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Test : Fallout 4 VR, PC, PS4

Test : Fallout 4 VR, PC, PS4
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Les Terres Désolées de Fallout ouvrent à nouveau leurs portes pour une aventure post-apocalyptique en réalité virtuelle. Alors enfilons notre Pip-Boy et ressortons de notre abri 111 pour voir ce que cela donne.

Test : Fallout 4 VR, PC, PS4

Review : Fallout 4 VR

 

Fallout 4 VR est la troisième et dernière des grandes licences de Bethesda à être sortie en version réalité virtuelle fin 2017. Comme Skyrim VR, et contrairement à Doom VFR, le jeu reprend l'intégralité du titre original de 2015 (DLC non compris) dans un portage adapté à la VR, jouable en room scale sur HTC Vive comme sur Oculus Rift ou WMR, avec les contrôleurs VR adaptés.

L'occasion nous est donc offerte de retourner dans l'abri 111 assister à la fin du monde, ou plutôt d'un monde, avant de ressortir affronter les Terres Désolées du Commonwealth à la recherche de notre progéniture, mais cette fois-ci en réalité virtuelle. Alors cela apporte-t-il un réel plus au titre ou n'est-ce qu'une nouvelle façon de surfer sur la vague VR pour tirer profit d'une ancienne licence ? L'heure de vérité a sonné.

 

 

Genre : RPG action FPS en VR
Date de sortie : 12 décembre 2017
Plateforme : HTC Vive, Oculus Rift, WMR
Développeur : Bethesda Game Studio
Éditeur : Bethesda Softworks
Prix : 59,99 €

 

Quand la fin du monde vient frapper à votre porte


Même si l'univers et l'histoire de Fallout 4 ne vous sont certainement pas étrangers, rappelons tout de même la situation. Située dans une Amérique alternative inspirée des années 50, où le nucléaire découvert après Hiroshima et Nagasaki s'est implanté un peu partout, permettant au rêve américain de s'épanouir, votre aventure commence dans votre pavillon de banlieue de Boston en octobre 2077. Là, en compagnie de votre moitié et de votre fils Shaun qui vient de naître, vous vivez une vie tranquille au milieu des steaks Salisbury, des bouteilles de Nuka-Cola et autres objets technologiques de Vault-Tec qui vous simplifient la vie, à l'image de votre robot domestique Codsworth. Mais la surconsommation a généré une pénurie de matières premières et a entraîné une guerre totale dont l'issue fatale semble être imminente.

En ce mois d'octobre, c'est l'été indien, les arbres se sont couverts de magnifiques couleurs, le ciel est bleu et les oiseaux chantent. La vie est vraiment douce aux côtés de votre fils et de Nora, votre épouse aimante. Lorsqu'un représentant de Vault-Tec se présente à vous à l'heure du petit-déjeuner, vous êtes plutôt de bonne humeur et écoutez son discours avec bienveillance. La fin du monde étant sur le point de commencer, compte tenu des services que vous avez rendus à la Nation en tant que militaire, une place vous a été attribuée dans l'abri 111 du quartier. Un simple formulaire d'enregistrement vous permet de réserver votre place, ainsi que pour votre femme et votre fils. Cela semble si merveilleux que l'on en est presque impatient que ça pète pour de bon.

Et avoir signé ce formulaire ressort comme une excellente idée quelques minutes plus tard lorsque Codsworth vous appelle pour venir voir la TV qui annonce que des explosions atomiques viennent de se produire à New-York et à Philadelphie. Vous vous ruez alors dans la rue avec Nora qui porte Shaun sous les sirènes hurlantes et l'étroite surveillance militaire dépêchée par Vault-Tec. On vous oriente vers l'abri 111 alors que la panique a gagné les habitants du quartier. Seuls ceux figurants sur les fiches d'inscription seront toutefois autorisés à passer, et les gardes en armure lourde et armés tout aussi lourdement ne laissent aucun espoir de pouvoir passer de force. Vous aurez tout juste le temps de rejoindre l’ascenseur qui vous mènera en sous-sol dans l'abri anti-atomique avant d'assister impuissant à l'explosion nucléaire qui ravage votre ville alors que vous disparaissez sous terre.

