Photo : Karmine Corp
Les European Masters jouent un peu le rôle de la Ligue Europa au Football. En plus de voir du beau jeu, ça permet aussi de raviver un peu le chauvinisme des différents pays d'Europe. En France, on va pousser fort derrière les équipes de LFL en espérant confirmer notre statut de meilleure ERL. La majorité des joueurs français engagés représentera notre ligue nationale, mais aux EUM, les équipes sont libres dans leur recrutement. On a donc repéré d'autres tricolores évoluant dans des championnats étrangers. Voici la liste des Français à suivre.
Les Français de la LFL
Il n'y a pas vraiment de surprises pour ces Français. On les suit depuis le début de l'année puisqu'ils évoluent en LFL, dans la ligue française. On remarque cependant que même si on a cette année 4 représentants, les équipes ne font pas énormément appel à des tricolores... On dit ça, on dit rien. Même si on comprend que pour des raisons de compétitivité les structures veulent ce qui se fait de mieux, ça fait toujours un peu drôle.
- LDLC OL : Eika et Exakick. Les champions de France ont déjoué tous les pronostics. Eika et Exakick, déjà présents en 2021 chez les Renards, ont montré un niveau de jeu impressionnant cette année. Alors qu'ils n'ont jamais remporté les EUM, ils aimeraient bien ajouter ce trophée de prestige à leur palmarès.
- BDS Academy : Sheo est le seul représentant français de BDS Academy. Cet ancien Tueur connaît une trajectoire montante irrésistible. L'année dernière il était en Div 2, aujourd'hui il a failli gagner la LFL et représentera la France aux EUM.
- Karmine Corp : on n'a plus vraiment besoin de présenter Cabochard et Saken, les deux meubles français de la Karmine. Brillants depuis le début de l'année, ils ont encore fait preuve d'autorité lors du Play-In des European Masters. Ils ont tous les deux gagné la compétition l'année dernière et espèrent continuer leur série. Les deux larrons nous feraient (presque) oublier Hantera, le troisième tricolore de l'équipe. Plus en retrait, il garde cependant une belle marge de progression et on espère qu'il fera des étincelles avec Rekkles en botlane.
- Vitality.Bee : chez les petites abeilles, il n'y a qu'un Bleu et c'est Skeanz. Il ne doit cependant pas être négligé et il joue un rôle clef dans son équipe. Il prend généralement pas mal de ressources et possède un profil de jungler carry. Alors qu'il a déjà gouté au LEC, il aimerait sûrement bien retrouver la grande scène européenne...et ça passera par une grosse performance aux EUM.
Le Français de l'étranger
Pour le Main Event des European Masters, il n'y aura qu'un seul Français de l'étranger à suivre. On ne promet pas de supporter son équipe, surtout s'il fait face à une équipe LFL. Mais on va quand même le suivre avec attention.
- Eintracht Spandau : cette structure a été fondée par des influenceurs et reprend un peu le modèle de la Karmine Corp. La fibre française est encore plus visible si on s'intéresse au roster où l'on retrouve Prime. Attention, ce n'est pas l'autre CEO de KC, mais c'est un support qu'on a déjà vu en LFL du côté de GameWard.
Les Français qui se sont fait éliminer au Play-In
On a poussé derrière eux durant le Play-In, mais ces Français ont déjà pris la porte... Ils n'ont pas réussi à atteindre le Main Event mais on a quand même décidé de les mentionner, solidarité nationale oblige.
- KRC Genk Esports : Guertas et Numendiel jouaient pour une équipe belge. Malheureusement pour eux, ils ont terminé à la dernière place de leur groupe. Ils ont quand même sauvé l'honneur en remportant une petite partie. Ce fut court mais intense et on est content d'avoir pu retrouver ses anciens pensionnaires du circuit français (Div 2 et Open Tour).
La France est forcément un peu triste après l'élimination de Vetheo lors des playoffs du LEC. Mais le tricolore ne pouvait rien faire face à l'énorme performance collective de G2 Esports. On a eu l'occasion de parler avec Targamas, le support belge des Samouraïs. Il croit au titre et rêve du MSI !
