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C'est déjà le pire jeu mobile de l'année... Il est tiré d'une licence culte, et pourtant c'est une purge absolue

C'est déjà le pire jeu mobile de l'année... Il est tiré d'une licence culte, et pourtant c'est une purge absolue

Bourrés d'action ou plus stratégiques avec un système de tour par tour, les gatchas ont montés leurs standings ces dernières années. Alors quand cette franchise culte sort un titre soi-disant free to play avec dix ans de retard sur les graphismes, elle en prend forcément pour son grade.

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De par leur monétisation immanquablement agressive, les gatchas sont habitués aux reviewbombings et autres vagues de critiques véhémentes. Mais quand de surcroit rien ne va au niveau des graphismes, de l'intensité du gameplay, des animations et même du voici acting, les coups de gueules deviennent véritablement mérités.

Ce tableau catastrophique, c'est celui qui s'est par exemple dressé récemment pour Devil May Cry Peak of Combat. Développé par Nebulajoy et reprenant la licence culte signée Capcom, ce jeu mobile aurait pu incarner un vrai renouveau dans le monde du gatcha action RPG. Mais il ne respecte hélas aucune des balises essentielles pour un free to play.

Archaïsme généralisé

Devil May Cry Peak of Combat sonne comme un jeu qui s'est trompé d'époque. La gestion de la caméra y est pénible, les graphismes sont d'un autre temps, les décors sont vides et les combats présentent un affligeant niveau de répétitivité. Je n'y vais pas avec le dos de la cuillère en disant cela, mais c'est hélas la triste vérité. Sortir un jeu de ce calibre, deux ans après Tower of Fantasy ou six ans après Honkai Impact 3rd, c'est prêter le flanc à de violentes critiques. A fortiori quand on traite d'une franchise réputée et respectée comme celle de DMC.

Au moment où nous écrivons ces lignes, Devil May Cry Peak of combat présente une note de 4/5 sur le Play Store. Ce qui est loin d'être infâme, mais de plus en plus de fans de la licence et de connaisseurs de gatchas montent au créneau. Sur Metacritic, les évaluations sont déjà nettement moins favorables, avec une moyenne de 37/100.

Le spectre du "pay to play", sans détour

Devil May Cry Peak of Combat aurait pu maquiller son gameplay rebutant et son esthétique bancale avec une monétisation saine -au moins sur le early game-, afin de montrer patte blanche sur l'un des aspects les plus problématiques du genre gatcha. Mais non ! Jouer l'histoire vous demandera des quantités astronomiques de stamina, et le fan free to play se retrouve quotidiennement dans l'impasse. La boucle est bouclée, et malgré son nom prestigieux, DMC Peak of Combat pourrait bien se retrouver rapidement dans les tréfonds des gatchas les moins pratiqués de l'année 2024.

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Romain Becquelin
Zorg

The heart is the strongest muscle.

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