, pour ça, d’autres sponsors ou revenus, une équipe de managers plus importante et certainement beaucoup de chance.

Actuellement, nous avons quelques très bons joueurs d'HearthStone (seul leur manager n’est pas encore légende). Nous avons également quelques sérieux candidats à Heroes of the Storm, mais il nous en manque pour créer une line-up solide.

Enfin, CS:GO a retenu notre attention. Des équipes pro nous ont été proposées, mais comme nous vous l’avons dit, nous ne nous aventurons pas dans de nouveaux projets sans avoir les fonds au préalable.

 

Quent, Protoss français méconnu, saura-t-il sortir de l’anonymat ?

 

 

« C’est aux joueurs de faire le choix de nous rejoindre ou non »

 

Comment avez-vous choisi les joueurs qui composent vos rosters européens et coréens ?

Cazo est le « chasseur » en France. Il repère les joueurs via ses connaissances et sa présence en LAN et dans les différents réseaux. C’est comme cela que Quent et Nanaki nous ont rejoints : Cazo les a rencontrés, a apprécié leurs mentalités et les a présentés au reste des managers.

Nous avons alors étudié leurs résultats et capacités avant de rechercher un moyen financier pour les soutenir. Une fois tout en place, c’est aux joueurs de faire le choix de nous rejoindre ou non. Pour RiSK et Theo, ce sont eux qui nous ont contactés (comme de nombreux autres). Ils ont su se montrer convaincants lors des échanges que nous avons eus.

Pour la Corée, c’est différent, Sebou est notre représentant là-bas. Son travail l’oblige souvent à voyager dans le monde, mais il est basé à Singapour et se rend quand il peut en Corée. Il connaît personnellement des joueurs. Une fois que Noblesse nous a rejoints, le bouche-à-oreille a fait le reste : beaucoup d’autres joueurs nous ont contactés, dont des ex-MVP.

Nous avons recruté ceux qui nous semblaient les plus adaptés à notre structure. Nous avons privilégié les anciens de MVP car ils se connaissent depuis de longues années et se sont liés d’une grande amitié. Seul TOP a été choisi par nous : nous voulions renforcer notre équipe coréenne par un Terran avant que GuMiho ne nous rejoigne.

 

Les joueurs sont-ils autonomes en matière d’entraînement ou sont-ils encadrés d’une manière ou d’une autre ? (Europe/Corée)

Nos joueurs en Europe sont autonomes.

Cependant, en Corée, ils sont encadrés un minimum, vivent avec d’autres joueurs mais le moteur principal est qu’ils se poussent les uns les autres pour devenir meilleurs.

De plus nous leur fournissons - aux Européens comme aux Coréens - un cadre qui facilite les entraînements avec d’autres joueurs (d’autres teams) et nous nous occupons de leurs inscriptions aux tournois.

 

Comme Quent, Nanaki a encore tout à prouver sur la scène française.

 

Aucun de vos joueurs européens ne s’est qualifié pour les WCS Europe, est-ce important pour votre équipe d’arriver à envoyer des joueurs dans une telle compétition ? Quels moyens comptez vous mettre en œuvre pour y arriver si oui ?

Effectivement il s’agit de notre premier échec. Les performances de Theo n’ont pas du tout été à la hauteur de son jeu, RiSK n’est pas passé loin et les dates étaient incompatibles avec l’agenda professionnel de Quent. Nanaki a montré de belles choses mais a dû s’incliner. Nous en avons tiré quelques leçons, mais nous gardons en tête que le facteur chance y est aussi pour beaucoup.

La participation aux WCS est très importante pour nous mais également pour nos joueurs.

Quent a déjà prévu de grosses modifications à son emploi du temps pour être prêt aux prochaines saisons. RiSK s’achètera certainement une patte de lapin. Theo, qui sortait d’une opération des genoux, sera certainement plus en forme également. Quant à Nanaki... Il attend, tapis dans l’ombre, pour réaliser la surprise.

 

À quel type de compétition va-t-on voir vos joueurs européens dans les prochaines semaines ? Go4SC2 ? GFinity ? Autres ? Vos joueurs participeront-ils à la DreamHack France en mai ?

Les joueurs sont tenus de participer à plusieurs tournois par mois mais sont autonomes dans le choix de ceux-ci. La Go4SC2 est incontournable bien sûr.

Nous allons essayer de réaliser un gros effort pour la DreamHack pour y faire participer les joueurs coréens. Cependant, vous y retrouverez certainement quelques joueurs européens de notre équipe, dont certains non professionnels.

 

Concernant la Corée, les résultats de vos joueurs sont tout à fait honorables : GuMiho et Super se sont tous les deux qualifiés à la fois en Code S et en SSL ; GuMiho est sorti du Code S à cause de Life et n'a pas trouvé de solution dans son groupe en SSL ; Super a quant à lui passé son premier tour de SSL et n'est pas passé loin de la qualification en Ro8 du Code S. Êtes-vous satisfaits de ces résultats ?

Les défaites en Code S sont dommages mais le niveau des compétiteurs est tel que nous les comprenons aisément.

Super comme GuMiho sont en pleine forme et sauront revenir peut-être même pour s’imposer pour un titre : rappelons que Rain considérait lui-même GuMiho comme son principal rival devant Life.

Mais bien entendu nous sommes contents des résultats de ces deux joueurs, en particulier en SSL (Super est en quart de finale et Gumiho a déjà réussi de belles choses) et lors des tournois online mineurs.

GuMiho est revenu à son niveau et Super commence à développer son jeu plus sereinement.

 

Theo, le jeune Protoss danois est encore méconnu sur la scène européenne.

 

Êtes vous en comparaison déçus des résultats de DongRaeGu ? Et de ceux de Keen ?

DongRaeGu et Keen n’étaient pas encore avec nous lors des qualification en GSL et SSL. Nous les avons recrutés malgré tout. Ils ne peuvent donc pas nous avoir déçus.

DongRaeGu a d'ores et déjà remporté un tournoi online et Keen qui vit avec eux devrait rapidement retrouver un niveau de jeu satisfaisant. Nous avons confiance en ces deux joueurs, c’est d’ailleurs pour cette raison que nous allons permettre à DRG de participer à des tournois « offline » dans les mois à venir.

 

TOP n’a plus vraiment été performant sur SC2 depuis 2011, qu’attendez-vous de lui ?

Initialement, nous recherchions un Terran avec du potentiel. Il revenait sur la scène SC2 et ce choix s’est imposé de lui-même. Il a su nous convaincre de sa capacité à rattraper son retard... Cela prendra certainement un peu plus de temps que nous estimions. Quoi qu’il en soit, il est également un élément rassembleur de notre équipe. Tous les joueurs coréens l’apprécient énormément, il sait leur parler lors des moments difficiles et c’est un point crucial pour l’ambiance et le maintien du moral des joueurs. Nous n’attendons pas ça de lui, mais il l’apporte néanmoins... C’est pour cette raison qu’il reste avec nous pour le moment.

 

Merci beaucoup d'avoir accordé votre temps pour le site Millenium. Je vous laisse le mot de la fin !

Merci pour ces questions. N’hésitez pas à nous suivre ainsi que nos joueurs sur les divers réseaux sociaux ou directement sur notre site web https://www.invasion-esport.com

Et si par hasard vous voudriez devenir rédacteur en anglais, que vous avez une belle line-up dans un jeu phare ou tout simplement que vous voulez aider une jeune structure à grandir grâce à vos compétences, envoyez-nous une candidature à team@invasion-esport.com !