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Test de Death Stranding Director's Cut sur PS5 : Baby One More Time

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Test de Death Stranding Director's Cut sur PS5 : Baby One More Time

Sam Porter Bridges vient poser ses cargaisons sur PS5 dans Death Stranding Director's Cut. On vous donne notre avis sur les quelques ajouts de cette version et sur le lifting technique apporté par la nouvelle génération.

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En attendant de savoir ce que Kojima Productions mijote, Hideo et son équipe se sont pliés à l'exercice de la version Director's Cut made in Playstation 5 : plus de contenu, des fonctionnalités supplémentaires et tout le toutim. Ici, nous ne reviendrons pas sur le jeu de base, sur son scénario ou ses mécaniques, mais seulement sur les ajouts de cette mouture DC de Death Stranding disponible dès demain.

  • Genre : Action / Aventure
  • Date de sortie : 24/09/2021
  • Plateforme : PS5
  • Développeur : Kojima Productions
  • Éditeur : Sony
  • Prix : 49,99€ disponible sur Amazon
  • Testé sur : PS5

More of the Sam

On va tout de même résumer le concept rapidement : dans Death Stranding, vous livrez des colis et devez composer avec la topographie du terrain pour optimiser vos trajets et éviter toute sorte d'obstacle qui pourrait vous déséquilibrer ou endommager votre marchandise. Là où les choses deviennent intéressantes, c'est en prenant en compte l'aspect "social" du jeu, puisque vous allez pouvoir bâtir d'immenses structures dans le monde ouvert afin d'aider les autres Porter du monde à amener leur cargaison à bon port. C'est sur ce point que Director's Cut va ajouter son grain de sel, avec de nouveaux équipements dédiés à une livraison plus confortable, comme la catapulte, juste excellente à utiliser, ou le tout nouveau bot automatisé sur lequel Sam peut poser ses fesses le temps de profiter du voyage.

De bons ajouts, tout comme la nouvelle zone et ses missions inédites qui viennent mettre en avant le gameplay infiltration du jeu : ce dernier est excellent (digne de Metal Gear Solid) mais complètement sous-exploité même dans cette nouvelle édition. Si suite il y a, on espère que Bridges aura à faire plus amplement usage de ses compétences de soldat. Enfin, dernier gros ajout de contenu de cette version, le Circuit Fragile dont on ne saisit pas vraiment l'intérêt... Certes, c'est décalé comme du Kojima, mais ça n'a pas vraiment grand chose à apporter au jeu : du vite joué, vite remballé.

UPS I did it again

Sur le plan technique, vous aurez tout simplement le droit à la version PC en ultra sur votre PS5, avec des temps de chargement réduits à peau de chagrin. Le jeu claquait déjà les joues sur PS4 il y a deux ans et c'est toujours le cas aujourd'hui, la fluidité en prime : aucun accroc constaté sur les 60 images par seconde promises par les performances de cette nouvelle mouture. Avec un bon casque, la technologie Tempest fait également bonne figure, en mettant en valeur l'atmosphère étrange de ses paysages, parfois bouleversée par quelque morceau d'une OST sélectionnée avec le plus grand soin. On a également apprécié la gestion de la Dualsense, même si cela ne sera pas du goût de tout le monde : les surfaces rocheuses produisent de petites vibrations constantes au rythme de la marche de Sam, pour se calmer sur les terrains plats our lorsque Sam tient fermement sa cargaison.

Mais étant donné qu'une grande partie de vos randonnées va se faire sur des sentiers accidentés, la redondance des petites vibrations de la manette peuvent user. Pour ceux qui supportent bien la chose, ça reste un petit élément d'immersion supplémentaire loin d'être désagréable, mais qui ne transcende pas non plus l'expérience : Returnal reste, à notre sens, le meilleur usage des vibrations de la manette. Enfin, évoquons tout de même le retrait d'un sponsor de boisson énergisante qui avait pas mal fait jaser à l'époque, en cassant un peu l'immersion dans ce monde si particulier.

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Deux ans après, Death Stranding reste cette aventure atypique et clivante qui a réussi à nous transporter pendant plus de cinquante heures. On aura beau grogner sur les faiblesses d'écriture de son géniteur, reste que son concept unique tient toujours aussi bien la route, alors que ses panoramas se retrouvent sublimés par les optimisations de la PS5. Le verdict est donc à peu près le même que pour les autres éditions de ce genre sur la machine de Sony : Si vous n'avez jamais joué au jeu d'origine, foncez, mais si vous l'avez déjà parcouru, le nouveau contenu ne justifie pas forcément de repasser à la caisse.

la nouvelle zone, mettant en avant le CQC
Le sacrosaint 60FPS, sans accrocs
La Dualsense bien exploitée
De nouveaux dispositifs intéressants à exploiter
Un moteur physique qui réagit toujours bizarrement par moments
Quelques textures à la peine, comme sur PS4
Le Circuit Fragile, hors sujet
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Bastien DL
Lloyd  - Chef de projet éditorial

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