
Bonjour et bienvenue dans cette troisième édition du Nanar du Vendredi. Le film d'aujourd'hui est Force Spéciale réalisé par Jon Cassar en 1997 ayant pour vedette le grand Hulk Hogan. Et oui le titre est bien Force Spéciale sans « S » le film annonce donc, d'emblée son intention de montrer la surpuissance d'Hulk Hogan.

Explosion - Moustache - Flingues
Hulk Hogan fait partie de ces acteurs qui allient virilité, moustache et transpiration. Enfin acteur, parlons plutôt d'anciens catcheurs, sans aucun talent, qui se reconvertissent dans le cinéma de seconde zone grâce à leur fan-base décérébrée (loin de moi l'idée de faire l'analogie avec Dwayne Johnson).

Voici la bête. Au cinéma tout est question de regard.
Mais un film, c'est avant tout un scénario. Et quel scénario ! Hulk Hogan incarne ici Ben Cutter (boum le nom badass), mercenaire de son état. Son chef, lui aussi moustachu, lui donne une mission : détruire un dépôt d'armes en Serbie pour permettre aux forces des Nations-Unies de prendre le contrôle de la zone. Seul hic, les bonshommes des Nations-Unies sont en réalité des membres de l'IRA qui comptent bien se servir de ces armes pour dérouiller du protestant. Hulk Hogan s'en rend compte en connectant ses quatre neurones et fait tout péter avec son gros lance-grenades tandis que son camarade pilote l'hélicoptère.
Magnifique transition s'il en est, parlons de son camarade. Dans chaque film stéréotypé, il y a toujours le sidekick (ou faire-valoir en bon français) qui a pour but de mettre en valeur le héros. Sauf qu'ici, le sidekick est la pire des choses qui pouvait arriver à ce film. Premièrement, il est insupportable, il lance des vannes pourries toutes les deux lignes de dialogue, a le charisme d'une moule hémiplégique et ne ressemble pas du tout à un militaire d'élite ? Par contre il est insensible aux balles, ce qui est plutôt pratique avouons-le.

Le sidekick en question tiens plus de cela qu'autre chose.



