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Preview IEM Katowice sc2

Preview IEM Katowice sc2
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Millenium vous présente les quatre joueurs favoris de ces IEM World. Ils devraient nous éblouir de leur talent ce week-end.

Preview IEM Katowice sc2

Pour la troisième fois, les Intel Extreme Masters prendront place dans la Spodek Arena de Katowice. Créée sous l’impulsion de son directeur Michal « Carmac » Blicharz, cette étape est devenue depuis l’année dernière la plus prestigieuse puisqu’elle couronne le meilleur joueur de la saison. Mais cette année, point de "winner takes it all". Chacun repartira avec une somme allant de 1 000 à 68 707 $.

Seize joueurs, tous coréens, se sont qualifiés pour cet événement : huit suite aux étapes de Shenzhen, Toronto, San José et Taipei ; et huit suite aux qualifications en ligne. Et pour certains d’entre eux, une victoire à Katowice aurait une signification bien particulière.

 

La Spodek Arena, un cadre exceptionnel pour la finale globale des IEM

 

 

herO, pour la revanche


Le premier nom qui vient à l’esprit est une évidence. Il y a tout juste un an et suite à des matchs d’anthologie (que ce soit contre HyuN ou Polt), herO se hissait en finale des IEM World Championship. De l’autre côté de l’arbre débarquait l’un des plus grands super vilains de la scène StarCraft II : sOs. Déjà auteur d’un crime de guerre en éviscérant Jaedong en finale de la BlizzCon en 2013, le joueur de Jin Air ne fit rien pour améliorer son image de sniper des favoris du public en éliminant TaeJa en demi-finale au cœur d’une des périodes les plus noires de la balance du jeu, provoquant l’ire des spectateurs. Mais le pire restait à venir. Dans la lutte du bien contre le mal, sOs fit régner l’injustice en infligeant à herO un double proxy gates. Non pas une mais deux fois. Déstabilisé par cette agressivité, herO finit par s’incliner 4-1 au terme d’une des finales les plus courtes qu’ait connu StarCraft II (moins de 30 minutes réelles de temps effectif).

 

herO dévasté après la finale de l'an passé

 

Mais cette fois-ci, sOs n’est pas là. Bien sûr les adversaires en lice ne sont pas moins forts mais un tel traumatisme ne risque pas de se reproduire pour le leader de CJ Entus qui a d’ores et déjà marqué de son empreinte la compétition de l’ESL en devenant à San José le premier joueur de l’histoire des IEM à remporter trois titres, lui qui avait déjà créé la sensation en enlevant deux fois d’affilée la compétition (Singapour et São Paulo). Là aussi une première pour un jeu individuel. À Katowice, herO a l’occasion de définitivement rentrer dans l’histoire de la compétition et de StarCraft II. Depuis son ascension fin 2013, herO n’a jamais perdu le statut de top Protoss mondial malgré une absence de la GSL Saison 3 en 2014. Son goût prononcé en faveur des compétitions sur un week-end (même s’il est qualifié pour les demi-finales de la GSL) en fait un candidat majeur pour le titre. Peut-être même le favori. Mais d'abord, il faudra passer l'obstacle Cure.

 

 

Life, pour l'Histoire


Il est difficile de parler de Life sans invoquer automatiquement un océan de superlatifs. Ce ne serait pourtant pas volé au vu de l’incroyable série de performances que le prodige Zerg est en train d’accomplir. Cette série est d’autant plus symbolique qu’elle s’inscrit après une période assez difficile pour Life, son surnom de « Comeback Kid » prenant d’autant plus de sens. En effet, pendant deux ans, Life avait toujours figuré au sommet de la hiérarchie. Certes pas toujours numéro un, Soulkey et soO ayant fait preuve eux aussi d’un talent magnifique, mais depuis son arrivée dans la cour des grands fin 2012 et ses fameux cinq trophées en cinq mois (GSL, MLG Fall Championship, Blizzard Cup, Iron Squid, MLG Winter Championship), personne n’aurait eu l’idée saugrenue d’écarter le joueur StarTale du top 3. Et puis il y eut un accroc, le 4 juin 2014, face à ParalyzE, le futur invité surprise du top 8 de la GSL. Puis un deuxième, le 24 juillet face à Stats et Bunny (le coréen). En résulta un constat impensable : Life était éliminé de la GSL. Même outremer, ses performances étaient plus faibles qu’à l’accoutumée : top 12 à la MLG Anaheim, top 16 aux IEM Shenzhen et à la DreamHack Stockholm. Seule sa demi-finale aux IEM Toronto permit de compenser cette période difficile pour le Zerg.