 

L'heure est venue de paniquer et de courir se planquer

 

Une fois en bas, vous devrez enfiler une combinaison Vault-Tec de l'abri 111 et serez pris en charge par une équipe médicale qui vous dirigera vers une capsule de décontamination. Mais une fois en place, vous perdrez connaissance avant de revenir à vous pour assister brièvement à l'enlèvement de votre enfant et au meurtre de votre femme qui ne veut pas le lâcher, avant de replonger à nouveau dans le néant. Lorsque vous reviendrez à nouveau à vous, suite à une défaillance technique ayant entraîné l'ouverture de votre sas, ce sera pour constater que les capsules s'avéraient en fait être destinées à vous cryogéniser afin d'effectuer des expériences pour le compte de Vault-Tec dans le but d'étudier les effets à long terme sur des sujets humains inconscients de leur situation. Et votre cas n'est pas isolé puisque chaque abri détenait un plan secret d'expérience sociale.

Même si le personnel, soumis à des ordres stricts, n'était pas censé faire preuve de pitié ou d'empathie à votre égard, il n'en demeure pas moins que tout le monde semble être mort et que des radcafards (des cafards géants mutants) constituent les seuls êtres vivants peuplant l'abri 111. Vous vous empresserez donc de quitter celui-ci et découvrirez rapidement que les radcafards ne sont pas les seuls mutants qui peuplent ce nouveau monde, et qu'ils sont loin aussi d'être les plus dangereux. De retour chez vous, vous découvrirez une ville dévastée et retrouverez Codsworth qui vous apprendra que plus de 200 ans ce sont écoulés depuis votre départ. Les seules choses qui vous animeront alors seront d'obtenir des réponses sur ce qu'il s'est passé, vous venger et retrouver votre fils, si tant est que celui-ci soit encore en vie.

Et pour cela vous devrez arpenter les Terres Désolées du Commonwealth, très rapidement accompagné de Canigou, un berger allemand qui croisera votre chemin et qui ne vous quittera plus. Celui-ci vous amènera auprès des quelques miliciens survivants auxquels vous pourrez apporter votre aide, surtout lorsque vous apprendrez que les visions de Mama Murphy, même si elles sont obtenues par consommation de drogue, prédisent que Shaun est toujours vivant et peuvent vous conduire à lui. Heureusement, vous prendrez possession d'une armure assistée ultra-puissante qui vous permettra d'être plus résistant mais aussi de manier des armes lourdes dévastatrices pour affronter les nombreux mutants que vous croiserez dont certains, à l'image des écorcheurs, sont de véritables sacs à PV.

 

Il est temps de ressortir voir ce que le monde est devenu


En réalité virtuelle, oui mais...


L'immense univers de Fallout 4 est toujours aussi génial, et se retrouver plonger dedans grâce à la réalité virtuelle est juste phénoménal. Au lancement du jeu, toutefois, point de VR mais un simple écran géant pour introduire l'histoire ayant conduit à cette guerre sans fin, de même que pour le menu. Une fois le jeu lancé, en revanche, on se retrouve bel et bien immergé réellement dans le monde de Fallout. Artistiquement, il n'y a rien à redire, c'est soigné, inspiré et détaillé, on est bien face à un jeu AAA, mais malheureusement au niveau du rendu graphique ce n'est pas vraiment le cas. Même si on se situe probablement un cran au-dessus de ce que propose Skyrim VR, la technique est encore un peu à la ramasse. On observe de ci de là des effets de clignotements ou des artefacts, notamment au loin, ainsi que quelques écrans noirs en baissant les yeux, tout particulièrement lorsque l'on se trouve sur l'inventaire. Il reste aussi cet effet de flou, déjà entrevu sur les deux autres portages de Bethesda, même si un patch est déjà venu améliorer la situation.

