Passons maintenant au premier MMORPG de notre article. Certains d'entre vous le connaissent, et pour le deviner voici trois mots : Barunson, Gravity, Gpotato. Vous avez deviné je parle bien de Dragonica, fort apprécié mais pas forcément très connu. Cherchons maintenant à comprendre pourquoi ce jeu vaut le coup et pourquoi vous devriez le tester.
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Présentation
Dragonica est le deuxième grand MMORPG développé par Barunson Interactive après Last Chaos. C'est en mars 2006 qu'a commencé le développement du jeu par ce studio coréen pour s'achever en 2009. Le jeu fut tout d'abord publié au Japon par ICE Entertainement, puis en dans le reste de l'Asie, et c'est le 10 juin 2009 qu'il arrive en Europe grâce à Gala Networks Europe, un compte Gpotato étant requis pour y prendre part. C'est cette équipe qui tient le jeu à jour depuis sa sortie, fournissant les nouveaux patchs, les correctifs et les traductions aux joueurs. En avril 2011 Gravity Games (connu pour Ragnarok Online) rachète Barunson après avoir intégré en octobre 2010 ce dernier studio dans le groupe. C'est la fin de Barunson, mais pas de Dragonica, puisque l'équipe reste la même, seul le payeur a changé. Aujourd'hui le jeu est encore régulièrement mis à jour, et dispose de plusieurs « extensions » qui augmentent sa durée de vie.
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Parlons un peu de l'histoire de ce jeu : vous êtes un jeune aventurier, tellement jeune que vous êtes un enfant, qui reçoit la grande mission de sauver le monde. Rien de très surprenant jusque là, mais c'est la mise en scène qui est intéressante. En effet, dès que vous lancez le jeu on vous prédit que vous tuerez un grand dragon et une sorcière, ce n'est pas commun pour un gamin. Dès lors vous entrez dans le monde et vous découvrez un univers riche en couleur et bon enfant. Les missions sont elle aussi très Kawaii, le premier donjon vous enjoint à terrasser un vil loup. Ce qu'il faut savoir c'est que ce loup n'est qu'en fait le tout petit chiot tout mignon de la princesse. Bon bien sûr tout ceci est exagéré, mais si vous regardez seulement les images sans les dialogues c'est ce que vous comprendrez. Viennent ensuite les méchants ratons laveurs et kobolds, puis les animaux sous marins, les squelettes, et on enchaîne comme ça jusqu'au boss de changement des classes. Quoi il y a des classes ? Eh oui, mais nous verrons tout ceci plus tard. Enfin bref, c'est donc le premier dragon que vous affronterez qui vous permettra ce changement, il se nomme Lavalon et il aime bien jouer avec des boules de feu :
Dès lors le jeu n'est plus vraiment aussi enfantin, les monstres squelettes sont certes sympas, mais tout de même pas si mignons que ça. Et quand on retombe dans le monde de la beauté grâce à l'univers des plantes, ce n'est qu'un bref retour chez le kawaii, car juste après ce sont des guerriers fantômes, des souches d’arbres et des monstres d'os et de glaces qui vous attaquent. Et tout ceci pour arriver à un deuxième dragon, le Dragon d'Os :
Ensuite, bien sûr, le jeu continue, mais ces deux boss sont ceux qui ont posé le plus de problèmes pendant près d'un an. Maintenant le jeu a bien évolué, mais ceci je vous laisse le découvrir, vous serez bien surpris.
Après toute cette histoire bien jolie, les personnages sont eux aussi plutôt jolis voir. En effet, il sont modélisés de façon Chibi, vous savez, une grosse tête avec d'énormes yeux, et surtout des couleurs chatoyantes :
Caractéristiques
- Une 3D atypique : Le jeu se déroule en 3D isométrique, c'est à dire en vue de côté pour simplifier.
- Des déplacements surprenants : Dans Dragonica vous ne vous déplacerez pas avec l'éternel WASD (ou ZQSD pour les puristes ) mais avec les flèches et la touche C pour sauter. Un double appui sur une flèche vous fera sprinter, et si en plus vous sautez vous atteindrez une vitesse phénoménale.
- Un système de jeu interactif : La souris est obsolète pour ce jeu, oui monsieur, tout se passe au clavier, avancer, attaquer, utiliser ses sorts, la souris ne fait rien de plus que le clavier.
- Un système de classes somme toute assez connu : Une image parle mieux qu'un texte :
- Un PvP plutôt bien développé : Toutes les classes ont leurs chances en PvP du moment qu'elles sont bien jouées, ce qui n'a pas toujours été le cas, mais des patchs successifs ont permis de rectifier ça.
- Une économie dérangeante : Le système de Cash Shop est implémenté, cela génère donc des frais, et pour ceux qui ne veulent pas investir, la seule solution c'est le farming, cela gâche en partie le jeu si vous ne faites pas attention à vos drops et à votre argent dès le début.
Vidéo d'introduction du jeu
L'avis de la rédaction
Ce jeu mérite d'être testé, si vous êtes une bande de potes en manque de distraction, vous vous amuserez bien. Le gameplay est magnifique, ça change franchement. Et surtout le leveling est aisé, et à quatre vous pourrez faire tous les donjons et tous les changements de niveau en groupe. En plus de base il y a quatre classes, parfait non ?
Après ça reste du jeu Gpotato, beaucoup de Cash Shop qui dénature le jeu, mais il est tout de même facile d'arriver niveau max sans aide, ce sera juste long. En effet après le niveau 40 c'est du bashing pur et dur qui vous attend si vous voulez avancer.
Tout compte fait ce jeu est fait pour passer du bon temps, si vous cherchez un jeu où s'investir à fond pendant 1 an, il peut être la solution , mais pour ça il faudra payer, et le HL n'apporte pas grand-chose si ce n'est la satisfaction d'avoir terminé tous les boss.
Un dernier conseil, profitez de la facilité de monter à bas niveau pour essayer toutes les classes avant de vous fixer, et n'hésitez pas à varier PvP et PvE pour ne pas tomber dans la monotonie du bashing. Et surtout, jouez à plusieurs !
