G2 Esports galère de plus en plus sur CS:GO. Après sa défaite inaugurale en début d’événement, l’équipe de kennyS n’avait plus aucune marge de manœuvre. Dos au mur, elle se devait de réagir contre Fnatic pour rester en vie dans ces IEM New York. Malheureusement pour eux, les samouraïs se sont de nouveau inclinés sur le score de 0 à 2.
Peut-on parler de crise pour l’équipe franco-serbe ? On pourrait bien, puisqu’elle reste sur 7 défaites d’affilée et n’a remporté que 2 matchs sur ses 10 dernières rencontres. Il n’en fallait pas beaucoup plus pour insister sur les rumeurs de changements dans le roster : l’arrivée imminente, selon HLTV et 1PV, de Niko, le cousin de huNter, à la place de l’un des Français du groupe.
Pourtant, face à Fnatic, G2 a encore une fois eu des occasions. Beaucoup d’occasions. Les deux cartes étaient serrées : 13-16 et 16-19. Mais l’équipe était sur courant alternatif. Par moment efficace et sérieuse dans sa construction du jeu, elle a aussi connu de gros passages à vide. Manque de concentration, manque de réussite, manque mental : il ne manque que des petites choses, mais une fois cumulées, c’est trop de vide pour espérer l’emporter au plus haut niveau.
Vitality est en revanche en pleine forme. Les abeilles ont obtenu une victoire (2-0) convaincante contre Complexity Gaming, ce qui les envoie directement en demi-finale du tournoi. Les Français ont montré de belles choses et fait preuve de caractère. Ils ont battu leurs adversaires sur leur propre terrain (Mirage, 16-8) avant de finir le travail (19-16) sur Dust2, leur carte fétiche. On a encore une fois eu le droit à du grand Mathieu « ZywOo » Herbaut qui s’est notamment illustré avec un triple kill au Deagle dans un round d’éco. Il finit la partie avec un excédent de +27 kills et le meilleur rating de la partie (1,70).
Team Vitality a le droit de souffler un peu et attend son prochain adversaire (FaZe Clan ou BIG). Leur demi-finale se jouera le 10 octobre à 14h00.
Malgré des temps compliqués, le club danois pose sa patte sur la douzième édition de l’ESL Pro League européenne. Un sursaut, pour la meilleure équipe du monde en perdition, balancé à la face de la scène toute entière qui se posait des questions sur la viabilité d'un modèle d’équipe à 7 joueurs.
Photo : HLTV
