Alors que MindsEye a fait sa sortie mondiale le 10 juin dernier, avant cela, il faut dire que le titre de Build a Rocket Boy a dû faire face à quelques complications. En effet, juste avant sa parution, deux grosses têtes du studio ont décidé de quitter le navire, et aujourd'hui, deux semaines après sa sortie, voici qu'un autre coup dur vient entacher l'image de Build a Rocket Boy : une vague de licenciements.
Le studio derrière MindsEye licencie à tour de bras
Décidément, il faut croire que plus rien ne va au sein de Build a Rocket Boy. Comme nous vous le disions, alors que le studio a d'ores et déjà perdu son ancien directeur et son ancien directeur juridique, cette fois-ci, d'après un rapport de nos confrères de chez IGN, nous apprenons selon des sources du studio, qui préfèrent garder l'anonymat, que l'entreprise s'apprête à licencier pas moins de 100 personnes.
Le studio aurait en effet entamé ce que l'on appelle une procédure de consultation de 45 jours, et cette procédure au Royaume-Uni est obligatoire et fait partie de la législation britannique. Elle intervient lorsqu'une société s'apprête à licencier 100 employés ou plus au sein d'une même boite. Durant cette période, qui peut aller jusqu'à 90 jours, des concertations doivent avoir lieu entre l'employeur et les représentants des salariés, et l'objectif principal est de protéger les droits de ces derniers.
Si aujourd'hui c'est ce que semble faire Build a Rocket Boy, le studio concerné est celui qui se situe en Angleterre et qui compte aujourd'hui 300 employés au total (200 autres sont situés à l'étranger). Sincèrement, l'avenir de ce dernier est désormais plus qu'incertain...
Un jeu très mal accueilli
Lors de la sortie de MindsEye le 10 juin dernier, il faut bien avouer que ça a été la douche froide pour le studio : en effet, le GTA-like a été très mal accueilli par les joueurs, à tel point que certains ont demandé des remboursements. Pour expliquer simplement les choses, nous avons eu affaire à une Cyberpunk 2.0, avec alors un titre bourré de bugs, et pas mal de problèmes techniques in-game qui gâchent clairement l'expérience de jeu.
Aujourd'hui, sur Metacritic, le titre affiche le triste score de 38, et sur les plateformes comme Steam, ce n'est guère mieux : seulement 37% d'avis 'plutôt positifs' sur un total de 1 853 avis à l'heure où nous écrivons ces lignes. Ce qui pourrait sauver le jeu serait une énorme vague de mises à jour de corrections, mais en attendant, il va falloir prendre son mal en patience car les développeurs sont concentrés sur leur plateforme Everywhere.





