Team Secret
Composition
La Team Secret n’aura jamais aussi bien porté son blase. Reléguée dans le circuit Challenger à l’exit de la saison 9 de Pro League, la troupe principalement anglo-saxonne n’a que très peu évolué en match officiel jusqu’ici. Hormis un Minor de Vegas et quelques bouts d’ESL Premiership, rare se sont en effet présentées les occasions de voir Fonkers, LeonGids, Ferral, Elemzje et meepeY, à l’œuvre tous ensembles. De quoi entretenir une interrogation majeure quant à la puissance qu’est capable de libérer ce roster. Cependant, le flou pourrait très vite se dissiper. Et, en mini-tremblement de terre, leur premier match à Raleigh pourrait se transformer. Parce que dans un laps de temps très réduit, pour décrocher leur visa vers la Caroline du Nord, les Secret ont du torpiller des ténors que sont Penta Sports, NiP, Liquid, et même Giants. C’est dire si la qualité de jeu transpire de ce cinq, qui pourrait largement prétendre à accompagner une autre équipe de son groupe au tour suivant.
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Fonkers |
Aku Seppä |
Entry |
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LeonGids |
Leon Giddens |
Entry |
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Ferral |
Daniel Rotheram |
Flex |
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Elemzje |
Bryan Tebessi |
Flex Support |
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meepeY |
Matthew Sharples |
Support Breacher |
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Helbee |
Louis Bureau |
Coach |
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En vrac
Meilleure perf' à un Major : Demi finale - Six Major de Paris (2018).
La forme du moment : Joue la Challenger League.
Avec 60 % d'attaques et 63 % de défenses pliées sur divers Minors.
À l'aise sur ? Border.
Adversaires du groupe : G2 Esports / Rogue / Cyclops.
Ils ont les armes pour atteindre la demi finale.
Le gars sûr
Bryan Tebessi est l’un des carburants essentiels au moteur de Team Secret. Reconverti sur un poste de flex, parfois même support, l’ancien entry est un monstre de skill et de connaissances. Bien entouré, comme c’est le cas chez Secret, Elemzje peut se muer en une machine à victoires. Mais subsiste un hic : même s’il s’est déjà rapproché d’une consécration que peut offrir une Pro League (finaliste de la S3), ou un Major (défaite en demi-finale du Six Major de Paris), celui qui s’est construit l’un des plus beaux CV de la scène française n’est pas encore parvenu à s’emparer d’un titre majeur. À 23 ans, il serait peut-être temps que cela change. Et ce Major de Raleigh est le moyen à très court terme de bouleverser le cours des choses.
Le facteur X
Daniel Rotheram possède un petit plus que très peu de joueurs, si ce n’est aucun, ont : il est l’ancien analyste des G2 Esports. À 19 ans, le Britannique a donc été de facto impliqué, de près ou de loin, dans l’incroyable niveau de jeu qu’ont su développer à un moment donné les actuels Champions du Monde en titre. Quand le British se permet, en plus de son intelligence de jeu, d’avoir une grande qualité technique, souris en main, cela se transforme alors en exhibitions pour adulte. À l’image du Minor de Vegas, qu’il a aisément survolé pour sa première sortie sous la tunique Secretienne. La mystérieuse question étant désormais : bis repetita sur ce Major ?
Trois choses qui vont sûrement se produire
- Nous ne sommes pas prêts à assister à ce qu’ils vont proposer.
- Elemzje n’aura plus la barbe qu’il arborait jusqu’ici.
- LeonGids va faire mal. Très mal.
