Runeterra regorge d'histoires en tout genre, et tous les personnages de League of Legends ont la leur. Certains sont tristes, d'autres émouvantes, et certaines sont trépidantes.
Si certains champions veulent briller, il y a en un, bien au contraire, qui a embrassé l'obscurité. Il ne cherche pas la gloire, ni la lumière, il poursuit inlassablement sa tâche pour venir en aide aux âmes déchues.
Yorcick, un personnage unique
Vous connaissez tous le nom de Yorick, mais connaissez-vous son histoire ? Originaire des îles bénies, il développe très jeune un don très particulier : celui d'entendre les morts. Ce pouvoir l’a condamné à l’isolement. Les vivants le craignaient. Les morts, eux, le suivaient.
Avec le temps, il a appris à vivre avec ce fardeau, sans toujours le comprendre. Ce qui terrifiait les autres était sa seule compagnie. Grâce à son don, il devint alors leur guide, "les escortant vers ce qui leur était destiné pour l'éternité."
Plus âgé, il rejoint alors un petit ordre de moines au sein des îles bénies, les Frères du Crépuscule. Comme lui, ils voulaient communiquer avec les morts, mais rapidement, ils furent jaloux du don de Yorick, lui qui parvenait à maîtriser un pouvoir qui leur avait demandé des années d'apprentissage.
Alors qu'il était maintenant fossoyeur, la Ruine s'abattu sur les îles bénies, un cataclysme provoqué par Viego, le Roi Déchu, dans l'espoir fou de ramener à la vie sa reine disparue.
Un nouveau but
Alors que les îles bénies s'écroulaient autant de lui, et que la Ruine décimait son peuple, Yorick parvint à survivre grâce à une relique : une fiole d'eau remplie à la source sacrée des Îles bénies. Elle le protège de la corruption… mais le condamne aussi à une solitude éternelle.
Lorsque la tempête se fut calmée, Yorick constata que tout autour de lui avait disparu. La terre fertile d'autrefois n'était plus que désolation, ses frères du monastère étaient morts, et le peuple emporté par la Ruine. Yorick n'avait plus que pour seule compagnie les esprits qui l'entouraient, tentant de trouver auprès d'eux la consolation, comme lorsqu'il était enfant.
Dans son désespoir, il se trouve une nouvelle mission : guider les morts pris dans la Brume vers le repos, une tâche qui semble sans fin. Les voix des morts emplissent son quotidien : certaines réclament de l’aide, d’autres murmurent des secrets ou ravivent des souvenirs qu’il préférerait sans doute oublier.
Cette cacophonie de l’au-delà crée autour de lui une aura mélancolique. Ce n’est ni un héros classique, ni un vilain. Il ne cherche ni à sauver le monde, ni à le détruire. Son objectif est modeste, et pourtant impossible : libérer les âmes errantes, tombe après tombe.
Malgré ce lourd fardeau, Yorick ne fléchit pas. Il accepte son rôle, convaincu que quelqu’un doit bien faire le travail que personne ne veut accomplir.
Plus qu'un simple fossoyeur, Yorick est en vérité le gardien invisible de Runeterra. Dans l'univers du jeu, la Brume ne cesse de progresser, corrompant tout sur son passage.
Sans Yorick pour la contenir, la malédiction des Îles Obscures pourrait déborder, et engloutir le monde. Grâce à sa maîtrise de la Brume, sa connexion avec les morts et sa résistance à la corruption, Yorick est le seul capable de maintenir cette frontière.
Et dans le jeu ?
Dans la Faille de l’Invocateur, Yorick est un champion imposant que l'on retrouve sur la top lane. Son gameplay reflèe intimement son histoire :
- La pelle : à la fois arme et outil. Chaque coup rappelle son rôle de fossoyeur.
- Les Goules de la Brume : petits spectres surgissant du sol pour attaquer, représentant les âmes qui le suivent.
- La Vierge de la Brume : sa compétence emblématique invoque une entité spectrale qui combat à ses côtés — une manifestation de la volonté même des Îles.
Ces compétences ne sont pas de simples attaques : elles incarnent son lien avec l’Au-delà. Yorick ne se bat jamais seul : une procession de morts l’accompagne toujours.
Dans nos parties, Yorick est un champion peu choisi, un champion de niche. Il est surtout sélectionné par ceux qui affectionnent le personnage, ses mains. Son style de jeu, qui consiste principalement à push les sides lanes, reflète parfaitement son histoire : un travail constant, solitaire, invisible.