Le jeu est certes un peu gourmand en ressources, trop pour la PS4 en tout cas à l'heure actuelle, mais quelle que soit la configuration retenue le problème demeure. Et la seule solution trouvée par Bethesda pour l'instant a été de baisser la résolution. Or, quand on sait que la recommandation pour une expérience VR correcte est de 90 fps minimum, la chute de framerate observée ne peut que nuire à celle-ci. Le titre peut toutefois fonctionner avec une configuration un peu plus modeste que le minimum conseillé (i5, GeForce 1070 et 8 Go de RAM), même si cela peut générer quelques ralentissements supplémentaires.

Si l'on rajoute que pour une bonne expérience VR il faut aussi une bonne maniabilité et une échelle respectée pour les objets, on regrettera que là aussi Fallout VR ne soit pas toujours à la hauteur, d'autant plus qu'aujourd'hui ceci est un acquis dans le monde de la réalité virtuelle et qu'il serait très simple de régler ces défauts. Ce n'était clairement pas le plus difficile à faire et c'est pourtant là que le bât blesse, dommage. Heureusement, les mods sont compatibles avec Fallout 4 VR et ils ont déjà commencé à fleurir, il n'y a qu'à jeter un petit coup d'œil par ici pour s'en convaincre. Nul doute que tous ces petits soucis seront donc très probablement réglés tôt ou tard. On peut déjà arranger pas mal de choses en modifiant certains réglages, notamment dans les fichiers INI de Fallout, sans oublier de souscrire à la beta du jeu et de déactiver l'anti-aliasing qui peut s'activer et se désactiver lors des mouvements, générant un effet de scintillement gênant. Mieux vaut donc activer le mode XAA, même s'il est moins efficace que le TAA, en attendant que le SMAA soit disponible. On vous encourage aussi à vous pencher sur le mod Fallout 4 VR Optimization Project qui se propose non seulement d'améliorer les performances là où Bethesda ne l'a pas fait, mais aussi d'assurer des mises-à-jour régulières, tout en prenant en charge les contenus additionnels, à commencer par Far Harbor et Nuka-World. Mais n'oublions pas qu'il s'agit tout de même là d'un jeu vendu 60 € pour lequel on aurait été en droit d'attendre une meilleure finition.

 

 

Ce bon vieux Canigou, toujours prêt à rendre service

 

Le jeu n'en demeure pas moins très immersif, avec cette liberté offerte par l'immensité du monde ouvert, ainsi que les PNJ qui vous suivent du regard et avec qui on peut parler à tout moment, ceux-ci adaptant leurs réponses à la situation, ou encore les nombreux éléments interactifs disponibles. Il est cependant regrettable que certains points viennent gâcher cette expérience, comme l'absence de positional tracking dans les menus, qui oblige à se déplacer dans ceux-ci pour faire notre choix, ce qui est d'autant plus dérangeant si l'on n'utilise pas les Vive Wands du HTC Vive. En effet, comme sur les précédents portages, le jeu a clairement été conçu pour leurs pavés tactiles et n'est pas adapté aux joysticks des Oculus Touch qui rendent la sélection très ardue et peuvent parfois même décourager, à tel point que Bethesda déconseille même d'y jouer sur Oculus Rift pour l'instant. Peut-on attendre une mise-à-jour prochaine ou tout au moins un mod résolvant le problème ? En attendant, on peut basculer sur manette lorsque l'on désespère, mais cela n'est pas très pratique. On pourrait rajouter ici que même avec le HTC Vive l'interaction avec les objets n'est pas aisée, il faut appuyer exactement au centre du trackpad, d'autant plus que celui-ci sert aussi aux mouvements en déplacement libre.

