Pragmata est un jeu tout nouveau dévoilé par Capcom il y a maintenant de cela 5 ans et qui s'est très peu montré ces dernières années. Et bien pendant près de 30 minutes, j'ai eu la chance de pouvoir essayer cette future pépite à venir, car oui, c'est bel et bien un titre qui risque de faire du bruit de par son originalité et ses idées de gameplay. Pragmata se présente comme un jeu de tir à la 3e personne qui mixe intelligemment deux types de gameplay et univers pour ceux qui auront les références, ceux de Dead Space et Vanquish.
Deux personnages, deux gameplay, deux destinés
Ma session de jeu a commencé par l'apparition du personnage de Hugh Williams, un voyageur de l'espace qui a échoué à bord d'une station de recherche lunaire nommée "le Berceau". Cette station se retrouve complètement perdue et isolée du monde extérieur avec à son bord une intelligence artificielle qui est devenue folle et à pris le contrôle de tous les systèmes informatiques. Hugh se réveille en ne sachant pas du tout ce qu'il se passe dans la station, mise à part qu'elle est infestée par des robots hostiles et qu'une petite fille se tient à ses côtés.
Cette petite fille se nomme Diana, elle n'est pas humaine, mais une androïde qui saura se montrer extrêmement utile en montant sur le dos de Hugh et en étant une actrice majeure des phases d'action que les joueurs rencontreront dans le jeu. De ce que j'ai pu voir, Pragmata se découpe en deux gameplay bien distincts, mais qui se jouent en même temps, et c'est ça qui fait toute la subtilité du titre. Le premier est plutôt basique avec celui de Hugh Williams qui se résume à un shoot classique en vue à la 3e personne où l'on peut utiliser plusieurs types d'armes allant du pistolet à laser au fusil qui lance des bombes de stases au gros chargeur à rayons qui infligent de lourds dommages.
Hugh se contrôle plutôt bien, l'inertie de ses déplacements et la sensation manette en main lorsqu'on tire avec les différentes armes rappellent énormément Dead Space. Ce qui est sûrement dû à la gravité particulière présente dans une station spatiale, mais les sensations étaient toutes grisantes que ce soit dans les déplacements ou les affrontements contre les robots. Il est également possible malgré l'inertie un peu lourde des mouvements de base, d'utiliser des petites propulsions qui m'ont tout de suite fait penser au jeu Vanquish, et c'est une super idée puisque ça amène un réel dynamisme au gameplay.
Diana, quant à elle, apportera une dimension tactique et stratégique à votre façon de jouer, puisqu'elle est une experte du piratage grâce à sa nature robotique et elle sera un atout majeur pour venir à bout des ennemis les plus résistants. Sa mécanique de jeu se traduit par un mini jeu qui s'affiche sur l'ennemi que vous aurez pour cible avec Hugh et il faudra tout simplement réaliser des parcours sur une grille et déverrouiller les points faibles des ennemis. J'ai pu très vite remarquer de toutes façons que les dégâts infligés avec Hugh n'étaient pas trop présents et que pour s'en sortir il fallait faire appel à Diana pour désarticuler plus facilement les robots hostiles.
Cette mécanique de jeu très originale ne sera pas sans un temps d'adaptation à prendre, car le "hacking" de Diana ne se fait pas avec le jeu qui se met en pause derrière ! L'action continue bien et il faudra constamment gérer ce qu'il se passe à l'écran tout en réalisant notre piratage pour prendre le meilleur sur la situation et les ennemis qui nous barrent la route. Par ailleurs, une fois qu'un bon nombre de piratages sont réussis, il est possible de déclencher une attaque spéciale nommée "Overdrive" avec Diana qui permettra de hacker tous les ennemis dans la zone et de pouvoir les détruire plus efficacement.
Un univers encore mystérieux et un boss redoutable !
La seconde partie de ma session de jeu était centrée sur un combat de boss qui n'était pas foncièrement difficile, mais qui demandait un peu d'adaptation et de rigueur pour ne pas être trop en difficulté. L'affrontement se déroulait donc contre un robot plus imposant que les autres qui n'était pour le coup pas du tout amicale. Néanmoins, le combat avait un bon équilibre entre des phases d'esquives à réaliser et des timings à trouver pour mettre en place des piratages et ainsi trouver les parties faibles sur lesquelles il fallait tirer.
Comme dit précédemment, pas de grandes difficultés si vous facilement deux choses à la fois, c'est-à-dire votre placement par rapport au boss et la gestion du piratages pour vous créer des fenêtres pour passer à l'offensive. À noter que c'est à ce moment que j'ai pu utiliser des bonus pour la fonction de hack qui permet d'ajouter des chemins sur le mini jeu du piratage comme des objets permettant de baisser la défense du boss ou d'augmenter les dégâts des armes.
En dehors du gameplay qui m'a énormément plu, il est difficile d'avoir un avis sur le contexte dans lequel le titre évolue, étant donné que je n'ai vu aucune séquence qui faisait avancer l'histoire ou n'abordait quoi que ce soit autour du scénario. Tout ce que je peux dire, c'est que Pragmata devrait plaire aux fans de science-fiction spatiale et de technologies avancées. Les armes ont énormément de style et d'utilité, la station semble très avancée technologiquement et la présence d'une multitude de robots ne pourra que réjouir les joueurs qui souhaitent se plonger dans un univers futuriste.
Techniquement le jeu est très solide, ça tourne à la perfection sur Playstation 5 Pro que cela soit en mode qualité ou performance avec un rendu visuel de très haut niveau qui devrait propulser le titre parmi les jeux les plus beaux de sa génération. Je mets un accent tout particulier sur le sound design qui est tout simplement exceptionnel, l'ambiance isolée de la station nous fait ressentir chaque bruit, le son provenant des armes et des ennemis renforcent l'immersion manette en main et les acteurs semblent très bon du peu que j'en ai vu.









