Après avoir terminé une fois Baldur's Gate 3, il est vraisemblablement assez commun que les joueuses et joueurs se lancent dans une nouvelle partie afin de découvrir des intrigues et une fin alternative. Et puisque la majorité, selon l'infographie publiée par Larian Studios, joue dans le "camp du Bien" en premier lieu, il est assez inévitable que la deuxième partie se déroule selon le point de vue d'un être malveillant, Sombres pulsions le plus souvent. Un joueur a récemment fait cette expérience maléfique en poussant le vice le plus loin possible...
Cet article contient des spoilers majeurs à propos de la trame narrative du jeu, ainsi que l'une de ses fins. Si vous n'avez pas terminé le eu au moins une fois, ou que vous accordez de l'importance aux choix alternatifs de celui-ci nous vous conseillons vivement de ne pas continuer votre lecture.
L'incarnation du Mal absolu dans Baldur's Gate 3
Avec les innombrables fins disponibles dans Baldur's Gate 3, la plupart des joueuses et joueurs ont droit à des conclusions très différentes les unes des autres. Et même si dans la réalité des faits la véritable conclusion finale n'a que quelques variantes, c'est ce que vous faites subir à vos compagnons et aux personnages que vous rencontrez sur votre route qui a réellement un impact sur les adieux parfois déchirants visibles en fin de partie sous la forme d'une longue cinématique détaillant pour chaque personnage son devenir selon les choix effectués.
Dans cette optique, celles et ceux qui souhaitent faire preuve d'une malveillance absolue durant leur partie font souvent preuve d'une grande brutalité se résumant à peu de choses près à massacrer tout le monde, ou presque. En théorie, cela pourrait ressembler à un choix menant à terme aux pires conséquences possibles, mais un joueur a récemment démontré qu'il était possible d'être beaucoup, beaucoup plus vicieux dans Baldur's Gate 3.
Oubliez Bhaal, les massacres et autres joyeusetés du genre. Non, Dans son "Evil Run" Sparkism, un utilisateur de Reddit, s'est autorisé à laisser des séquelles gravissimes aux personnages qu'il a rencontré au cours de son aventure. Parce qu'au fond, si semer la mort fait de vous un monstre sans nous, laisser vos victimes en vie avec les pires tourments qui soient est encore plus sadique. Forcément, pour y parvenir il a joué le personnage Sombres pulsions dont on vous a déjà parlé récemment !
L'idée de cette partie était donc de recruter le plus de compagnons possibles afin de les faire souffrir au maximum, en plus de torturer les autres PNJs que ce joueur a rencontré, et ce de bien des façons. Et cela ne concerne pas que les potentiels alliés ! Durant l'Acte 1 par exemple, Sparkism a laissé Arabella la petite Tieffeline se faire mordre par le serpent venimeux de Kahga avant de voler son cadavre et le ramener à ses parents histoire de bien les faire souffrir comme il faut. Après cela, il s'est contenté de dénoncer les sombres machinations de l'Archidruidesse pour montrer les Tieffelins contre les Druides et le f aire s'entretuer, avant de massacrer les rares survivants à l'aide de Minthara et de ses gobelins. Effrayant !
Pour la gloire de Gratouille, empereur de Faerûn !
A mesure que ce joueur a évolué dans son aventure, les choses devenaient évidemment de plus en plus sombres et chaotiques. Et encore une fois, ce n'est pas à cause des massacres qu'il a pu causer ! Au départ, il a recruté littéralement tous les compagnons possibles afin de les faire souffrir et leur causer la pire mort possible, les privant ainsi de la résolution la plus positive possible de leur trame narrative. C'est notamment le cas de Lae'zel qui s'est vue tuée durant la rencontre finale avec le Cerveau infernal, après quoi Orphéus l'a rapidement suivi, empêchant les Githyankis d'avoir accès à la vérité à propos de la reine-liche Vlaakith. Ils étaient pourtant si proches du but...
De leur côté, les antagonistes n'ont pas non plus été à l'abri des pires exactions de Sparkism. Durant l'Acte 2 par exemple, il a volontairement libéré Dame Aylin, la fille de Séluné, afin de faire souffrir Ombrecoeur à terme mais surtout pour pouvoir retirer l'immortalité de Ketheric Thorn pour le combat final de ce deuxième acte. Sauf qu'au lieu de tuer Ketheric "normalement", il a jeté Isobel, sa fille, sur lui en guise de coup fatal. Le père a donc été tué par sa propre fille, ce qui lui causera sans doute d'éternels tourments tout en empêchant à Isobel d'être libérée des tourments infligés par le Culte de l'Absolue.
Des idées comme celle-ci, Sparkism en a eu des tonnes, vraiment une quantité astronomique. Il a détaillé l'intégralité des choix majeurs qu'il a pu faire afin de maltraiter le plus possible alliés comme ennemis et s'assurer une victoire absolue. Et puisqu'un vrai méchant est un méchant qui règne seul en maître sur le monde, il s'est finalement emparé de la Couronne de Karsus afin de devenir le nouvel empereur absolu de Faerûn. Enfin seul, presque... Puisque le seul personnage a qui il a offert grâce était Gratouille, le chien de l'Acte 1 !
On vous recommande vivement de jeter un œil à cette version de ce que joueur a nommé la "Chaotic Run", vous verrez qu'on peut faire preuve d'ingéniosité dans la méchanceté dans Baldur's Gate 3, et les conséquences sont évidemment désastreuses sans pour autant vous priver de certains arcs narratifs très intéressants.
Puisque déployés à peu près dans le même intervalle, il était évident que Starfield et Baldur's Gate 3 seraient en proie à bien des comparaisons de la part des fans qui se livrent une guerre sans merci. Mais le jeu de Larian Studios l'emporte en matière d'immersion, et il y a une raison à cela !
