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Test Borderlands 3 : Guns, Love & Tentacles sur PC, PS4 & Xbox One

Test Borderlands 3 : Guns, Love & Tentacles sur PC, PS4 & Xbox One

Pour ce second DLC, nous retrouvons nos deux comparses Hammerlock et Wainwright Jakobs venus célébrer leur mariage sur la planète inhospitalière de Xylourgos. A vous de prendre les armes afin de combattre les occultistes venus entraver ce mariage et permettre ainsi à nos deux amis de s'unir.

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Vous êtes invités au mariage de Hammerlock et Wainwright sur la planète de Xylourgos mais tout ne se passe pas comme prévu. En effet, un groupe d'occultistes dirigé par Eleanor est venu empêcher cet événement. Wainwright est possédé mentalement et il sera de votre ressort de le sauver, de libérer les habitants de Xylourgos de l'oppression des occultistes et de faire en sorte que ce mariage façon Borderlands 3 se déroule coûte que coûte.

Trailer de lancement de Borderlands 3 : Guns, Love, and Tentacles

Genre : FPS, Hack & Slash
Date de sortie : 26 mars 2020
Plateformes : PC, Xbox One, PS4
Développeur : Gearbox Software
Éditeur : 2K Games
Prix : 39,99€ avec le season pass
Testé sur : PC

Tentacules & co

Vous voilà arrivé sur la planète glacière de Xylourgos et vous êtes accueilli par Gaige, personnage que l'on a déjà pu croiser durant le second opus. Vous vous frayez un chemin jusqu'au pavillon où se déroulera le mariage de vos deux amis. Vous y rencontrerez un majordome gothique qui donne le ton de la première partie de l'aventure : l'ambiance est directement puisée dans les écrits de Lovecraft, où les tentacules se conjuguent avec le contrôle mental des habitants, le tout mariné dans une ambiance gothique rigolote comme seule la saga Borderlands sait faire.

Dans le premier village du jeu, vous allez rencontrer des habitants qui témoignent de quelques excentricités. Jugez plutôt : ce pauvre jeune garçon ne peut s'empêcher de danser, et ce, jusqu'à l'épuisement, un autre flotte dans les airs pour l'éternité, tandis que cette femme se met à vomir dès qu'elle se met à parler. Dans la continuité de la saga, l'humour est omniprésent et verse comme d'habitude dans le gentiment débile comme cet homme collé à une fusée qui vous demandera de le faire décoller, qui rappelle quelque peu un personnage de la campagne principale qui s'envole dans l'espace à bord de ses toilettes.

 

Délivre-nous du mal

Dès lors que l'on décroche notre concentration de la narration du jeu et que l'on s'attarde sur le gameplay à proprement parler, nous pouvons dire que l'on est quelque peu déçus. Les différentes arènes du jeu sont vite expédiées et au fur et à mesure de notre progression, on se contentera de filer directement vers l'objectif au lieu de faire face aux ennemis. Au cours de ce DLC, nous aurons également à affronter trois boss qui se contenteront d'absorber les dégâts infligés sans opposer une grande résistance. À titre d'exemple, le second boss appartient au groupe des occultistes et des sbires l'accompagnent dans sa quête de stopper notre progression. Le combat se déroule en trois phases durant lesquelles le boss chargera des boucliers qu'il vous faudra arrêter en détruisant des cristaux. Rien de bien folichon dans l'histoire des affrontements de boss et l'on en vient à souffler lorsqu'on remarque l'importante barre de vie de nos méchants.

Pour ceux d'entre vous ayant déjà retourné le jeu dans tous les sens, les quelques armes et pièces d'équipement légendaires ne viennent pas justifier à elles seules l'achat de cette extension. Il faudra plutôt se tourner vers la direction artistique qui alterne entre un gothique lovecraftien rigolo, village viking et paysages glaciers, les nombreuses pointes d'humour ainsi que la galerie de personnages qui signent eux véritablement l'intérêt de ce Guns, Love & Tentacles.

 

J'ai toujours rêvé d'explorer les profondeurs en me prenant pour un poisson, pas vous ?
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Guns, Love & Tentacles est le supplément idéal pour qui est en manque de Borderlands 3. Cette extension offre une bonne rasade de nouveaux décors et personnages sympatoches, des pointes d'humour bien senties (du moins pour ceux appréciant l'humour débile des Borderlands) et quelques chouettes quêtes à réaliser. Les combats déçoivent un peu avec des arènes que l'on aborde sans grande passion et des boss qui ennuient par leur manque cruel de patterns et par leur nombre indécent de PV. Un DLC que l'on parcourra avant tout pour sa narration et ses nouveaux décors.

L'humour débile toujours au rendez-vous
Des niveaux et une direction artistique variés
Une bonne galerie de nouveaux personnages
Une durée de vie honnête (7 heures pour boucler le tout)
Pas de nouvelles compétences à débloquer
Le feeling des armes qui manque toujours de punch
Des boss qui sont en réalité des sacs à PV
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L'actualité n'est pas réjouissante et nombreux sont ceux bloqués chez eux à cause du Coronavirus, ce qui est l'occasion de se défouler avec un shooter ultrabourrin : Doom. Découvrez dans notre review s'il a tout ce qui est listé sur votre ordonnance : action, gore et surtout du fun.

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1 commentaire
Adam Stefaniak
Browarr

Editor

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