Les fans de la saga RPG Pokémon de Game Freak le remarquent : au fil des années, des graphismes 3D semblent être de moins en moins bien contrôlés. Les productions vidéoludiques ont suscité des critiques et des inquiétudes concernant des aspects comme les performances, ou encore les animations. Les fans de longue date des jeux Pokémon sont assez durs, car ils ont connu cette époque où ces aventures étaient très convaincantes sur cet aspect précis !
Ces jeux Pokémon aux graphismes 3D exceptionnels !
Pokémon Stadium est sorti en 2000 en Europe sur la Nintendo 64 ! Il s'agit d'un jeu désormais retro dans lequel les dresseurs avaient accès aux 151 Pokémon de première génération pour faire des combats épiques en 3D. Ce qui a marqué la communauté, c'est le fait que le jeu offrait des animations de combat étonnamment soignées. Les Pokémon se déplaçaient sur le terrain pour se rapprocher de leurs adversaires au moment de les frapper ou de les mordre, et répondaient aux attaques avec diverses animations liées à leur forme physique : ils pouvaient tomber lourdement, se relever, se secouer puis retourner au combat.
La physique de ces monstres de poche était étonnamment réaliste ! Ces performances graphiques ont aussi été remarquées dans le deuxième opus de Pokémon Stadium, dans Pokémon Battle Revolution ou encore Colosseum et XD : Gale of Darkness, bien que légèrement différentes. Mais dans les derniers titres en date de la saga principale, les animations de combats semblent peu élaborées ou du moins pas autant que dans ces aventures retro, et cela inquiète la communauté...
Pourquoi ces graphismes ne peuvent plus être répliqués ?
Bien entendu, on ne sait pas exactement pourquoi les développeurs de Pokémon n'ont pas réitéré les mêmes techniques graphiques sur les derniers opus, mais on peut déduire que mathématiquement, cela peut être corsé. Les jeux comme Stadium sont principalement axés sur le combat et proposant beaucoup moins de contenu à animer : 151 créatures pour le premier jeu. À titre indicatif, Pokémon Ecarlate et Violet étaient sortis avec un bestiaire de 400 Pokémon, avant même l'arrivée des DLC. Modéliser autant de monstres de poche aurait pu demander bien trop de temps, et d'autres aspects du jeu auraient pu être mis de côté.
De son côté, Game Freak a adopté une stratégie ultra-flexible pour s'adapter à l'ère de la 3D : chaque Pokémon reçoit une animation distincte pour lancer ses attaques physiques et une autre pour ses attaques spéciales, avec des modèles plus statiques conçus pour s'adapter aussi bien au sol qu'en l'air. Les studios font des progrès et les combats des jeux sont assez convaincants, mais le nombre de Pokémon en jeu pourrait rendre la tâche de modélisation plus compliquée ! A l'avenir, les fans espèrent avoir accès à des animations et des graphismes améliorés et qui sait ? Cela pourrait arriver dans un prochain titre de la saga principale.