Et que dire justement de la présence de tous ces menus ? Vous voulez ouvrir un tiroir ? Un menu. Vous voulez prendre un objet dans une caisse ou fouiller un corps ? Un menu. Vous voulez faire quoi que ce soit ? Un menu. On voit bien là que le jeu n'a pas été conçu à la base pour la réalité virtuelle et que tout n'a pas pu être adapté à celle-ci, notamment l'utilisation de nos mains. Tout est fonctionnel, que l'on ne se méprenne pas, mais l'immersion en pâtit, tout comme l'absence de corps de notre personnage qui ne dispose que de mains flottant dans les airs. Et encore, quand ce sont les mains ça va, mais parfois ce sont les contrôleurs. Et même lorsque l'on se saisit d'objets, ceux-ci lévitent de manière assez déconcertante. En revanche, le mode de déplacement, lui, a été étudié pour la réalité virtuelle. Deux possibilités nous sont offertes : la traditionnelle téléportation, ou le déplacement libre. Pour ce dernier, deux options ont été rajoutées pour éviter le motion sickness : tout d'abord 3 vitesses possibles pour s'adapter à la sensibilité de chacun (lente, moyenne et rapide) et l'application d'une sorte de masque de plongée réduisant l'angle de vision lors des déplacements libres. Le résultat est ici plutôt efficace, même si c'est au détriment de la vision d'ensemble et, encore une fois, de l'immersion. Mais on peut se déplacer librement sans avoir la nausée, ce qui est à mettre au crédit du jeu.

Pour ce qui est des contrôles, on retrouve bien entendu le Pip-Boy (Processeur d'Informations Personnelles) que l'on utilisera de manière assez intuitive en tournant le poignet en direction de nos yeux, comme avec une montre. On continue toutefois à se faire attaquer par les ennemis lorsque l'on se trouve sur son interface. Et pour utiliser cette dernière aisément encore faut-il avoir une nouvelle fois les contrôleurs adaptés. Si le côté technique laisse à désirer, la bande sonore est en revanche excellente. Tout est parfaitement doublé en français et l'ambiance musicale des années 50 est délicieuse, que ce soit à la télévision ou à la radio qui diffuse des morceaux de chanteurs célèbres de l'époque telles qu'Ella Fitzgerald ou Billie Holliday pour ne citer qu'elles. A cela il faut rajouter l'humour de Travis, le DJ désabusé de Diamond City Radio, humour que l'on retrouve aussi un peu partout, comme sur les ordinateurs que l'on consultera sur notre route. Le second degré est omniprésent, et la critique au vitriol du rêve américain, de la société de consommation et du tout nucléaire est délectable.

 

Certains ennemis sont bien impressionnants

 

Une richesse et une profondeur inégalées en VR


Au départ de l'aventure, on se trouve dans notre salle de bain d'où nous regardons les protagonistes depuis la glace. On peut alors choisir différents modèles prédéfinis de personnages proposés de différents âges et ethnies. Il en est de même pour Nora. Un choix limité mais qui n'a guère d'importance puisque nous ne verrons pas Nora très longtemps et que, réalité virtuelle oblige, nous ne voyons pas notre personnage non plus. Il en sera de même des tenues que l'on porte, d'autant que notre personnage n'a pas de corps matérialisé. Après avoir choisi un personnage noir, en couple avec une femme blanche, on appréciera de découvrir que ces caractéristiques ont été adaptées à notre fils Shaun puisque lui aussi est noir. Histoire de vérifier ceci nous avons voulu lancer une nouvelle partie mais malheureusement cela plantait systématiquement au moment de la sélection du personnage, curieux. Quoi qu'il en soit, 6 niveaux de difficulté sont proposés : très facile, facile, normal, difficile, très difficile et survie qui n'autorise pas le voyage rapide et qui ne sauvegarde que lorsque l'on dort, de quoi mettre un peu plus de pression au joueur.

