Hearthstone : Heroes of Warcraft s'inspire, au regard des cartes qui le composent, de personnages issus des licences de l'univers Warcraft, avec le MMO World of Warcraft ou la trilogie des jeux de stratégies Warcraft. Les cartes légendaires ne dérogent pas à cette règle, et elles représentent toutes un personnage célèbre de l’univers riche des licences Warcraft. Pour cette raison, la rédaction Millenium a donc décidé de vous présenter, chaque semaine, l'histoire d'une carte légendaire HS.
Cette semaine, nous vous conterons l'histoire du Seigneur du feu : Ragnaros
L'histoire résumée de Ragnaros dans Warcraft
Ragnaros est le Seigneur du feu, le maître des élémentaires de feu. Il est l'un des quatre Seigneurs élémentaires qui servaient les Dieux très Anciens. A ce titre, il combattit à leur côté contre les Titans et fut également vaincu. Alors que les Dieux très Anciens étaient emprisonnés au plus profond des terres d'Azeroth, les Seigneurs élémentaires, dont fait partie Ragnaros, furent enfermés dans un plan d'existence parallèle par les Titans : le plan élémentaire. Coincés dans ce plan, les 4 Seigneurs élémentaires commencèrent à se livrer une guerre millénaire. Pendant ce conflit, Ragnaros, qui avait élu domicile dans les Terres de feu, s'attaqua à Tonneraan le cherche-vent, le laissant pour mort. Il absorba la majeure partie de son énergie vitale tout en laissant un reste de cette essence dans un talisman qu'il brisa en deux morceaux avant de les confier à ses généraux : le Baron Geddon et Garr.
Néanmoins, cet état d'emprisonnement de Ragnaros fût brisé par un évènement imprévu qui allait lui permettre de regagner le monde d'Azeroth. Au cours de la guerre des Trois Marteaux, l'Empereur Thaurissan, chef du clan Sombrefer, décida d'invoquer une créature ancestrale puissante pour qu'elle se batte à ses côtés et lui offre la victoire, et jeta son dévolu sur nul d'autre que Ragnaros lui-même. Bien mal lui en fit car, à peine libéré du plan élémentaire, Ragnaros déchaîna les éléments de feu, ce qui fit jaillir des profondeurs des terres d'Azeroth un nouveau volcan, par la suite baptisé Pic Rochenoire. Ce déchainement des éléments tua son libérateur, Thaurissan, ce qui lui permit de réduire le clan Sombrefer en esclavage. Il décida ensuite d'élire résidence dans le Coeur du Magma, au sein du Pic Rochenoire, avec tous ses principaux serviteurs, avant de déclencher une guerre pour prendre le contrôle également des Profondeurs de Rochenoire, contre le clan Orc Rochenoireet le Dragon noir qui les dirige, Nefarian.
Devant les velléités belliqueuses de Ragnaros, les développeurs de Blizzard n'eurent pas d'autre choix que de créer une instance pour encourager les aventuriers les plus téméraires à venir étouffer le Seigneur de feu et le renvoyer de là où il venait, les Terres de feu du plan élémentaire.
Peu après le Cataclysme, Ragnaros fut de nouveau invoqué par Aile de mort qui réussit une nouvelle fois à le libérer du plan élémentaire. Encouragé à l'action par le Destructeur, qui réussit également à s'allier les services du Seigneur du vent Al'Akir, Ragnaros, commença à faire émerger des flammes dans le monde d'Azeroth en se focalisant tout d'abord sur la région d'Hyjal, afin de détruire l'Arbre-Monde Nordrassil. Il fut finalement repoussé de nouveau jusqu'à son antre des Terres de feu par un nouveau groupe d'aventuriers.
Il répondra, un peu plus tard, à l'appel de Thrall, au moment où ce dernier cherchait à communier avec les Seigneurs élémentaires pour les apaiser, et lui révèlera ses funestes plans. Très inquiet par ces révélations du Seigneur du feu, Thrall rassemblera le Cercle Terrestre et lancera une offensive sur les Terres de feu. Aidé par des héros, dont Malfurion Hurlorage, Cénarius et Hamuul Totem-Runique, le Cercle Terrestreremporta la victoire et Ragnaros fut définitivement vaincu.
La carte légendaire Ragnaros dans Hearthstone
Si Ragnaros, Seigneur du feu a fait son apparition avec l’arrivée d’Hearthstone, Ragnaros, porteur de Lumière, sa version corrompue, n’a fait ses premiers pas que récemment avec la sortie de Murmures des Dieux très Anciens. Ces deux cartes sont des serviteurs légendaires, l'un est jouable avec n’importe quelle classe alors que l'autre ne peut être joué qu'en Paladin. Nous commencerons l’analyse par le plus vieux : Ragnaros, Seigneur du feu.
Bien que présente depuis les débuts, celle-ci n’a encore subi aucune modification. Lorsque l’on se penche sur son body 8/8 pour un coût de 8 cristaux, on ne peut que constater que ce serviteur est rentable, mais pas non plus exceptionnel.
En revanche, sa capacité unique « Ne peut pas attaquer. À la fin de votre tour, inflige 8 points de dégâts à un serviteur adverse aléatoire. » le rend nettement plus intéressant. Il a ainsi la possibilité d’attaquer dès la fin de son premier tour et inflige tout de même 8 points de dégâts sans bouger. Cela correspond presque à l’effet d’une charge, puisqu’une fois posé, on est sûr qu’il collera forcément 8 points quelque part. De plus il ne prend pas les dégâts prévus s’il avait attaqué frontalement.
Pour finir, avec ses 8/8 de body, l’adverse en face devra jouer serré pour s’en débarrasser rapidement sans prendre trop de dégâts et limiter la casse, surtout s’il n’a pas sous le code des sorts de métamorphose ou de gestion de plateau ou de destruction.
Passons maintenant à la version corrompue : Ragnaros, porteur de Lumière. Pour l’instant, elle n’a elle non plus subi aucune modification. Force est de constater que si Ragnaros, porteur de Lumière semble avoir le même body que sa version précédente avec 8/8 pour un coût de 8 de mana, sa capacité spéciale n’est pas du tout sur le même axe. En effet, si Ragnaros, Seigneur du feu a clairement tout misé sur l’offensive, Ragnaros, porteur de Lumière perd légèrement de ce côté-là, mais gagne en défense. Sa capacité « A la fin de votre tour, rend 8 PV à un personnage allié blessé. » lui offre une possibilité de soin importante. Le nerf du Chasseur de gros gibier, ainsi que la possibilité pour lui d’attaquer frontalement contrairement à Ragnaros, Seigneur du feu, rajoute un plus non négligeable à l’ensemble déjà pas mauvais.
