L'inflation touche tout, et même les abonnements aux plateformes de streaming. Après une augmentation en octobre dernier, Netflix persévère et signe avec une nouvelle hausse des tarifs qui entrera très bientôt un vigueur — mais pas que. Un énième revers pour les abonnés. qui va une nouvelle fois faire mal à leur porte-monnaie.
Une nouvelle hausse à prévoir ?
Comme le rapporte The Hollywood Reporter le co-PDG de Netflix, Greg Peters, a récemment envoyé une message aux actionnaires, messages qui laisse présager de nouvelles hausses tarifaires.
Les abonnés de Netflix sont malheureusement coutumiers des hausses des prix. Il suffit de regarder les prix lors de l'arrivée de la plateforme en France en 2014 : 7,99 euros par mois pour l'Essentiel, 8,99 euros par mois pour le Standard et 11,99 euros par mois pour la formule Premium. Mais, selon les dires de Greg Peters, une nouvelle augmentation serait à prévoir dans les mois à venir.
Une offre bientôt supprimée
En décembre dernier, Netflix a supprimé pour les nouveaux abonnés l'offre la moins chère sans publicité, la formule « Essentiel » a 10,99 euros. (un seul écran). Mais la plateforme va aller plus loin, et tout simplement la supprimer pour tous — le but étant de diriger les utilisateurs vers les offres avec publicités, plus rentables pour la firme. Certes, elles coutent moins cher (5.99 euros pour l'offre standard avec publicités), mais vous savez aussi bien moi qu'on ne peut pas installer Adblock sur Netflix.
Une décision radicale qui ne risque pas de faire l'unanimité. Cette mesure entrera en vigueur au deuxième trimestre 2024, au Canada et aux États-Unis en premier lieu, pour s'étendre ensuite à d'autres pays dont la France.
La firme a annoncé avoir connu un deuxième trimestre consécutif de forte croissance dans son offre financée par la publicité — croissance qui pousse donc Netflix à retirer son option sans publicité la moins chère dans le courant de l'année. Le dirigeant a précisé pour appuyer cette décision que 40% des nouveaux abonnés optait pour l'offre avec publicités (dans les pays ou elle est proposée), contre 30% des nouvelles inscriptions au troisième trimestre. Pour résumer, Netflix se développe aux niveaux financés par la publicité, mais la société a une vision à long terme et vise à ce que le plan financé par la publicité « ait un impact matériel sur notre activité globale ».
Dans un début d'année qui s'apparente à une immense refonte de l'industrie du jeu vidéo dans sa globalité, c'est cette fois-ci Microsoft qui vient d'annoncer une énorme vague de licenciements, qui concerne en grande partie Blizzard. Leur jeu de survie tant attendu est d'ailleurs annulé.