Lorsque le représentant de Vault-Tec nous demande de remplir le formulaire d'enregistrement nous permettant d'accéder à l'abri 111, nous devons non seulement choisir le nom de notre personnage à saisir sur un clavier virtuel, mais aussi répartir 21 points de caractéristiques dans 7 attributs, soit 4 points par attribut pour un personnage équilibré, mais on peut très bien choisir une autre combinaison, y compris tout dans la force pour en faire un gros bourrin. Au cours de l'aventure, nous gagnerons bien entendu de nouveaux points de compétence en gravissant les niveaux, mais aussi en trouvant des Vault Boys (petites statuettes propres à chaque attribut) disséminés un peu partout. On pourra alors les affecter à notre guise dans l'onglet S.P.E.C.I.A.L. de notre Pip-Boy, chaque lettre désignant un attribut : Force (Strength), Perception, Endurance, Charisme, Intelligence, Agilité, Chance (Luck). Un poster regroupe les 70 capacités que l'on peut développer (10 par attribut), ouvrant ainsi la voie à 275 combinaisons possibles.

Au-delà du RPG pur et dur des premiers titres de Black Isle Studios, même si l'on retrouve toujours la notion de progression et de niveaux, ceux-ci sont moins primordiaux que dans les deux premiers épisodes de Fallout. Depuis Fallout 3, en revanche, souvent comparé à un Elder Scroll post-apocalyptique, on retrouve bien cet open world cher à Bethesda : beaucoup de lieux à visiter, d'armes à collecter, de dialogues à écouter, de quêtes à accomplir... On se retrouve donc plongé ici dans une véritable vie virtuelle où l'on peut interagir avec chaque protagoniste afin de les aider, ou tout aussi bien les trahir en fonction de nos désidératas du moment. Chacun a ses propres préoccupations et les quêtes secondaires qu'ils nous proposeront en fonction de nos actes et que l'on choisira de suivre ou pas, d'une manière ou d'une autre, auront leur impact avec de véritables scénarii mis en place. La grande force de Fallout 4 est bel et bien son scénario qui reste vraiment un must du genre.

 

 Le SVAV peut s’avérer bien pratique

 

L'ambiance de Fallout 4, un des plus grands succès de Bethesda, est donc toujours aussi bonne. Littéralement, "fallout" signifie retombées (radioactives) et le contexte n'est donc pas propice à la joie et à la bonne humeur. Pourtant, tout est présenté de manière si gaie et humoristique, à l'image des Vault Boys, que le voyage est plus qu'agréable. Quel plaisir de se promener en personne dans Diamond City au son des musiques des fifties, d'y faire du commerce, d'utiliser les ateliers et les établis pour améliorer la résistance de notre armure, ou simplement taper la discussion avec ses habitants à travers un système de réponses à choix multiples que l'on prononce à haute voix. Pour s'orienter, une boussole nous indique la direction des points cardinaux mais aussi de l'objectif poursuivi ainsi que la distance nous en séparant, mais rien ne nous empêche bien entendu de nous en éloigner pour aller voir ce qu'il se passe à l'autre coin de rue ou de l'autre côté de la vallée.

On croisera également des terminaux qui nous permettront d'en apprendre davantage sur les évènements du passé, toujours avec humour, ainsi que de s'adonner à de vieux jeux vidéo sur holobandes telle que La Menace Rouge, ouvertement inspirée de Donkey Kong, ou autres grands classiques revisités, Space Invaders en tête. N'oublions pas non plus Canigou, le célèbre berger allemand de Fallout créé d'après le chien d'un développeur de Bethesda. On peut le commander pour lui demander de chercher quelque chose pour nous (ennemis, objets, planque...), de rester quelque part ou de nous accompagner pour se battre à nos côtés. Pas de risque de le perdre puisqu'il est immortel, mais il peut être neutralisé ou blessé. Dans ce dernier cas, on peut le soigner avec un Stimpak. Canigou vous suit partout et saura vous défendre mais il manquera parfois aussi un peu de bon sens, comme cette fois où, en me suivant sur les toîts, il n'a pas hésité à se jeter dans le vide, subissant par là-même les conséquences de son acte en reprenant contact avec le sol. On peut aussi lui demander de porter des objets pour nous puisqu'il dispose de son propre inventaire, ce qui permet de nous alléger un peu. A l'image de Canigou, on trouvera également quelques PNJ prêts à nous accompagner si on le désire.