 

Zerg is love, Zerg is Life

 

C’est alors que l’orgueil du champion reprit le dessus. Et c’est peu de dire qu’il ne le fit pas dans la plus grande discrétion. C’est en effet sur la plus grande et prestigieuse scène qu’ait connu StarCraft II dans ses quatre ans et demi d’existence que le roi des zerglings reprit ce qui lui avait toujours appartenu au plus profond de lui : le titre de meilleur joueur du monde. Zest, San, TaeJa, MMA, tous firent les frais de la domination retrouvée de la pépite née chez ZENEX lui permettant de remporter les WCS Monde à la BlizzCon, face au public le plus large qu’ait connu un tournoi StarCraft II. Mais le jeune Zerg avait encore faim. Et si ForGG fut le seul à pouvoir le stopper en finale de la DreamHack Winter, personne ne fut suffisamment fort à Taipei lorsqu’il remporta les IEM (lui conférant de fait une invitation pour Katowice). Intouchable jusqu’en finale, il fut pourtant à deux doigts de subir une nouvelle déconvenue. Encore face à un Terran, plus jeune celui-ci. Mené 3-1 contre Maru, le Zerg fit usage de son pouvoir le plus célèbre, celui de refaire son retard pour ravir le trophée.

 

La deuxième ère de Life ?

 

Parallèlement, Life était toujours en lice dans les compétitions coréennes. À la fois individuelles et par équipes. Véritable clé de voûte de StarTale-yoe dans le round 1 de la Proleague, il est le seul joueur à avoir atteint le top 4 de la GSL et de la SSL en cours. Il aura fallu que Dream s’arrache en SSL pour venir à bout du Zerg arrivé depuis moins d’un mois dans les rangs de KT Rolster, l’écurie de Flash, le privant du rêve qu’avaient imaginé ses fans : celui de le voir remporter les deux tournois. Vainqueur d’INnoVation le lendemain en quart de finale de la GSL, il aura à nouveau l’occasion de le battre ce jeudi à Katowice dans la plus belle affiche du premier tour. D’ici deux semaines, Life pourrait bien devenir sans contestation le meilleur joueur de l’histoire de StarCraft II.

 

 

Flash, pour la rédemption


Dire que la carrière de Flash sur StarCraft II jusque-là a été en dents de scie serait un euphémisme. Après de très bons débuts à la fin de Wings of Liberty et à l’orée de Heart of the Swarm où il finit consécutivement en demi-finale puis en finale à la MLG, le mythique Terran de KT Rolster a mis près d’un an et demi pour retrouver le chemin d’un podium. Entre temps, une belle régularité en GSL (trois tops 16 d’affilée en 2013) suivie d’une descente aux enfers qui le prive deux fois d’affilée d’une participation à la ligue la plus prestigieuse du monde. Ce n’est qu’en août 2014 que Flash va entamer sa meilleure période sur le deuxième opus du RTS de Blizzard. Il s’offre d’abord son premier (et seul) titre à Toronto lors des IEM les plus relevés qu’il nous ait été donné de voir. Suite à cela, le Dieu de Brood War s’empara d’un top 4 à la KeSPA Cup puis d’une place de finaliste à la HomeStory Cup X, finale qu’il perdit après une dernière partie insensée contre PartinG, son meilleur ennemi. Ça y est, l’ère de domination de Flash attendue depuis longtemps était arrivée. Et puis vint décembre.

 

Toronto, l'unique terre de victoire du Dieu de Brood War

 

Tout avait pourtant bien commencé avec une qualification pour la première édition de la SSL acquise suite à des victoires contre Dream et HyuN. Mais quatre jours plus tard, lorsque furent organisées les qualifications pour la GSL, Flash n’eut pas la même fortune. Battu par San puis ByuL, Flash vit ses chances de remporter la GSL s’envoler avant même que la compétition ne démarre. On sait à quel point ce système est cruel, même les plus grands peuvent en être victimes. Trois jours plus tard, en Challenger League de la SSL, Flash connaît l’une des plus grosses débâcles de sa carrière en s’inclinant 3-0 contre Life. Le sachant privé de compétitions individuelles pour trois mois, les observateurs de la scène le disent d’autant plus redoutable pour la Proleague qui doit démarrer quelques jours plus tard. Ils n’auraient pu avoir plus tort puisque sur les sept matchs disputés dans le premier round, il n’en gagnera qu’un face au modeste BBoongBBoong, Flash devenant ainsi l’artisan principal de la mauvaise forme de KT Rolster qui finit à une bien triste sixième place, coincée entre MVP et Prime. Une compagnie bien singulière pour des champions en titre.

