Le test - Prison Architect : Saison 4 épisode 1

Prison Architect : le test

Prison Architect vous place au cœur d'un centre pénitencier. Introversion Software vous place aux commandes de cet endroit grouillant de criminels dont vous devrez vous occuper avec force et stratégie. Repas, émeutes, cellules ou encore contrebande, vous devrez gérer tous les problèmes au cas par cas pour éviter la catastrophe.

Fiche du jeu
Titre du jeu : Prison Architect Genre : Gestion Développeur : Introversion Software Site officiel : Prison Architect Plateformes : PC, Mac, Linux Prix : à partir de 6,36€ sur GoCleCD

Une prison digne d'Alcatraz

Pour réussir dans votre mission, vous devrez construire de A à Z une prison alliant sécurité et bien-être des prisonniers. Si ces deux conditions ne sont pas réunies, votre prison deviendra rapidement un camp de vacances pour personnes rejetées de la société. Gérer cet enfer carcéral n'est pas une mince affaire.

Chaque salle est construite et aménagée par vos soins. Même si vous avez des employés pour se salir les mains, vous décidez des plans vous-même et il n'y a pas de modèle par défaut. Vous commencerez avec un peu d'argent, un terrain vide, quelques ouvriers et à vous de vous débrouiller pour créer une prison qui sera rentable, sure et qui permette de réinsérer les criminels dans la société.

Parmi les salles proposées, beaucoup seront indispensables telles que les douches, les cellules, la cantine, la cuisine ou encore la cour, mais elles sont le cadet de vos soucis. La salle de sécurité, de détention, l'atelier, la librairie... toutes ces salles sont soit à surveiller, soit à gérer de façon poussée. Par exemple, l'atelier vous assure un revenu conséquent, mais ordonne à vos prisonniers de travailler, ce qui les énervera, créant ainsi des émeutes.

Les émeutes donnent du travail aux concierges...

La gestion de l'argent

Si vos prisonniers vous rapportent une somme d'argent par jour, ce n'est pas pour renflouer votre compte en banque personnel. En début de partie, les investissements incessants dans le logement, les salles, le personnel et la sécurité vont faire fondre votre solde comme neige au soleil. Heureusement que des contrats vous permettent d'obtenir du cash nécessaire à votre développement rapide.

De plus, vous n'avez pas le temps de vous reposer : tous les jours, des prisonniers supplémentaires arrivent dans votre prison, vous obligeant à l'agrandir de façon très rapide, jusqu'au moment où les fonds ne suivront plus et vous devrez alors faire avec en entassant les nouveaux dans la salle de détention.

Si vous n'arrivez pas dès le début à gérer votre temps et vos dépenses, les bagnards s'en donneront à cœur joie de détruire votre petite installation et de s'échapper.

Un arrivage de prisonniers assez particulier...

Un jeu sans fin ?

Même si les possibilités sont quasi-illimitées, la carte de Prison Architect vous donnera bien du fil à retordre en termes de place. En effet, il n'est pas rare, sur les grandes prisons, de devoir acheter du terrain supplémentaire. Ainsi, lors de mes parties, je suis arrivé à gérer une prison de 650 prisonniers et j'ai dû prendre des parcelles supplémentaires.

Même si l'arrivée des prisonniers est continue, leur nombre a du mal à augmenter au bout d'un moment à cause de la fin de peine de certains. Il arrive donc un moment où le nombre de prisonniers arrivant est très peu supérieur à ceux sortant (mais cela ne se produit que dans les très grandes prisons).

Il n'existe pas de condition de victoire dans Prison Architect, mais il existe des conditions de défaite. Si trop de bagnards s'échappent, meurent, ou si vous êtes en banqueroute, vous pouvez perdre votre prison.

Vidéo découverte par iplay4you (durant les premières alphas)

L'enfer carcéral

Codé en C++ et basé sur SDL, Prison Architect ne propose pas des graphismes extrêmement détaillés. Cependant, ils sont clairs et permettent donc une bonne visualisation de la prison, et c'est ce que l'on cherche dans un jeu de gestion. Les plaintes des prisonniers et les problèmes sont d'ailleurs bien représentés visuellement.

En ce qui concerne l'environnement sonore, celui-ci correspond parfaitement aux situations. En effet, on entend, par exemple, le bruit des presses dans l'atelier, les canalisations dans les souterrains ou les couverts dans la cantine. Cet environnement immersif permet d'ajouter un peu plus de pression au joueur qui entendra notamment les combats entre prisonniers.

En conclusion