Preview de Stellar Overload
Quelque part dans la voie lactée, sur la planète Terre, au fin fond de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, les Français de chez Cubical Drift atomisent la sphère indépendante et vous envoient rétablir la paix sur Merx avec Stellar Overload, disponible sur Steam depuis le 11 octobre en early access pour Windows, Linux et bientôt macOS.
Bande-annonce de l'early-access.
Genre : Aventure-RPG, bac à sable
Développeur : Cubical Drift
Prix : 20€
Supports : Windows, Linux, macOS
Date de sortie : 11 octobre 2016
Sous la lune
Si Stellar Overload ne vous dit peut-être rien, il se peut que vous n'ayez pas échappé au Kickstarter de Planets³ lancé début 2014 par les Cannois du studio indépendant Cubical Drift, qui ont réussi à atteindre leur objectif en collectant 310 708 $ pour 10 357 contributeurs. La campagne fut donc un véritable succès dans le monde entier et une communauté autour du projet s'est immédiatement crée. Après plusieurs mois en pre-alpha puis en alpha, deux versions réservées aux backers, il est dorénavant possible de s'atteler à l'early-access pour tous depuis quelques jours sur Steam.
Le jeu peut se résumer en un No Man's Sky moins ambitieux mais qui garde les pieds sur terre, croisé avec un Minecraft scénarisé plus poussé dans la construction, en ne proposant pas uniquement des cubes ordinaires mais aussi des formes plus pyramidales. Un mélange plutôt séduisant sur le papier, et il faut dire que ça semble bien fonctionner en jeu. Si l'early access ne permet pas de quitter Merx, la première planète du jeu, il sera possible dans la version finale d'en explorer d'autres aux environnements variés et aux spécificités uniques : température, humidité, peuplement, pression atmosphérique... Autant dire que les possibilités de création semblent illimitées, mélangé avec le côté aventure dans l'espace de No Man's Sky, Stellar Overload en a suffisamment dans le ventre pour convaincre du monde.
Les environnements colorés de la planète Merx rendent son exploration agréable.
J'ai demandé au soleil
Stellar Overload ne lâche pas le joueur dans la nature puisqu'il y a une vraie histoire : le jeu démarre dans un village où vous serez amené à chercher votre frère disparu. Si le début reste identique pour tout le monde, c'est la suite qui change puisque les mondes sont générés de façon procédurale, tous les joueurs profitent alors d'une expérience inédite. Chaque personnage possède un savoir différent et permettront l'avancée du scénario via la quête principale, mais aussi des quêtes secondaires. En outre, leur métier varie et le joueur devra faire la connaissance de tous les villageois pour apprendre à se servir des différents outils proposés par le jeu, car l'artisanat ou le crafting, est un élément important dans Stellar Overload. Vous serez donc amené à fabriquer votre première arme chez Selia, et Arthus vous donnera son secret pour créer un modèle de gant dernier-cri. La fabrication fonctionne comme dans No Man's Sky, pas de recette ou de schéma à apprendre tel un certain Minecraft, vous devrez simplement récupérer le nombre de ressources requises pour obtenir l'objet désiré.
Arthus détient toutes les sciences dont vous aurez besoin durant votre aventure.
Les commandes sont assez simples et accessibles, tandis que l'interface est légèrement déroutante, mais on arrive à s'y faire au bout de quelques heures de jeu. Stellar Overload est très agréable visuellement, les environnements sont colorés et modernes, loin des bouillies de pixel offertes par Minecraft. Comme dit plus haut, le jeu offre un tas de nouvelles possibilités en laissant le joueur utiliser pas seulement des cubes mais aussi une multitude d'autres formes. Du côté de la bande-son, elle est composée par Charles Bardin d'After Bit, que vous pouvez par ailleurs découvrir sur le Soundcloud des développeurs. Immersive et originale, elle se fond très bien avec l'atmosphère calme et reposante du jeu, c'est donc une réussite de bout en bout.
La faction rebelle de Merx vous prendra pour un amateur, à vous de leur montrer de quel bois vous vous chauffez.
L'avis de la rédaction
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Là où No Man's Sky a échoué, Stellar Overload nous montre qu'un jeu compatible multijoueur d'exploration de planètes générées procéduralement est possible. Il s'agit d'un RPG bac à sable dans un style voxel certes, le jeu n'en est pas moins réussi graphiquement et saura attiser la curiosité des joueurs repoussés par l'aspect old school de Minecraft. Stellar Overload a déjà une communauté derrière lui et le contenu proposé dans l'early-access est vraiment convaincant. On a hâte de suivre l'avancée du jeu qui, lorsqu'il sera disponible en version définitive, proposera un contenu plus conséquent, une promesse que Cubical Drift ne devrait pas avoir de mal à tenir. |