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Aperçu : Gears of War 4

Aperçu : Gears of War 4
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Après un passage éclair à l'E3 dernier, Gears of War 4 est revenu dans l'actualité ces derniers jours. On a pu voir la bête et même y jouer quelques heures. Nos impressions ici.

Aperçu : Gears of War 4

Preview de Gears of War 4

 

On aura beau pester contre les licences répétitives et les suites à rallonge, il y en a certaines qui ont marqué leur temps et qu'on a bien envie de voir revenir. Gears of War est l'une d'entre elles. Le quatrième épisode démarre sa bêta dans quelques jours et on a pu mettre la main dessus. On vous donne nos impressions ici.

 

Gears of War 4 - Trailer Tomorrow

 

Epic Games V Coalition : l'aube d'un renouveau


Gears of War (ou GOW pour les intimes) n'est pas une licence comme les autres. En dehors de son statut d'exclu de qualité, c'est aussi une de celles qui ont bousculé les codes du jeu vidéo. Derrière ce TPS militaire bourrin se cache l'inventeur du cover shooter, ou du moins celui qui en a fait un genre intéressant. En gros ? Sans Gears of War, vous n'auriez pas de système de couverture dans les jeux de tir à la troisième personne. Sans Gears, on aurait donc pu dire adieu à Deus Ex : Human Revolution, aux deux derniers Splinter Cell ou plus récemment au très populaire The Division, pour ne citer qu'eux. Au fil de ses trois épisodes, la franchise d'Epic Games a su se développer sur tous ses aspects. Les personnages caricaturaux, mais néanmoins charismatiques ont vu leur univers se développer, le gameplay s'est étoffé et poli, la partie graphique a fait d'énormes bonds en avant et enfin le multijoueur a gagné en fun et en contenu.

Malheureusement, toutes les belles histoires ont une fin. Une fois sa trilogie terminée, Cliff Bleszinski et son équipe d'Epic Games s'en sont allés vers de nouveaux horizons, partis explorer d'autres genres. Leur dernier jeu, Paragon, est en bêta fermée depuis quelques semaines.

Désireux de faire revivre la licence, Microsoft prend en charge à l'aide des studios de People Can Fly (Bulletstorm) le prologue Gears of War Judgement. Froidement accueilli par les fans, cet épisode tombe dans l'oubli et la licence ne fait plus parler d'elle.

Deux ans et une Xbox One plus tard, Microsoft revient avec un nouveau studio, The Coalition (nommé en référence à la faction présente dans Gears), pour ressusciter la franchise avec un vrai quatrième épisode, sobrement baptisé Gears of War 4. Vu la claque visuelle qu'était Gears 3 à sa sortie, on s'attend forcément à ce que ce nouvel opus nous montre enfin ce que la One a dans le ventre. On y a joué deux ou trois heures, et on vous débriefe tout ça.

 

Le couteau, un des gros arguments de ce nouvel épisode.

 

Gears 3.5


Après une brève présentation du jeu dans sa globalité, nous avons enfin pu mettre la main sur une version jouable de Gears 4. Présenté en pré-alpha, le jeu nous a laissé approcher trois de ses maps et deux modes de sa partie multijoueur. Avant d'entrer dans les détail, on préfère être clair avec vous sur un point : le jeu reprend quasiment l'intégralité du squelette de Gears 3, ce qui va être une qualité et un défaut, mais nous y reviendrons plus tard.

Abordons dans un premier temps les objectifs que les développeurs veulent atteindre avec cet épisode. Conscients du semi-échec de Judgement, The Coalition a décidé de partir des bases de gameplay de Gars 3, déjà plus solides. Ensuite, ils ont présenté leur nouvelle cible, encore discrète au lancement de Gears 3 : la communauté eSport. Que ce soient les joueurs, les viewers ou les casters, tout le monde devrait y trouver son compte dans ce nouvel opus. Le studio le sait, le jeu doit se moderniser afin de plaire à ce public qui prend de plus en plus de place dans le monde du jeu vidéo. Enfin, la plus grosse volonté du studio avec GOW4, c'est bien sûr de réussir à améliorer la formule de gameplay tout en gardant les bases, en se concentrant principalement sur l'évolution du travail en équipe et du combat rapproché.

De ce qui est énoncé au-dessus, retenez essentiellement la partie modernisation, car quasiment rien ou presque dans le gameplay n'a changé. Après une ou deux manches de Team Deathmatch, on retrouve très vite ses marques et on retrouve tout ce qui faisait le sel de Gears of War 3. Si ce n'est la possibilité d'attraper les ennemis derrière les planques ou la présence d'une nouvelle arme (le Dropshot, une mini-foreuse qu'on envoie sur l'ennemi pour lui faire exploser à la face), le jeu n'a pas changé d'un poil. L'interface est la même, on se rapproche en allant de cover en cover, on sort le lanzor à distance, on se rapproche, on sort le pompe et boum, au suivant. Les animations sont similaires en tout point à celle de Gars 3 et le FOV (champ de vision) est toujours aussi restreint, même à l'heure du "tout 1080p". Si l'on pouvait s'attendre à ce que la formule n’évolue pas énormément à ce niveau-là, on ne s'attendait pas à ce qu'il en soit de même pour les graphismes.

