Hier on a vu les 25 ans de Vagrant Story, mais cette fois on va creuser encore plus profondément dans l'histoire de notre média favori afin de revenir sur Dragon Quest IV, autre JRPG d'exception, sorti sur Super Famicom il y a tout juste 35 ans.
Dragon Quest IV : Le début d'une nouvelle ère
Est-il encore bien nécessaire de présenter la série Dragon Quest ? La série fondatrice de tout un genre en est à son douzième épisode numéroté et la sortie de chaque nouvel opus est un véritable événement, du moins au Japon. Après le succès tonitruant de la trilogie de Roto sur Famicom, Enix a offert à la 8-bits de Nintendo un quatrième DQ le 11 février 1990. Les bases n'ont pas bougé : les combats au tour par tour nombreux, la nécessité de farmer pour venir à bout de boss poteaux, les designs de Akira Toriyama et la musique de Koichi Sugiyama... Tout y est. Seulement la narration va être complètement chamboulée par rapport aux épisodes précédents, en prenant le parti de nous faire vivre les arcs scénaristiques de ses héros un par un, avant que toutes ces destinées finissent par se rejoindre pour le second acte du jeu.
En s'éloignant de la narration classique du groupe de héros formé dès le début de l'aventure, Enix en profite pour varier les gameplays correspondant à l'identité de chacun des protagonistes. Par exemple, pour Torneko le marchand, ses compétences seront sensiblement liées à son métier et il sera possible de passer de l'autre côté du comptoir en devenant le vendeur d'objets pour une fois. Dans le chapitre suivant, vous prendrez en mains deux danseuses jumelles, pareil, avec toutes les compétences qui sont en adéquation avec leur profession. On sort donc un peu du système de jobs très permissif de Dragon Quest 3, afin d'opter pour des rôles fixes au combat. L'aventure vaut vraiment encore le coup d'être parcourue si vous aimez les JRPG à l'ancienne.
Dragon Quest et ses remakes
Plus tard, Dragon Quest IV aura le droit à deux autres versions : une mouture PS1, mais aussi un remake DS d'excellente facture, réalisé par ArtePiazza en 2008. A défaut d'avoir des remakes de luxe pour le moment, à l'instar de Dragon Quest III et bientôt I et II, on vous recommande de passer par la version DS si vous souhaitez vous y essayer. Les deux écrans de la machine de Nintendo sont parfaits pour ces jeux à l'interface omniprésente en combat. Enfin, ce fameux remake tient toujours la route sur le plan visuel, avec une direction artistique qui n'a pas subi les affres du temps : une immense réussite, que l'on vous recommande chaudement (avec les remakes des épisodes 5 et 6 tant qu'à faire).







