Cela fait déjà plusieurs mois voire années que GTA 6 est sur les lèvres des joueurs du monde entier. Entre les trailers, les leaks, les théories... les fans sont en ébullition et n'en peuvent déjà plus d'attendre 2026 pour la sortie officielle du jeu ! Récemment, c'est l'annonce d'une conférence téléphonique concernant les résultats de Take-Two — l'éditeur du jeu — qui a relancé la hype.
Le PDG de Take-Two critique l'IA
L'intelligence artificielle est un énorme débat dans la société actuelle. Son usage touche de nombreux secteurs et l'industrie du jeu vidéo n'y échappe pas. Alors que certains en font l'éloge et expliquent que son utilisation pourraient révolutionner les futures productions, d'autres sont bien plus réticents et pensent qu'au contraire une IA ne pourra jamais égaler certains des plus grands chefs-d'œuvre du jeu vidéo.
Strauss Zelnick, le PDG de Take-Two, fait plutôt partie de la deuxième catégorie. C'est lors du CNBC Technology Executive Council Summit à New York qu'il a déclaré que ce que Rockstar Games va faire avec GTA 6 "c'est créer quelque chose qui frôle la perfection", ajoutant par la suite qu'"aucune créativité ne peut exister par définition dans un modèle d'IA, car celui-ci est basé sur les données".
Pour lui, l'IA est utile dans les fonctionnalités rétrospectives, mais qu'elle ne pourra jamais créer un jeu aussi abouti que GTA 6 et égaler les équipes chez Rockstar et leur créativité qu'il juge "extraordinaire". Autant dire qu'une telle déclaration, venant du PDG d'une entreprise aussi importante que Take-Two, n'est pas passée inaperçue et montre que l'utilisation de l'IA a des limites.
Pas d'IA dans GTA 6 ?
Ce message laisse donc penser que l'IA n'aura aucun rôle à jouer dans le processus créatif de GTA 6, et c'est franchement une bonne chose. Rockstar n'a plus rien à prouver et son savoir-faire est (re)connu dans le monde entier. Savoir que l'un des jeux les plus attendus de la décennie devrait continuer à "frôler la perfection" comme de nombreux Grand Theft Auto l'ont fait avant est plus que rassurant.
Aussi, le fait qu'une personne aussi importante de l'industrie que Strauss Zelnick prenne la parole sur le sujet, pour affirmer que les jeux vidéo doivent avant tout se baser sur la créativité humaine afin d'accomplir des choses dont l'IA est tout simplement incapable, est tout aussi rassurant. Cela pourrait en inspirer d'autres et peut-être permettre de vivre au mieux cette période transitoire depuis l'apparition de l'IA.







