Par la voie d’Ubisoft
Didier Deschamps : Parce que « la chatte à DD », mais surtout parce que s’il y a bien un être capable d’emmener la France sur le toit du monde, c’est lui. Il l’a déjà fait, avec l’équipe de France de Football en remportant la Coupe du Monde 2018, mais aussi en tant que joueur, 20 ans auparavant. Après, pas sûr qu’Ubisoft ne parvienne à l’attirer dans ses filets. « Qu’est-ce que c’est que votre Rinbo Cisse ? Hein ? Vous croyez que j’ai que ça à faire ? »
Fabien « Neo » Devide : La version plus abordable et esportive de Didier. Lui aussi a joué le sélectionneur-vainqueur avec l’équipe de France, mais celle d’eFoot, en mettant dans sa poche la eNations Cup sur le titre FIFA 19. Retiré depuis de ses fonctions, s’il arrive à se dégager un peu de temps en dehors de sa multinationale Vitality, dont il est le boss, alors il pourrait filer un coup de main à notre sélection pour l’emmener elle aussi vers les sommets.
Lyloun : Head Coach de haut niveau (également au sein de la ruche), cette jeune femme qui avait débuté sa carrière de staff en 2017 pourrait sur une touche plus sérieuse incarner l’un des trois visages du comité des sélectionneurs. Expérimentée, proche de nombreux joueurs français d’European League avec qui elle a partagé la même sphère, on se dit que cette féministe affirmée et talentueuse pourrait en plus apporter une touche de fraicheur dans notre milieu de bourrins. Jackpot.
Jahk : Il a été joueur de Pro League dès la première année du jeu, puis coach-analyste dans divers clubs après avoir pris sa retraite de gamer professionnel. C'est une certitude : Cyril Renoud saurait apporter une vision intéressante, en plus de sa poigne de fer. Chez Natus Vincere, en European League, il maintient l’ordre au sein de l’une des meilleures écuries mondiales. Qui de mieux que lui pour vérifier la motivation des candidats et fouiller un peu ce qu’ils ont dans le ventre ? Personne, hormis peut-être un Jack un peu moins sympa qu'il ne fallait pas croiser du côté de Londres vers la fin du 19ème siècle.
Par la voie des joueurs et coachs du circuit
DraZ : Donnez-lui un groupe composé de pépites et de vieux briscards, et il la transformera en future équipe d’European League. Ou comment reconstituer grossièrement le chantier de Tempra Esports qu’il a depuis troqué pour grossir les rangs de Natus Vincere, où il officie aux côtés de Jahk. Son principal point fort après trois années de coaching sur Rainbow Six Siege ? Instaurer une cohésion de groupe forte et beaucoup de discipline — ce qu’il faudra justement apporter à une équipe qui sera construite sur un très court terme.
BiOs : Lui aussi a bâti son curriculum vitæ sur de sérieuses piges de joueur, puis d’analyse, et enfin de coaching parmi certaines des plus grandes structures françaises. Aujourd’hui chez Penta, en Challenger League, l’étage inférieur à l’European League où se trouvent ses concurrents, il semble vivre l’une de ses saisons les plus abouties et reste un profil très polyvalent. Logique donc que son nom soit associé à la course aux sélectionneurs.
Par la voie communautaire
Charles Aznavour : À titre posthume, nous pourrions décerner à cette légende un poste symbolique au sein du comité de sélectionneurs. Pour quelle raison saugrenue ? Parce qu’en interprétant « emmenez-moi au bout de la terre, emmenez-moi au pays des merveilles » ce dernier a parfaitement résumé l’état d’esprit des centaines, voire des milliers d'individus de la scène qui briguent la fonction de sélectionneur, mais qui ne l'obtiendront que dans leurs rêves, du coup.
Vald : Musicalité toujours, mais un tantinet moins poétique, avec le rappeur Valentin Le Du. Dans son titre Ignorant, ce dernier affirme que « l’AR15 a du recul, mais ça va », qu’il vit « en FPS comme avec un Kalash’ et en POV comme avec un Famas. » On se dit qu’avec une telle expertise des outils de suppression, la France tiendrait ici un incroyable expert. Et puis, au pire, ça nous assurerait déjà une victoire dans le trashtalk-game, avec un stage de préparation axé sur des punchlines bien huilées.
Kivvi : Plus sérieusement, voici l’un des profils les plus adéquats pour être élu via le choix de la communauté. N’ayant pas de fonctions actuellement au sein d’une formation d’European League ou de Challenger League, il s’agirait en tout cas de l’une des seules possibilités pour le sosie de Roosevelt d’être sélectionné. Coach réputé, ayant déjà participé à des événements mondiaux tels que le Six Invitational, il pourrait apporter beaucoup d'expérience dans l'encadrement du groupe France.
On peut aussi penser à : Furious pour son profil de Manager chez Vitality, Tortank pour son encadrement proche du sport chez Tempra Esports ; Manuel Macron, parce que nous sommes en guerre ; WhiteShark, parce qu'il « est où Whiteshark » ? ; BriD, parce qu'il est tellement fort qu'il pourrait aisément enfiler la casquette de joueur-sélectionneur ; Crapelle, mais non vu qu'il est Belge ; aux coachs du subtop qui ont envie de prouver leur talent ; en fait, on pourrait penser à n'importe quel français âgé de 18 ans ou plus, puisque c'est l'unique condition de sélection pour cette voie.
