Les investisseurs principaux des équipes de LEC

Le 10 janvier 2017, l'équipe de NBA des Miami Heat signait un accord avec la structure esportive anglaise de Misfits. Nick Arison, directeur général des Miami Heat, y voyait là une occasion d'investir dans une discipline d'avenir qui secoue le 21e siècle. Son but : faire des lapins une structure majeure de l'esport moderne.

Avec une telle organisation sportive derrière eux, Misfits a pu s'inscrire sans trop de soucis dans la liste des 10 équipes des LEC. Depuis le début du mercato 2019, autant dire que les lapins ont fait parler d'eux : soaZ, Febiven et GorillA. Avec Hans Sama et Maxlore, c'est, à première vue, un effectif qui fait peur mais reste à voir ce que ça donnera vraiment sur la Faille de l'invocateur...

Origen n'a pas connu que des bons moments depuis sa création par l'ancienne star espagnole, Enrique "xPeke" Cedeño Martínez. Au niveau pécunier, les choses devraient désormais mieux se passer avec leur rachat par les Danois de RFRSH. Le projet de Martin "Deficio" Lynge d'en faire une franchise de rêve prend petit à petit forme.

Qui est RFRSH ? De nom comme ça, on peut se le demander. Mais cette entreprise n'est autre que l'actionnaire majoritaire d'Astralis, une des plus grandes équipes CS:GO au monde. Ne voulant pas garder le nom d'Astralis pour LoL, les Danois se sont tournés vers l'équipe d'xPeke pour faire renaître un nom qui avait marqué les esprits en 2015. Affaire à suivre...

Une des nouvelles équipes europénnes qui rejoint la LEC, Rogue, profite du soutien de l'entreprise esportive de ReKTGlobal. Cette entreprise, qui a l'ambition de soutenir l'esport sous tous ses aspects (médias, événementiel, financement,...), est basée à New-York.

Avec Rogue, ReKTGlobal possède un bras au sein même de la discipline et compte bien asseoir son nom parmi les grandes franchises d'Europe et du monde. Reste à voir ce que ces nouveaux venus pourront nous proposer...

Sans surprise, c'est le club de football du même nom qui finance Schalke 04. En achetant Elements en 2016, le club allemand est un des premiers clubs de football à miser sur l'esport. L'équipe a connu des hauts et des bas depuis sa création mais cette inscription en LEC est une preuve que la confiance des dirigeants est toujours bien présente.

Une choses est certaine, au vu des nombreux départs et de recrues, le visage de Schalke 04 sera bien différent en 2019. Le succès sera-t-il au rendez-vous ?

Si les nouveaux venus d'exceL esports ont pu se frayer un chemin jusqu'en LEC, c'est grâce à Guinevere Capital, une entreprise qui possède déjà plusieurs équipe esport en Océanie, dont les Dire Wolves. Ce premier achat en dehors de l'Océanie est une étape importante dans l'évolution du groupe vers une organisation esportive mondiale.

La structure a choisi de miser sur un roster mêlant expérience et jeunesse avec quatre vétérans dont Ki "Expect" Dae-han qui entourent Jesper "Jeskla" Klarin Strömberg. Reste à voir maintenant ce que l'équipe a à nous proposer.

Depuis quelques jours, la société canadienne d'OverActive Media possède entièrement la franchise de Splyce. Cette entreprise est notamment l'actionnaire majoritaire de l'équipe Overwatch des Toronto Defiant (Overwatch League). Avec Splyce, ils étendent désormais leur marché vers la scène européenne de League of Legends.

Splyce nous a habitué à de bons résultats et il ne devrait pas en être autrement en 2019. Cependant, ce sera un nouvel effectif que l'on pourra découvrir avec plusieurs départs et de nouvelles recrues.

Depuis 2016, SK Gaming était sous l'égide de ESForce, une entreprise russe d'esport qui possède également la structure Virtus Pro (une autre équipe qui évolue notamment dans CS:GO). En janvier 2018, ce géant de l'esport Russe a été racheté par Mail.Ru pour une somme avoisinant les 150 millions de dollars. Cette société d'email russe évoluait déjà dans le milieu du jeux vidéo avec une branche de développement : Mail.Ru Games Venture.

Avec de nombreuses nouvelles têtes dans son effectif, nul doute que ce nom mythique tentera de redorer son blason dès 2019.

En 2017, G2 Esports a attiré 4 investisseurs extérieurs pour booster l'économie des samouraïs : Everblue Management LLC (bureau du milliardaire américain Eric Mindich), MACRO Ventures (une entreprise de financement américaine), André Gomez (joueur de football du FC Barcelona) et Marc Lemann (fondateur d'une société de financement sportif brésilienne).

Une des meilleures preuves de la bonne santé de l'équipe d'Ocelote, c'est la récente acquisition polémique de Caps en midlane. Voir Perkz en botlane sera sans aucun doute l'attraction de la saison à venir !

Les actionnaires majoritaires des abeilles restent à l'heure actuelle toujours les deux fondateurs Fabien "Neo" Devide et Nicolas Maurer. Bien aidée par de nombreux sponsors comme Orange, Redbull, Adidas, Renault ou encore Volvic, la structure a profité récemment d'un investissement monstre du milliardaire indien Tej Kohli (20 millions d'euros).

Ce sponsoring fructueux fait de Vitality la structure la plus importante en France et sa volonté est très clairement d'en faire un incontournable mondial.

Comme pour VItality, les actionnaires majoritaires des rois d'Europe sont toujours les deux fondateurs Sam et Anne Mathews. Avec de nombreux sponsors comme SteelSeries ou AMD, la franchise récolte aussi des fonds pour ses différentes équipes auprès d'autres structures désireuses d'avoir un pied dans l'esport comme l'AS Roma (dont Fnatic est le représentant dans FIFA) et l'équipe de NBA des Boston Celtics.

Les récents départs de Caps et de soaZ secouent un peu Fnatic dans ce mercato et tous les yeux seront tournés vers Nemesis, le nouveau rookie des oranges et noirs... 2019 risque d'être une saison intéressante pour les finalistes de la dernière coupe du monde...