Dévoilée lors de l'E3 2018 behind close doors, cette démo de gameplay pré-alpha de Beyond Good & Evil 2 présente quelques-uns des noyaux de gameplay qui composeront votre aventure interstellaire en tant que capitaine d'un vaisseau spatial pirate. En plus de la démo, nous reviendrons dans cet article sur les principaux points abordés par l'équipe de développement.
Gameplay combat à pieds / exploration
Les bastons se concentrent autour de 3 axes : les combats à mains nues, à distance avec un pistolet, fusil, etc et les fameuses augments révélées lors e ce live : elles permettront de personnaliser votre personnage et vos armes en leur infusant des pouvoirs spéciaux (stase, brûlure, etc).
Jouable entièrement en solo ou en coopération, BGE&2 semble miser sur différentes approches, grâce à un level-design qui fait la part-belle à la verticalité, présence d'un jetpack oblige. Alors qu'un joueur est placé en hauteur et peut scanner les ennemis, le second penche pour une approche plus frontale.
Recrutement
Tout juste mentionné au cours du live, le recrutement fera partie intégrante du gameplay, puisque le but "ultime" du jeu semble être de regrouper les as des as de la galaxie sous votre égide. En libérant le mécano des griffes de ses tortionnaires, les pirates de l'espace auraient donc pu lui faire donner un poste à bord de leur vaisseau-mère.
Sortie du donjon et Ganesha City
Sans temps de chargement, les deux capitaines sortent du temple grâce à leurs véhicules pour atteindre Ganesha City, une des nombreuses cités que les joueurs pourront explorer à leur guise au cours du jeu. De l'aveu des développeurs, il s'agira de faire de cette ville un musée à ciel ouvert pour les contributions externes de la communauté.
Ainsi, nous avons pu entendre un morceau de musique spécialement composé pour le jeu, ainsi qu'une magnifique fresque à l'effigie de Ganesh. La visite d'une cité se fera elle aussi sans aucun temps de chargement disgrâcieux et avec la possibilité de prendre n'importe quel véhicule qui rôde dans le paysage. Le sentiment de liberté semble déjà énorme, mais ce qui va suivre est d'un tout autre niveau.
Petits vaisseaux et Dogfights
Chaque vaisseau de la flotte pourra être personnalisé de l'aileron au cockpit, en passant évidemment par l'armement. Chaque module modifiera la manoeuvrabilité du véhicule, tout en influant sur ses statstiques globales. Enfin, les fameuses augments seront également à l'ordre du jour pour les vaisseaux.
Secoués par la police locale, les deux joueurs échangent roquettes et salves de balles dans des combats aériens plutôt nerveux mais qui tournent courts ici, vu la puissance des opposants. il faudra donc faire attention avant d'engager n'importe quoi ou n'importe qui dans le monde de BGE2.
L'échelle de l'univers, la claque
L'effet wow est bien présent. En a peine quelques minutes, les joueurs sont donc passés d'un petit donjon aux couloirs étroits à une cité géante, puis à l'immensité spatiale et le tout de manière seamless. Si les textures au sol laissent pour le moment à désirer à haute altitude, difficile de ne pass'extasier devant le travail déjà accompli par les équipes de Michel Ancel.
Géoglyphes et points d'intérêt
Même dans l'atmosphère d'une planète les joueurs auront des choses à découvrir, comme les géoglyphes. Ces fresques naturelles sont là pour attiser la curiosité des joueurs et les inciter à visiter une planète pour résoudre ses mystères. A la surface, la carte présentera lieux importants et points d'intérêt représentés par des "?", du très classique de ce point de vue. Enfin, les développeurs précisent qu'ils n'ont pas eu à développer de cycle jour/nuit, puisque ce dernier se fait de manière naturelle grâce à la rotation des planètes, une technologie déjà remarquée dans Star Citizen notamment.
Les équipes d'Ubisoft Montpellier cravachent comme des damnés sur Beyond Good & Evil, l'une des sensations fortes de l'E3 2018. Sur la feuille de route des développeurs : une bêta calée (pour le moment) à fin 2019.