Les premiers combats que l'on doit livrer, au sein même de l'abri 111, sont contre des radcafards que l'on doit achever physiquement à coup de poings ou autres objets contondants en attendant de trouver une arme à feu. Outre les armes de mêlée et les armes à feu, on pourra aussi récupérer tout un arsenal de guerre beaucoup plus puissant ou encore des grenades. Par contre, dans l'attente d'un patch ou d'un mod, encore une fois, l'utilisation des lunettes de visée n'est pas disponible. Face aux nombreuses armes et à la difficulté en VR d'en sélectionner une nouvelle en passant par le Pip-Boy, mieux vaut configurer des raccourcis vers les armes, tout comme vers les objets de soins d'ailleurs. N'oublions pas non plus le modèle militaire de l'armure lourde, fonctionnant avec un réacteur à fusion, que l'on récupère au début de l'aventure et qui nous permet d'accroître à la fois notre force et notre résistance. Cette armure assistée  nous permet même d'utiliser une arme lourde automatique que l'on récupérera sur un hélicoptère qui s'est écrasé. Cela s'avèrera plus que nécessaire pour faire face au sac à PV qu'est l'écorcheur que l'on ne tardera pas alors à croiser. La sensation de puissance au sein de cette armure équipée de son HUD dédié au sein du casque est tout bonnement jouissive. Cette armure permet même de continuer à courir mais au prix d'un épuisement bien plus rapide. Enfin, le SVAV (Système de Visée Assistée Vault-Tec), présent depuis Fallout 3, permet aussi de prendre l'avantage en ralentissant le temps pour mieux viser des parties précises afin de désarmer un ennemi, réaliser un headshot parfait, ou encore viser plusieurs ennemis en même temps. Son utilisation n'est toutefois aucunement obligatoire et ceux cherchant le challenge pourront très bien s'en passer s'ils le désirent.

 

L'irremplaçable Pip-Boy est toujours de l'aventure

 

Fallout 4 VR constitue donc clairement un des premiers jeux AAA à sortir en VR. Il propose plus qu'une simple expérience VR, comme beaucoup de titres. Il s'agit en effet là d'une véritable aventure enrichie par la réalité virtuelle avec une durée de vie énorme, surtout si l'on tient compte de son potentiel de rejouabilité afin de tester d'autres spécialisations du héros. Fallout 4 VR a réussi à transposer en réalité virtuelle tout un univers, et rien que pour cela il vaut largement le détour. Alors même si l'utilisation de la VR est loin d'être optimale et que des problèmes techniques demeurent, il a réussi à prouver que cela était possible et ouvrira ainsi sans doute la voie prochaine à d'autres production du même acabit développée cette fois-ci spécifiquement pour la réalité virtuelle, en tout cas espérons-le.

 

Fallout 4 VR est très certainement un des titres les plus ambitieux proposés en réalité virtuelle. Et ce qu'il propose est effectivement phénoménal et de qualité sur le plan artistique. Le portage en VR de ce succès de Bethesda est tout bonnement une réussite pour ce qui est d'explorer en personne les Terres Désolées, mais on sent clairement que le titre n'a pas été étudié pour cela au départ. De nombreux points n'ont pas vraiment été adaptés à la VR, et la technique est parfois en-deça de ce que l'on est en droit d'attendre, tout particulièrement au niveau de la maniabilité. C'est bien dommage tant le plaisir de s'immerger pour de nombreuses heures dans ce monde post-apocalyptique est grand. Heureusement, la compatibilité des mods laisse espérer de multiples améliorations.  

Les plus et les moins

Univers post-apo gigantesque de Fallout Maniabilité inadaptée à la VR
Excellente Bande son Graphismes flous et autres bugs
Pâte artistique Chute de framerate
Scénario profond et humour noir Interactions à travers des menus
Durée de vie Manque d'optimisation des contrôleurs
Mods compatibles Pas de corps
Enfin une vraie aventure en VR Prix fort sans les DLC

 

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Hazziel Zen
Nyam Hazz

Editor

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