S'il y a bien un problème récurrent dans les jeux en ligne et particulièrement dans les FPS, c'est la triche. Aimbots, wallhacks et autres sournoiseries du genre, les tricheurs en jeu sont un véritable fléau qui paraît presque impossible à éradiquer.
Minh Le, le co-créateur de Counter-Strike explique dans une interview à quel point ce problème ne fait que grandir au fil des années, au point où cela parait improbable de voir naître un jour un environnement compétitif sain.
La triche dans les FPS, un fléau inarrêtable selon le créateur de CS
Dans une interview avec Jake Lucky pour son média Gaming World, Minh Le, le co-créateur de CS a évoqué de très nombreux sujets. De la création du jeu en tant que simple mod pour Half-Life à son acquisition chez Valve et l'évolution du jeu au fil des années, il y a surtout un autre sujet important qui a été évoqué : les tricheurs dans les FPS.
Selon lui, ils ont toujours été présents en jeu mais s'ils n'étaient à l'époque qu'environ 5 à 10% dans vos parties, ils seraient aujourd'hui dans presque 50% de vos parties dans Counter-Strike. Une véritable épidémie, qui "n'a jamais atteint un tel niveau depuis 20 ans".
Mais le problème c'est qu'en plus d'être de plus en plus nombreux, ils sont presque inarrêtables. Durant son passage chez Valve, l'équipe a embauché des experts pour développer des systèmes anti-triche, mais c'était toujours comme chasser des fantômes. Si vous bannissez un tricheur, un autre apparaîtra, presque comme un virus.
Des solutions plus dures pour venir à bout de cette épidémie ?
Il va probablement falloir songer à des solutions plus répréhensives et dures afin de venir à bout des cheaters en jeu. Comme Minh Le le souligne, en Corée par exemple, tricher en jeu devient un problème légal, où "si vous êtes coupable de cheating, c'est un problème très grave et vous encourez des peines sévères".
De nombreux studios commencent également à développement des programmes anti-triche bien plus invasifs dans votre ordinateur, ce qui est une solution à double tranchant. D'un côté, on promet plus de sécurité dans les parties, mais un accès direct à notre ordinateur et ses données pour le programme du studio, ce qui agace beaucoup de joueurs.
En occident également afin de contourner le problème, on développe des modes PvE sur le côté afin de garantir des environnements sans triche... Une solution peu efficace puisque l'intérêt d'un jeu compétitif, c'est de battre d'autres joueurs. Quoi qu'il en soit, l'éternel problème des cheaters est un combat sanas relâche que l'ensemble des studios essaie de combattre à sa manière et qui sait, un jour, nous aurons le droit de prendre des headshots sans accuser l'adversaire de tricheur.
Les joueurs de Counter-Strike 2 se sentent délaissés par Valve car un nouveau venu les a rendu un peu moins importants. C'est du moins leur ressenti actuel, presque à se mettre au niveau de Team Fortress 2 en termes d'appréciation de Valve. Un peu d'exagération ?
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