Twilight Princess et Phantom Hourglass - La saga Zelda

Twilight Princess - 2006

Sorti sur Gamecube mais surtout pour le lancement de la Wii, Twilight Princess est un épisode lui aussi assez particulier, dépeignant un Hyrule des ténèbres plutôt mature. Dans cet univers où toute la population se transforme en esprit, et où Link devient un loup, le héros de lumière devra récolter des orbes afin de restaurer les esprits qui font vivre le monde. Entre de magnifiques donjons au level design comptant parmi les meilleurs de la série, et des phases d'exploration un brin trop scriptés par le saut de Midona, Twilight Princess a reçu des retours mitigés de la part des joueurs. Sorti trop tard, alors que la Xbox 360 et la PS3 commençaient à dégainer leurs graphismes HD, il fut en quelque sorte considéré comme daté dès sa sortie. Dommage, car l'épopée proposé par TP reste tout de même fort agréable, avec de nombreuses cutscenes épiques et des moments marquants. Une version HD du jeu devrait sortir en mars prochain.

Phantom Hourglass - 2007

Suite spirituelle de Wind Waker, ce premier épisode DS était attendu au tournant par les fans de la version bon enfant et colorée de Link. Virées maritimes, énigmes prise de notes et prise de tête au programme. Ce qui frappe après avoir bouclé l'expérience Phantom Hourglass, ce sont les moyens convoqués par Nintendo pour proposer des énigmes à l'inventivité nouvelle pour la saga. En exploitant parfaitement les capacités de la console (et à juste dose), cet opus force le respect par ses situations amusantes et surprenantes. Gameplay 100 % tactile, énigmes demandant de prendre des notes, deux écrans et micro bien exploités… Autant de choses qui font de ce zelda un des plus ludiques à découvrir, démonter puis surmonter. Sans être pour autant doté de frissons épiques du même niveau que ses aînés 3D, Phantom Hourglass reste muni d'un scénario solide, et d'un sidekick plutôt amusant (Linebeck, aussi charismatique que Midona ou Exelo). Un épisode qui, en plus de cela, n'a pris que peu de rides malgré la 3D souvent moyenne de la console. Trop souvent boudé, ce Phantom Hourglass est pourtant une expérience plutôt divertissante, qui ne demande qu'à vous étonner.