Coup de Vieux n°5 : Super Metroïd
La rédaction de Top Jeux vous propose de revenir chaque semaine sur un jeu rétro ayant marqué l'histoire du jeu vidéo. Cette semaine, nous vous proposons de revenir sur le troisième épisode d'une des plus célèbres licences de Nintendo : Super Metroïd.
Genre : Plates-formes / aventure
Développeur : Nintendo
Support : Super Nintendo
Argus : 100€ env. (sans le guide)
PEGI : Tous publics
Meet Your Heroes n°4 : Samus Aran
Dans une galaxie lointaine, très lointaine
Suite directe de Metroïd 2, Super Metroïd débute sur les chapeaux de roue puisque le centre de recherche accueillant la larve recueillie par Samus après l'exécution de la reine Metroïd sur SR388, se fait sauvagement attaquer par les pirates de l'espace, ces derniers cherchant bien entendu à mettre la main sur la précieuse larve. C'est désormais à Samus qu'incombe la lourde tâche d'aller explorer la planète Zebes, quartier général des pirates et bien sûr de retrouver le petit Metroïd.
Un scénario réduit à sa plus simple expression : un texte au début, quelques événements marquants pendant les premières minutes, une scène finale et emballé c'est pesé. Ça n'empêchera pas Super Metroïd de faire ressentir un malaise quasi-tangible sur la planète explorée, mais ça on en reparlera quand sera venu le moment d'aborder les graphismes du jeu.
Gogo gadget au rayon plasma
Très complet, le gameplay de Super Metroïd ne cessera d'évoluer au fil des découvertes de Samus sur la planète Zebes, un concept fidèle à tout bon Metroïd-vania qui se respecte. Mais en plus des différentes améliorations d'armes, Aran aura accès à plusieurs combinaisons lui permettant de résister à différents climats ainsi qu'à plusieurs modèles lui permettant de booster ses capacités : réserves d'énergie supplémentaires, stock de missiles étendu ou encore la très célèbre Screwattack, autant d'éléments qui viennent enrichir les situations et les phases d'exploration.
Divisée en cinq régions principales (Brinstar, Méridia, Crateria, Wrecked Ship et Norfair), la planète Zebes n'est pas vraiment l'endroit rêvé où passer ses vacances ! Infesté de pirates de l'espace et de boss gigantesques qui en veulent à l'intégrité physique de notre mercenaire, il faudra pourtant bien que Samus réussisse à défaire les sbires du général Ridley si elle veut réussir à sauver la larve... Les environnements du jeu se veulent forcément labyrinthiques et forceront plus d'une fois le joueur à effectuer plusieurs allers-retours.
Mais grâce à l'excellence du level-design et à la grande souplesse de sa prise en main, ces quelques redites ne seront jamais vraiment handicapantes, bien au contraire : quelle joie de réussir à déverrouiller une porte jaune grâce aux super bombes alors que cette dernière était bloquée depuis le début de l'aventure ! Inutile de tergiverser : le gameplay de Super Metroïd est parfait ou alors vraiment pas très loin. Facile à prendre en main, bourré de petites astuces facilitant la progression avec Samus, d'objets à récolter, de secrets à découvrir...
Un jeu vraiment unique que l'on se doit de faire au moins une fois dans sa vie ! Il y en a peu des comme ça, mais Super Metroïd est vraiment un modèle de game-design !
Est-ce que j'ai une gueule d'atmosphère ?!
Là aussi rien à dire, l'univers du jeu allié à la magnifique bande-son de Kenji Yamamoto donnent une atmosphère mélancolique voire glauque au jeu. On pourra aussi saluer le magnifique monster-design du titre, avec ses boss colossaux et classes : des affrontements qui restent en mémoire grâce au charisme des bestioles.
Cette année, le jeu soufflera ses 20 bougies et pourtant, sa patte graphique n'a toujours pas pris une ride : la marque des grands, tout simplement !
Pour conclure
Super Metroïd est ce genre de jeu qui inspire des développeurs encore aujourd'hui de par son game-design sans fausse note et son plaisir de jeu de tous les instants. Vendu initialement en Europe directement avec le guide officiel, le titre de Nintendo est un labyrinthe aux ramifications complexes qui donneront un peu de fil à retordre à ses premiers explorateurs. Rien de rédhibitoire cependant, n'importe quel joueur peut sauter dessus sans hésiter : on commence à en avoir l'habitude dans cette rubrique mais c'est un monument, une pièce maîtresse de l'histoire vidéoludique, que chaque personne se proclamant joueur se doit d'avoir parcouru !
Les plus et les moins (20 ans après) |
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Gameplay et level design sans fausses notes | On cherche encore ! |
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Patte artistique et OST marquantes | ||||
Durée de vie confortable | ||||
La dernière heure de jeu |