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LoL - Worlds 2022 : Les stats inquiétantes du LEC qui montrent la différence avec la LCK et la LPL !

LoL - Worlds 2022 : Les stats inquiétantes du LEC qui montrent la différence avec la LCK et la LPL !
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Avec l'élimination de Rogue, c'est la deuxième année consécutive qu'une équipe européenne ne s'est pas qualifiée pour les demi-finales des Championnat du Monde de League of Legends, ce qui en fait l'un des pires événements internationaux pour le LEC depuis de nombreuses années.

LoL - Worlds 2022 : Les stats inquiétantes du LEC qui montrent la différence avec la LCK et la LPL !

Avec la défaite 3-0 de Rogue contre JDG, les fans du LEC ont connu une nouvelle déception lors des Wolrds. Malgré une première semaine plus que prometteuse, la deuxième a été un vrai cauchemar et seul Rogue a réussi à sauver les meubles grâce, en partie, au bug survenu lors du match GAM contre Top Esports qui a donné la victoire aux Vietnamiens.

En se basant sur les statistiques et les performances vues dans la Faille de l'Invocateur, certaines différences entre le LEC et les ligues asiatiques dites "majeures" : la LCK et la LPL.

Dure réalité pour l'Europe

Sans compter les MAD Lions, qui ont une fois de plus marqué l'histoire, puisqu'ils ont été écartés de la phase de groupes des mondiaux pour la seconde fois, tout en étant encore une fois la seule équipe d'une grande région à ne pas avoir franchi cette première étape, les stats des autres équipes ne sont pas non plus fantastiques.

  • Résultats généraux : 7V-15D (0-1 en tiebreak)
  • Seconde semaine et quart de finales : 1-12
  • Duels directs contre des équipes NA : 2-2
  • Duels directs contre des équipe sud-coréennes : 2-5
  • Duels directs contre des équipes chinoises : 1-5

Avec ces données, il semble assez surprenant qu'une équipe européenne ait réussi à passer les groupes , alors qu'il n'y avait même pas d'équipe NA dans son groupe. Ces données sont légèrement pires que celles de l'année dernière, qui étaient de 8 victoires pour 17 défaites. La différence est certes minime, mais il ne faut pas oublier que lors de la précédente édition deux équipes EU avaient réussi à jouer des tiebreaks pour passer les groupes, alors que cette année seul Rogue en a joué un pour la première place de son groupe.

Encore une fois, il sera temps de réfléchir et de voir ce qu'il faut améliorer pour la région européenne, puisque l'écart entre l'Est et l'Ouest semble se creuser à nouveau après plusieurs années au cours desquelles l'Europe a fréquemment atteint les demi-finales et même la finale des Mondiaux, en 2018 et 2019. Alors que l'on pensait que l'écart se réduisait, la Chine et la Corée du Sud ont repris une longueur d'avance.

Et les stats individuelles ?

C'est l'heure du du-du-duel ! - League of Legends
C'est l'heure du du-du-duel !

Soyons clairs que dans ce domaine là non plus ce n'est guère brillant. Il n'y a que sur la midlane où deux joueurs d'équipes européennes ont réussi à terminer dans la première partie du classement en dégâts par minutes, et en or par minutes. Humanoid et Larssen ont sauvé l'honneur, mais pour le reste, aucun autre joueur du LEC n'a pu finir dans la moitié haute du classement dans ces domaines. Cela montre bien un certain gap entre le skill individuel des joueurs du LEC et ceux de la LCK et de la LPL. Bien sûr le skill n'est peut être pas la seule explication, il est possible que les drafts n'aient pas été fantastiques, ce qui a mis nos joueurs directement en difficulté. Quoiqu'il en soit, les faits sont là.

Pour les supports, la différence est encore plus flagrante. Pour eux, nous nous sommes surtout intéressés à la statistique de vision par minute, et le résultat est édifiant. Les trois supports des équipes du LEC sont dans le bottom 4 à ce niveau . Alors oui, cela s'explique en partie par le fait qu'il est beaucoup plus difficile de prendre de la vision au niveau professionnel quand votre équipe est dominée. Mais globalement, on est sur un écart d'une ward posée en moins toutes les deux minutes. Et ici on ne peut pas vraiment parler d'erreurs de draft en général, ni de skill individuel. Les équipes européennes ont globalement un contrôle de la carte plus mauvais que les autres, et c'est un point qui ne pardonne pas à ce niveau de jeu.

esport-lol
La scène LoL perd encore un champion coréen parti pour l'armée

À chaque fin de saison compétitive, c'est la même chose du côté de la Corée du Sud. Des champions reconnus prennent leur retraite, parfois de manière un peu forcée, à cause du service militaire obligatoire. Cette année, le premier annoncé n'est pas le plus célèbre, mais il a quand même un petit CV.

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PH V
Waulk  - Rédac freelance, responsable jeux de combat

LP,LP,F,LK,HP

Si il y a un problème, Mortobato.

Amelie il y a 1 an

Je pense que les structures européennes devraient recruter bien plus de jeunes, très jeunes joueurs. Dès 15 ans, des petits contrats, associé à un soutien scolaire afin d'allier fin des études et jeu en équipe.<br /> <br /> En occident, un joueur arrive à maturité vers 20 ans. Il peut alors jouer en LEC, mais met entre 1 et 2 ans pour apprendre les automatismes. Qui veut parier sur un joueur qui va mettre 1/2 ans à apprendre les automatismes? Personne. Les équipes préfèrent les vétérans qui ont un potentiel fixe, moins élevé, mais qui sont des valeurs sûres pour la qualification aux Worlds.<br /> <br /> Il faut que les structures investissent donc aussi dans la formation de joueurs. Si un jeune joueur de 15 ans apprend déjà les ficelles du jeu en équipe, il peut alors être LEC ready à 17 ans, sans avoir besoin d'autant de temps d'adaptation. Imaginez un Adam qui aurait eu 2 ans de jeu en équipe en travaillant avec des coach et joueurs/analystes LEC. Rekkless fut un produit de ce système, à 15 ans il était déjà chez Fnatic et faisait pas encore les tournois alors qu'il était plus fort que leur ADC (car il était encore mineur).<br /> <br /> Imaginez chaque équipe LEC, qui prend sous son aile 10 joueurs chacun et le paye 600 euros par mois, pour l'entraîner. Le lycéen est content, il associe étude et apprentissage du jeu, contre revenu. Beaucoup de joueurs ont largement le niveau ERL, mais il n'y a pas la place, ou les équipes préfèrent prendre des vétérans qui n'ont plus le LvL LEC.<br /> <br /> 10 x 600 = 6000 x 12 = 72 000 Euros par ans. Comparé au prix des slots LEC qui frisent les 30 Millions, c'est rien. Pour le serveur, un système comme celui-ci permettrait aussi de revaloriser la compétitivité du serveur. Un joueur aura envie de tryhard pour bénéficier d'un tel contrat d'apprentissage. Même un jeune adulte de 18 ans prometteur pourrait apprécier être payé 600 (ou peut être + pour les majeurs éventuellement) pour jouer et vivre de sa passion. Les job étudiants sont plus ou moins pareil.<br /> <br /> Mais bon, j'dis ça... c'est l'idée d'un éco-système plus large et totalement différent. Je rêve, je rêve. Un ministère de l'E-sport aussi.. avec des budgets d'état hihihi

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