Jouer des heures à notre jeu vidéo, ça nous est déjà tous arrivé. Si en plus vous êtes mordu depuis vos jeunes années, vous avez probablement déjà défié vos parents, ou même feinté pour pouvoir vous adonner à votre loisir. Des petites désobéissances sans grandes importances, qui ont parfois provoqué des punitions. Et c'est ce qui est arrivé à un jeune chinois, sauf que là, la punition est allée un peu trop loin.
La Chine, un pays déjà très strict en manière de jeux vidéo
La réglementation en Chine concernant la pratique du jeu vidéo est très stricte, spécialement pour les mineurs. L'année dernière, le pays a restreint les heures de jeu des plus jeunes. Si jusque là les mineurs étaient contraints de ne pas jouer aux jeux vidéo entre 22h et 8h sous peine de voir leur compte supprimé, désormais ils ne peuvent jouer que trois heures par semaine uniquement. Mais ce n'est pas tout, s'ils veulent jouer, les mineurs n'ont qu'une seule heure d'autorisée : entre 20h et 21h le vendredi, samedi et dimanche. Des règles peu souples pour protéger, selon le gouvernement, les plus jeunes des dérives et de l'abus des jeux-vidéo.
Un parent est encore allé plus loin et, après avoir surpris son enfant en pleine session à une heure tardive, a décidé de lui infliger une punition peu orthodoxe.
Une overdose de jeu
Le parent en question a partagé la scène sur Douyin, le Tik Tok chinois. Dans la nuit, à plus d'une heure du matin passée, il a surpris son fils âgé de 11 ans en train de jouer sur son téléphone portable. Plutôt que de le lui confisquer, ce que la plupart des parents auraient fait, il a décidé de lui proposer de continuer à jouer non-stop. Il pouvait rater un jour de classe, mais à une condition : ne jamais s'arrêter, et donc, ne pas dormir.
Bien sûr, à cet âge, la proposition était tentante, et l'enfant a accepté. Il a finalement joué plus de 17 heures d'affilée jusqu'à l'épuisement, et même jusqu'à avoir des nausées. Dans la vidéo partagé par le père, on voit également l'enfant de 11 ans, en pyjama et épuisé, se faire secouer pour continuer à jouer après s'être assoupi sur sa chaise.
Le père n'a levé la punition que lorsque son fils s'est effondré en larmes et a accepté un nouveau pacte limitant son temps de jeu. Il a insisté sur le fait que sa méthode était efficace, mais il a ajouté qu'il ne conseillerait jamais à d'autres parents de punir leurs enfants de la même manière. Son fils a aussi dû écrire une lettre dans laquelle il promet de bien faire ses devoirs, et surtout, ne plus jouer le soir.
Certes, la leçon est passée, mais la méthode est plus que contestable.