 

Avec des builds aussi méticuleux que sa préparation, Flash peut espérer l'emporter

 

Flash était tombé au plus bas de sa carrière. Il n’y avait plus qu’une issue possible : remonter. Il semble que l’arrivée de Life au sein du roster de KT ait produit l’effet escompté. On ne sait pas comment marche la collaboration entre les deux hommes mais toujours est-il que depuis ce jour, Flash n’a plus perdu le moindre match officiel, remportant deux Bo1 en Proleague (face à ByuL et Creator) et trois Bo3 dans les qualifications pour la GSL Saison 2 (contre Miso, Billowy et Ruin). De bon augure avant de se rendre en Pologne où Trap l’attend avec le couteau entre les dents.

 

 

Dark, pour confirmer


Au milieu de tous ces joueurs bardés de titres (dix sur les seize ont remporté au moins un tournoi majeur), on trouve des prétendants plus discrets mais non moins talentueux. Si FanTaSy, Patience, Bbyong ou Hydra n’ont probablement pas de chances de finir sur la plus haute marche du podium, ce n’est pas le cas de Cure et de Dark. Et c’est de ce dernier dont nous allons parler ici. Il s’agira pour le joueur de SK Telecom T1 de son premier tournoi hors Corée (chose qu’il partage ici avec l’illustre FanTaSy, du moins sur SC2). Arrivé sur le tard sur le jeu (début 2012), il passe huit mois dans l’une des équipes les plus prestigieuses de l’époque : SlayerS où il côtoie MMA, Alicia, Ryung et consorts avant que l’équipe ne disparaisse début novembre. C’est à ce moment qu’il fait l’objet d’un recrutement inattendu en atterrissant chez la mythique SK Telecom T1. S’il fait sens maintenant que Dark fait figure d’épouvantail, il faut savoir qu’à l’époque, le jeune Zerg n’avait pas participé à la moindre GSL, échouant systématiquement dans les qualifications.

 

Maru contre Dark, le possible choc des quarts de finale

 

Depuis, Dark a en effet bien progressé. Il connaît son premier Code A début 2013 avant de sortir de la GSL pour un an avant d’entrer pour la première fois dans la cour des grands lors de la GSL Saison 1 en 2014. Il ne l’a plus quitté depuis, avec des performances oscillant entre le top 16 et le top 32. Qualifié également en SSL après avoir étrillé PartinG 3-0 en Challenger League, il ne parvient pas à sortir de son groupe, finissant troisième derrière Dream et Maru… qui s‘avèreront être les finalistes de ladite compétition. Mais c’est surtout en Proleague que Dark a fait parler de lui. Car si SKT a remporté le round 1, il le doit en partie à son jeune élève. Auteur d’un solide 5-3 lors de la phase régulière, il se révèle aux yeux du monde lors de la finale du round où il est aligné alors que pour barrer la route de sOs qui venait de battre soO, alors que SKT est menée 2-1 face à Jin Air Green Wings. Grâce à trois victoires face à sOs, Rogue et Maru, Dark offre à l’équipe d’iloveoov une victoire de prestige, étape importante dans la conquête d’un titre qui fait toujours défaut sur StarCraft II à l’écurie créée par BoxeR il y a de cela plus de douze ans. Grâce à cette démonstration, Dark devient le joueur dont tout le monde parle et est légitimement considéré comme digne de figurer dans le top 3 Zerg mondial (la méforme de soO et Solar aidant).

À Katowice, bien loin des studios de Séoul, il aura l’occasion de montrer son talent à des yeux nouveaux. Qualifié après avoir avalé des Protoss en série lors des qualifications online, c’est sur son ZvT qu’il devra compter en Pologne. Opposé au premier tour au semi-retraité TaeJa, la perspective d’un quart de finale explosif contre Maru fait d’ores et déjà saliver.

 

 Qui succèdera à sOs ? Donnez nous votre avis !

 

Comme d'habitude, n'hésitez pas à nous donner votre avis dans les commentaires et à partager vos réflexions. Qui est, pour vous, le favori de ces IEM ?

 

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MGG
vlm il y a 9 ans

Le meilleur joueur inscrit est Innovation à mon avis. Mais il a un bracket difficile (1er tour Life 2ème tour Zest).<br /> <br /> Sur l'autre partie de bracket c'est quand même chanceux pour Maru. Ce sont d'excellents joueurs mais un cran au dessous de Inno, Life, Zest, herO (et Parting si il était là), et dans le cas de Dark, il est zerg.

HughGrant il y a 9 ans

Quid de Innovation ?

Lancelot il y a 9 ans

J'aimerais bien herO aussi. Ou Life. TaeJa ce serait très marrant aussi niveau brainfuck mais j'y crois pas.

TinkeR il y a 9 ans

C'est pour Maru celle-là, il va plier herO en finale, 'nuff said

Nazcaa il y a 9 ans

nan, herO il va déjà gagner la GSL :3, et Life les IEM :)

Nepou il y a 9 ans

herO <3

SKvIorek il y a 9 ans

Hero <3

Nazcaa il y a 9 ans

Gogo Life !!

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