Pourtant, de la bouche des développeurs, le jeu aurait été entièrement retravaillé sur Unreal Engine 4. C'est plutôt terne de manière générale, les personnages n'ont pas forcément énormément de style et un filtre cache-misère assez gênant surplombe le tout. Le jeu est similaire en tout point à Gears 3 et ça fait mal de retrouver une licence dans cet état là cinq ans après. On laisse quand même le bénéfice du doute au solo, mais on est loin de la claque que nous avait mis Gears 3 en 2011.

Les trois maps testées (sur dix dans le jeu final, dont le retour de Gridlock) étaient assez classiques dans l'ensemble, mais servaient correctement le gameplay. Nous les avons essayées sur deux modes : le classique Team Deathmatch et le nouveau Dodgeball. Non, il n'y a pas de balle au prisonnier dans Gears 4, enfin presque. Le principe est simple : deux équipes s'affrontent à mort. Chaque mort va dans la queue de son équipe. Tant qu'il est dans la queue, in ne peut pas être réanimé automatiquement. Dès qu'un membre d'une équipe fait un kill, il ressuscite le premier de ses coéquipiers arrivé dans la file. Les parties sont plus stratégiques qu'à l'accoutumée et une certaine tension générale se fait ressentir au cours de celles-ci, dans la mesure où elles peuvent aussi bien se terminer en trente secondes qu'en dix minutes. Si ce n'est pas la feature du siècle, c'est une petite touche d'originalité qui fait plaisir à voir dans ce paysage classique. C'est surtout la seule que l'on a pu déceler de ces deux heures de hands-on.

 

Mr Driller

 

Halo 5 & E-Sport stuff


Cette session de test finement décryptée, attaquons-nous pour finir au futur de Gears 4, à ce qu'il nous a été dévoilé sur le jeu final. Pour l'instant c'est assez simple. Prenez Halo 5, des choses que l'on met dans tous les jeux eSport et collez tout ça au squelette de Gears. Puisque les niveaux ne sont pas un bon moyen pour évaluer le réel niveau des joueurs, on passe à un système de rangs (Bronze, or, etc.). On suppose qu'on se retrouvera avec des game de placement à effectuer au démarrage du multi. Pour les plus chevronnés, il y aura un mode spécial eSport, Escalation, dont on n'a pour l'instant rien vu, mais qui s'annonce comme "le plus stratégique de l'histoire de Gears".

Pour les petits nouveaux qui auraient un peu peur de s'attaquer à une communauté assoiffée de sang qui ne demande qu'à grignoter du newbie, Coalition met en place un système de coop vs IA, qui comme son nom l'indique oppose une équipe de joueurs amis ou non à des intelligences artificielles, apparemment mieux travaillées grâce à l'Unreal Enfine 4. Pour s'améliorer progressivement, on peut régler le niveau de difficulté de celle-ci.

À ces deux nouveautés s'ajoute un système de crates (chargements, largage de ravitaillement, vous appelez ça comme vous voulez). Au fil des parties (en solo, coop vs IA ou multi) vous serez enclin à gagner une certaine monnaie. Celle-ci, vous pouvez la dépenser dans ces crates qui renferment des objets de diverses natures. Comme dans Halo 5, ils contiennent pléthore de skins, de personnages ou d'emblèmes pour personnaliser au maximum votre expérience multijoueur. Comme dans Halo 5, il est également possible de sortir le portefeuille pour débloquer ces crates plus vite.

Enfin, The Coalition a clarifié sa politique concernant les DLC. Comme dans Halo 5 ou Splatoon (oui, la comparaison peut choquer), les maps tournent continuellement et ne sont donc jamais toutes accessibles en même temps. Dès qu'un nouveau DLC sort (au rythme d'une map par mois), il remplace une map du roulement et est jouable gratuitement dans cette sélection. Cependant, si vous souhaitez jouer en partie privée sur cette nouvelle map, il va falloir la payer avec des vrais sous.

 

 

Oui, c'est une photo de la bêta, mais de Gears 3.

 

L'avis de la rédaction

On attendait plusieurs choses de cette section de Gears 4. D'une part, qu'elle nous rassure que la franchise est bien en vie, et de l'autre qu'elle nous montre qu'elle a le potentiel de le rester. Oui la franchise est en vie, mais elle ne nous a jamais parue aussi proche de l’essoufflement. Que ce soit dans son aspect graphique, son interface ou ses mécaniques, le jeu est à 95% l'équivalent de Gears 3, et ça se ressent très vite. C'est principalement un sentiment de nostalgie qui ressort de cette session de GOW4. On prend plaisir à y jouer, c'est certain, mais uniquement parce que c'est Gears 3, pas parce que c'est un nouvel épisode. La dimension multijoueur semble être entre de bonnes mains, mais se contente de remplir le cahier des charges du bon petit shooter de 2016, sans avoir d'ambition autre. On a peur pour la suite.
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Moutmout

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