
« La plus noble conquête du cheval c'est la femme ». Voilà en substance, la phrase à laquelle je pensais pendant qu'Olivier Issaly, le jeune entrepreneur et créateur du studio Owlient, nous présentait Howrse durant les Ubisoft Digital Days en ce début de mois de septembre.
Remettons les choses dans leur contexte. La pièce dans laquelle nous sont présentés les browser-games du catalogue d'Ubisoft est bondée. Elle est devenue au fil des heures de la journée une des attractions majeures de l’événement. La volonté de l'éditeur est là, faire la part belle à sa nouvelle offre en matière de jeux par navigateur. Une politique qui met au centre des attentions, ces softs en devenir ou existants maintenant depuis plusieurs années. Ubisoft s'attaque au marché et rend visible l'attention qu'il lui porte désormais. « Pour le développement de ces jeux nous allouons en moyenne entre 2 et 3 millions d'euros en terme de budget » nous confiait Erwan Le Breton, Creative Director chez Ubisoft. La gratuité a un prix.
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Howrse est de ceux-là. Quand Ubisoft rachète Owlient en 2011, c'est bien pour acquérir la licence et le savoir-faire de l'entreprise dans ce domaine. Et à en croire Olivier Issaly, le studio ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. « Oui nous sommes sur deux autres projets » nous confirmait-il. Mais qu'est ce que Howrse, vous demandez vous ? Eh bien sachez que si vous n'êtes pas au fait de l'existence de la licence, vous ne faites définitivement pas partie des 40 millions d'utilisateurs du browser-game répartis dans plus d'une trentaine de pays. Le free to play n'en est pas à ses débuts puisque le jeu a désormais plus de 6 ans et un contenu plus que conséquent. Et comme son nom l'indique, c'est un jeu basé sur le monde du cheval. Yes really.
My little PWNy
Une large communauté, des outils qui permettent de créer et d'échanger des fan-arts autour du cheval. Les utilisateurs participent à la vie de la licence. Les joueurs (majoritairement des joueuses)
développent des liens grâce aux contenus qu'ils peuvent mettre au point. Comme ces dessins de chevaux qui pourront servir d'avatar par exemple, mais aussi grâce à cette fonction du jeu qui peut faire de vous le meilleur éleveur de cheval de la planète. Oui, car Howrse permet aux joueurs de créer de nouvelles races en décidant de les croiser. Basé sur des données réelles comme le nom de certaines races et leurs caractéristiques, le jeu peut aussi basculer dans le fantaisiste pour répondre aux besoins de chacun.
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Les utilisateurs peuvent donc coopérer, tout en échangeant sur les forums officiels, les dernières informations sur le monde du cheval. Enfin « du cheval », les amateurs d'ânes ou de poneys (il y en a) ne sont pas lésés, puisque les animaux sont aussi représentés dans le jeu. Élever un cheval, créer de nouvelles races, ou avoir un centre d'équitation performant sont autant de points que Howrse aborde. Performant, car Howrse a aussi une partie compétitive qui met en avant le talent des éleveurs. À quand une compétition officielle sur Millenium vous dîtes-vous ?
Howrse Cup, c'est la grande course aux points pour les amateurs chevalins de sensations fortes. Une compétition qui s'étend sur 6 mois (210 jours pour être précis) à l'issue de laquelle, pendant un mois, s'affronteront les 25 meilleures équipes jusqu'à la victoire finale. Des équipes sont formées (de 2 à 15 participants) et leur but est de se mesurer les unes les autres sur des épreuves aussi diverses et variées que du dressage, des compétitions de trot et de galop ou même de saut d’obstacles. La victoire finale permet à l'équipe de remporter un iPad ainsi qu'un Falabella, une créature mythique de Howrse.

Graphiquement l'interface de Howrse est plutôt austère, pas de flash, pas d'effets pour fanfaronner, mais un savoir-faire spécifique qui semble avoir fait ses preuves, les utilisateurs semblent ravis. Si vous avez dans l'idée d'organiser un dîner un de ces jours, avec un aficionado de la licence, méfiez-vous il (ou elle) pourrait venir avec sa botte de foin. Vous l'auriez bien cherché.











