
M'étant auto-proclamé roi de la transition je vais me concentrer plus précisément sur cette fabuleuse scène de pan-pan-boum-boum qu'est celle où Hulk prend conscience de l'arnaque et va aller contre les ordres (un vrai rebelle cet Hulk Hogan).
Nous sommes donc en Serbie. La Serbie pour information c'est une espèce de carrière abandonnée, qui semble être à deux pas du camp d'entraînement des mercenaires d'élite que sont papy-moustachu et laquais grassouillet.
Les mercenaires, une équipe de quatre, attaquent donc ce camp de trafiquants d'arme (précisons que l'on ne voit pas mourir les deux autres clampins, mais qu'ils disparaissent tout simplement de l'intrigue).
Après un assaut rondement mené à base de « héhé je t'ai choppé je suis bien trop méchant » et de « regarde derrière toi que je te marave en toute sérénité », les soi-disant émissaires de l'ONU arrivent. Les Casques bleus donc, qui débarquent en hélicoptère de tourisme. Jusque-là, Hulk Hogan ne se doute de rien, mais voyant les bidasses en folie devant tant d'armement gratuit, il se pose des questions et dit à son pote « on nous a menti, tu sais piloter un hélicoptère ? ». Le sidekick fait une blague pourrie à base de « j'en ai fait crash quatre lol » et marché conclu, Hulk va faire un truc.

Parce que la subtilité, c'est pour les tapettes.
Parenthèse pacifiste : je considère qu'un être humain ne doit pas tuer un autre être humain. Encore moins quinze et encore moins si on est pas sûr que ce soit nécessaire. Mais Hulk Hogan est bien plus intelligent que moi, et il a lu le scénario, lui. Alors il fait un truc viril, invoquant la puissance de sa moustache et de sa sueur (ou de son huile à bronzer), se saisit d'une arme de bonhomme et fait tout péter.


