Les temps sont durs pour les studios qui tentent des approches plus inclusives pour leurs blockbusters. Alors que la date de sortie définitive de Kingdom Come Deliverance 2 approche à grands pas, les développeurs de chez Warhorse doivent déjà faire face à de virulentes manœuvres de décrédibilisation et de déstabilisation. Alors que certains internautes crachent leur haine sur un jeu qu'ils n'ont pas encore touché, en raison de la présence de scènes LGBTQ+ optionnelles, d'autres utilisent des méthodes plus subtiles mais tout aussi détestables pour ébranler la confiance des acheteurs et des équipes du jeu. Très récemment, c'est Daniel Vávra, le directeur du jeu, qui a dû monter au créneau en personne pour se défendre d'allégations fallacieuses à propos des précommandes.
Tout est fait pour saper l'intégrité du studio
C'est au détour d'un tweet que Daniel Vávra s'est senti forcé de remettre les pendules à l'heure, après qu'un YouTubeur ait calomnié l'état de santé des précommandes du jeu. Cet influenceur peu scrupuleux a en effet lancé la rumeur selon laquelle les polémiques successives sur le jeu auraient entrainé d'innombrables demandes de remboursements et une fuite déjà massive de joueurs, "effrayés" par l'idéologie du titre. Cerise sur le gâteau : il sème aussi l'idée selon laquelle le studio aurait totalement perdu confiance en Kingdom Come Deliverance 2.
Daniel Vávra a bien évidemment balayé ces allégations, en expliquant que le nombre de précommandes était tout à fait normal au vu du calendrier, et que les précommandes n'avaient pas chuté abruptement sur fond de controverses sur l'inclusion. Pour le directeur du jeu, la chute de Kingdom Come Deliverance 2 dans le classement des titres les plus prisés vient plutôt des promotions généreuses actuellement disponible pour certains autres blockbusters.
Kingdom Come Deliverance 2 contre vents et marées
Et ce n'est là que la partie émergée de l'iceberg. Le studio doit depuis quelques temps se défendre quotidiennement contre des a prioris et des allégations malintentionnées. La volonté de nuire n'est même pas dissimulée sur les réseaux sociaux, puisque certains internautes se permettent des mensonges sur le contenu du jeu. Même si le public pourra démêler lui-même le vrai du faux en ayant le jeu entre les mains, le mal est fait : un climat de haine et de méfiance s'est installé autour de la sortie, qui pourrait avoir de vraies conséquences sur les ventes. C'est encore sur X (anciennement Twitter) que Vavra a tordu le coup aux idées reçues les plus répandues. Il rassure par exemple sur le fait que le jeu n'a été interdit nul part, qu'il ne contient pas de scènes que vous ne pouvez pas skiper et surtout qu'il ne vous force pas la main sur la question de l'inclusivité.