11 ans après sa sortie ce MMO issu d'une licence culte passe toujours inaperçu, et ses créateurs s'agacent...

Publié le 07/09/2025 à 19:02 Par Cthulhu

Quand un jeu affiche plus de 10 ans au compteur, on pourrait croire qu’il est connu de la majorité des joueurs. Et pourtant, à en croire son ancien directeur, ce n’est pas du tout le cas. Certains ignoreraient même jusqu’à son existence.

Sorti en 2014, The Elder Scrolls Online (ESO) occupe une place à part dans la célèbre franchise de Bethesda. Il s'agit en effet de l’épisode le plus ancien de la saga en termes de chronologie narrative. Avec plus d'une décennie derrière lui, on pourrait logiquement penser que le titre bénéficie d’une notoriété solide. Mais selon Rich Lambert, ancien directeur du jeu, ce n’est toujours pas le cas.

"ESO est constamment passé sous le radar"

C'est difficile à croire, mais selon Rich Lambert, l'ancien directeur d’ESO, le RPG est toujours resté dans l'ombre de mastodontes comme World of Warcraft et Final Fantasy XIV comme il l'a confié dans une interview à PCGamesN, à l'occasion de la Gamescom 2025.

C’est la plus grosse épine dans mon pied », plaisante-t-il. « C’est quelque chose que je trouve toujours un peu déroutant ; ESO est constamment passé sous le radar. Il n’est pas pris au sérieux ou est simplement ignoré. Pourtant, c’est un jeu incroyable, avec une communauté fantastique. Quand les gens découvrent cette communauté et le jeu, ils ont tendance à rester.

(Source)

Lambert rapporte même que certains joueurs continuent de lui demander quand le jeu sortira, alors qu’il est disponible depuis plus de dix ans.

Comment faire pour que plus de gens réalisent que ce super jeu existe depuis plus de dix ans ? J’ai fait d’innombrables interviews et salons au fil des ans où l’on me demandait : “Ah, quand est-ce que ça sort ?”. Mais il est sorti depuis des années !

C’est fou qu’on passe encore inaperçus, et je pense que c’est parce qu’on ne fanfaronne pas à propos d’ESO. On est généralement en coulisses, à travailler dur, à faire les choses correctement — mais on ne célèbre pas vraiment nos succès autant qu’on le devrait. Ça, ça va changer : notre façon de communiquer va évoluer, et ça pourrait aider.

Mieux communiquer pour mieux exister

L’enjeu pour le studio Zenimax Online n’est donc pas tant de retenir les joueurs que de les attirer en premier lieu. Et pour cela, une communication plus visible et plus régulière va être mise en place.

Le passage au modèle saisonnier nous a aidés à faciliter cela, car nous avons maintenant un rythme plus régulier. Je préfère ne rien promettre tant que ce n’est pas complètement prêt, mais oui, la transparence est l’une de nos priorités.

Rich Lambert insiste également sur l’écoute active de la communauté, un principe qui guide selon lui toutes les décisions importantes du studio.

Être à l’écoute des joueurs, c’est fondamental dans notre processus de développement. On veut aller encore plus loin dans cette démarche, car ESO n’est rien sans sa communauté. On souhaite aussi mieux partager notre vision à long terme, pas seulement sur quelques mois.

Malgré les dires de Lambert, TESO se porte plutôt bien, notamment grâce à son nouveau modèle saisonnier, qui a permis de dynamiser le contenu et la fidélisation. Si l'on regarde sa fréquentation sur Steam, le jeu enregistre encore plus de 10 000 joueurs connectés chaque jour, un score tout à fait honorable pour un MMO sorti il y a plus de dix ans.

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