Depuis maintenant plus d'une décennie, les services d'abonnement à des catalogues de jeux en ligne (à télécharger ou non) se développent vitesse grand V. Deux entreprises accaparent la plus grosse part du marché : Microsoft, avec son Xbox Game Pass, et Sony, avec son PlayStation Plus. Il faut dire que les offres sont alléchantes : pouvoir accéder à des centaines du jeu avec des tarifs commençant parfois à moins de 10 euros par mois.
Si les deux plus gros services du marché ont su convaincre des centaines de milliers, voire des millions de joueurs, un analyste réputé estime qu'ils ne sont pas l'avenir de l'industrie du jeu vidéo.
Un marché qui stagne ?
Récemment, Mat Piscatella, directeur exécutif du cabinet d'analyse Circana et spécialiste de l'étude du marché du jeu vidéo aux États-Unis, s'est fendu d'une réflexion assez intéressante sur l'état actuel des services d'abonnement sur le réseau social BlueSky. Comme il l'explique, les dépenses américaines en abonnements aux jeux vidéo stagne depuis maintenant 4 ans environ.
S'il est vrai que l'analyste ne mentionne que brièvement la plateforme Xbox, il parle d'une situation que l'on retrouverait également au niveau du PlayStation Plus, ou encore du Nintendo Switch Online. Si Piscatella précise que ces services ne vont pas disparaître du jour au lendemain, de part leur popularité (beaucoup apprécient avoir un catalogue énorme, qui se renouvelle régulièrement, contre quelques euros par mois), il estime que l’industrie ne tournera pas exclusivement autour de ces services à l'avenir.
Des prix qui augmentent
Ce qui pourrait jouer en la défaveur des services d'abonnement sont peut-être les hausses de prix régulières. Ainsi, Sony a annoncé il y a quelques jours une hausse de ses différentes formules d'abonnement au PlayStation Plus au Canada, des hausses allant de 15 à 22% supplémentaires. Une nouvelle tarification qui entrera en vigueur à la fin du mois de juin, et qui pourrait impacter par la suite les joueurs français.
Du côté de Xbox, aucune annonce récente à ce sujet n'a été faite, mais nous ne sommes, malheureusement, jamais à l'abri. Quoi qu'il en soit, ces formules restent populaires, et non, elles ne vont pas péricliter en quelques mois, sauf bouleversement majeur.




