Test de Wonder Boy: The Dragon's Trap
Mise à jour du 23/05/2017 : Disponible sur consoles depuis quelques semaines, le magnifique remake de Wonder Boy : The Dragon's Trap devrait débarquer sur PC le 8 juin prochain (Steam et GOG). A cette occasion, retrouvez notre test du jeu réalisé sur PS4.
Disponible depuis le 18 avril 2017 en téléchargement PS4, Xbox One et Switch, Wonder Boy: The Dragon's Trap est la remasterisation complète en HD du jeu sorti en 1989. Publié à l'origine par Sega, le petit chevalier a fait les beaux jours des salles d'arcade enfumées et des consoles 8-bits principalement. Misant sur un cocktail action-RPG-plateforme, Wonder Boy a laissé un souvenir vivace pour beaucoup de joueurs ayant atteint aujourd'hui la quarantaine. Ce remake signé Lizardcube, studio parisien indépendant, n'est-il qu'un remake parmi tant d'autres à surfer sur la vague du moment ? Voici notre avis.
Le trailer de lancement
Genre : Action-RPG-plateforme
Date de sortie : 18 avril 2017 (juin 2017 pour PC)
Plateforme : PC, PS4, Xbox One, Switch
Développeur : Lizardcube
Prix : 19,99 €
The Memory Remains
Wonder Boy, c'est le petit mec sympa, dévoué, qui s'est cassé afin de tuer un dragon qui répandait le mal dans la campagne environnante. Au fil de son aventure, il a combattu des serpents, des cyclopes, des orks et autres créatures maléfiques. Une fois le dragon terrassé, il a cru pouvoir passer une retraite tranquille, mais c'était sans compter sur la ténacité du saurien. Celui-ci, juste avant de trépasser, a lancé une malédiction sur notre héros qui s'est retrouvé métamorphosé instantanément en homme-lézard. Il va devoir désormais trouver la Salamander Cross, seul objet à même de lui restituer sa forme humaine. Voilà pour l'histoire : The Dragon's Trap, épisode 3 de la série, est la suite directe de Monster Land.
La version 2017 qui nous occupe aujourd'hui reprend trait pour trait la trame scénaristique et le level design de l'ancienne version. Les deux fondateurs du studio, Omar Cornut et Ben Fiquet, ont avant tout réalisé un superbe travail au niveau des graphismes. Ils ont créé un chara-design très "cartoonesque", rafraichissant ainsi considérablement le titre. Le héros et chacun de ses ennemis ont été redessinés avec soin, nous permettant de parfaitement les identifier. Les niveaux sont clairs et malgré le nombre d'éléments à l'écran, les plateformes et le chemin à suivre restent aisément reconnaissables ; pas de soucis entre l'avant et l'arrière plan.
Re-Master Of Puppets
Là où le travail de remasterisation est bluffant, pour quelqu'un qui a joué à la version 8-bits en tout cas, c'est que les p'tits gars de Lizardcube ont réussi à reproduire exactement le gameplay et les sensations d'époque. Le personnage principal, lorsqu'il se déplace, a une certaine inertie ; il ne s'arrête pas net lorsqu'on lâche le stick. Il en résulte comme un léger flottement. Ou plutôt comme si Wonder Boy glissait un peu sur le sol. Cela pourrait peut-être perturber un peu au début mais on s'y (re-)fait vite et l'habitude d'ajuster ses sauts par exemple (re-)devient rapidement un réflexe. De la même manière, un coup porté met un fragment de seconde à se déclencher. La nouveauté de ce remake c'est la possibilité d'opter pour Wonder Girl. Si aucune modification d'histoire ou de gameplay en résulte réellement, l'option reste sympathique et "dans l'air du temps".
Afin que l'on puisse constater de visu le travail effectué, le studio parisien a eu l'idée de nous permettre de jouer au jeu, tel qu'il était en 1989. Et là, autant vous dire que le coeur bondit dans la poitrine des plus anciens : on retourne en enfance instantanément en retrouvant les graphismes et la musique que l'on a connu il y a 30 ans. Effet "madeleine de Proust" garanti. Pour les plus jeunes, l'option restera plus anecdotique et pourra être activée plutôt dans un but documentaire. Les développeurs proposent d'activer les graphismes et/ou la musique d'origine permettant à chacun de jouer comme il le désire. Dans le même esprit, il est désormais possible d'ajuster le niveau de difficulté ou d'utiliser les codes de sauvegarde d'époque, pour le cas où des doux-dingues en auraient encore qui trainent dans un vieux carnet. Il est d'ailleurs encore possible de trouver des codes de cheat sur le net...
Enter Kawk-Man
Pour en revenir à notre chevalier, à la fin du duel contre le dragon-robot donc, il est transformé en lézard. Comme nous l'avons vu, il part en quête de la Salamander Cross pour redevenir humain. Au gré de ses pérégrinations, il va subir diverses métamorphoses intermédiaires. Chacune de ces formes arrive avec ses spécificités et modifie ainsi le gameplay. Il y a donc tout d'abord le lézard qui crache du feu. Puis vient la souris qui de par sa taille peut passer dans des trous et qui peut grimper sur certains murs. Ensuite il y a le piranha qui peut nager sous l'eau. C'est après au tour du lion qui peut donner des coups d'épée vers le haut et vers le bas. Enfin, dernière transformation pour Wonder Boy, le faucon qui peut voler. En fonction de ces facultés particulières, le héros va pouvoir explorer les diverses zones de la carte, inaccessibles autrement et tenter de découvrir les zones secrètes qui émaillent le jeu.
En marge de ce côté exploration, on découvre la petite touche RPG. En effet, Wonder Boy possède des caractèristiques d'attaque, de défense et de charisme qui varient selon sa forme et son équipement. Il peut entrer dans des boutiques et acheter de meilleurs équipements (épée, bouclier et armure) grâce à l'or collecté à chaque ennemi tué. Il est même possible d'acquérir certains équipements aux pouvoirs spéciaux, comme une épée capable de casser certains blocs ou une armure qui offre la possibilité de se déplacer dans la lave. Certaines combinaisons activent des compétences encore plus puissantes.
En conclusion
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Les plus et les moins |
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Gameplay varié en fonction de la forme du perso |  |
Léger manque d'indications à certains moments | ||
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Qualité des graphismes remasterisés | |
Gameplay à se réapproprier | ||
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Possibilité de passer tout ou partie du jeu en 8-bits | |
On veut les autres épisodes ! | ||
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Présence de Wonder Girl | ||||
