Les "petits poucets" de la ligue ont fait de la résistance
Comme souvent cette année dans ces Challengers France, la concurrence a été rude et ce stage 3 n'a pas fait exception. À nouveau, les équipes pressenties comme étant en dessous des favoris ont montré de quoi elles étaient capables.
Si F9 Eicar et Hide On Bush n'ont pas réussi à atteindre les playoffs, on peut tout de même saluer leurs performances en prenant en compte les circonstances autour de celles-ci. Pour F9, c'était sa première participation aux Challengers France en tant que structure, il est toujours plus difficile de bien performer dans ces conditions et les F9 ont fait tout leur possible dans ce but. Malheureusement éliminés sans victoires en Bo3, ils auront réussi à être régulièrement compétitifs lors de leurs matchs.
Constat similaire pour les Hide On Bush qui ont été les seuls à prendre un Bo3 aux redoutables JL. Si cela est survenu avant la montée en puissance de l'ogre JL, il faut tout de même saluer l'exploit surtout qu'ils l'ont accompli sans structure derrière eux (et sans coach).
F9 Eicar et Hide On Bush auront le droit de défendre leur place au sein de la ligue lors des Up&Down qui se dérouleront du 20 au 24 octobre prochains.
WIP Esports et BLX peuvent être fiers de leur stage 3. Après une phase de groupes plutôt correcte (score de 1-2, mais des prestations assez convaincantes contre les meilleures équipes de la ligue), c'est en playoffs que la belle aventure s'est poursuivie, notamment pour BLX Corp. WIP a été assez rapidement éliminé des playoffs, mais pas sans combattre. L'équipe de Nowax n'est pas passée loin de battre BLX et s'offrir un match couperet face à un Mandatory. Les WIP ont pu ainsi faire l'étal de leurs progrès individuels et collectifs acquis tout au long de l'année et montré qu'ils étaient prêts à continuer sur cette lancée l'année prochaine !
Pour BLX, l'aventure s'est arrêtée au tour suivant face à Mandatory en demi-finale du lower bracket. De quoi être fier pour une équipe qui a connu un changement de structure en cours d'année et qui n'a pas cessé de progresser tout au long de l'année. Elle termine ainsi sur une bonne note, très encourageante pour la suite.
Si la hiérarchie a été respectée dans ce stage 3, les challengers ont montré que les meilleures équipes de la ligue n'avaient pas le droit d'avoir un jour sans (à l'exemple de Mandatory lors de son premier match des playoffs). Grâce à elles, rares ont été les matchs à sens unique, ce qui a contribué à rendre cette ligue intéressante à suivre.
Un stage 3 décevant mais porteur d'espoir pour KCBS
Après un stage 2 excellent de la Karmine Corp Blue Stars, les attentes étaient logiquement assez élevées autour du jeune roster. Malheureusement, la KCBS n'y a pas complètement répondu.
Si la phase de groupes a été plutôt bonne (1 défaite contre JL), c'est en playoffs que le Blue Wall s'est effondré. Tour à tour défaits par Valiant puis Mandatory, les KCBS n'ont jamais réussi à renverser le cours de leur saison.
Une fin décevante certes, mais n'oublions pas que la KCBS avait un roster jeune dont l'objectif n'était pas nécessairement de tout gagner, mais de former des talents. Sur ce point, on peut dire que la Karmine a rempli son contrat. Que ce soit au sein du giron KC ou ailleurs, tous les joueurs de cette année ont, par leurs performances de 2025, gagné le droit d'avoir un beau projet en 2026.
Encore une fois, l'expérience a fait la différence pour Mandatory
Si la KCBS n'a pas réussi à complètement répondre aux attentes de la scène, Mandatory, une fois de plus, a su répondre présent. Le roster le plus expérimenté de la ligue a réussi à remplir ses objectifs initiaux.
Après une phase de groupe plutôt bonne (1 défaite concédée face à Valiant), Mandatory a commis son seul faux pas en ouverture des playoffs. Cette défaite inattendue aurait pu mettre plus d'une équipe en difficulté, mais pas MDR qui a su très bien s'appuyer sur son expérience.
En lower bracket, les MDR se sont très vite repris, d'abord face à la Karmine puis BLX Corp. Contre Valiant, c'est encore une fois l'expérience qui a permis à MDR de ne pas s'écrouler après les 2 premières cartes perdues. En remportant cette finale du lower bracket, Mandatory a réussi à maintenir ses espoirs d'Ascension en vie en se qualifiant pour les Challengers EMEA.
Encore une fois, si Mandatory n'a pas soulevé le titre de champion de France, l'équipe d'Enzo a répondu présente lorsqu'elle était attendue au tournant faisant d'elle l'équipe la plus régulière sur l'ensemble de l'année (en discussion avec JL).
Valiant peut avoir de gros regrets
Pour Valiant, ce stage 3 ne s'est pas du tout terminé comme prévu. Après une phase de groupes convaincante, malgré les changements de roster, le début des playoffs permettait de réellement croire en les chances de succès de Valiant.
En winner bracket, les Valiant se sont imposé, avec la manière, face à la KCBS avant d'offrir un Bo3 très disputé face à Joblife. Pourtant favoris face à Mandatory, ils n'ont pas réussi à l'emporter et ont dû voir leur saison se conclure bien plus tôt qu'il ne l'était prévu.
Pas de qualification en grande finale synonyme de non-participation aux Challengers EMEA et par extension, à l'Ascension. Si cette année se termine sur un reverse sweep très difficile à avaler, Valiant peut tout de même se satisfaire d'un titre de champion de France obtenu lors du stage 2. Cette fin très amère ne doit pas occulter tout le travail accompli sur l'ensemble de l'année.
Une fois en marche, la machine JL a été inarrêtable
Après un stage 2 décevant pour les ambitions VCT, JL a procédé a de multiples changements au sein de son effectif. En arrivant au stage 3 avec un roster 5 étoiles, JL était logiquement annoncé comme faisant partie des grands favoris à la victoire finale.
Pour réussir son objectif de qualification pour l'Ascension, Joblife devait gagner le plus de points possible et surtout, obtenir son ticket pour les Challengers EMEA (là où il y a le plus de points à collecter). Lors de la phase de groupes, la défaite face à Hide On Bush a soulevé des doutes quant aux chances de succès de JL. Après coup, il est clair que ce mauvais résultat n'a fait que réveiller le monstre qui ne s'est plus arrêté par la suite.
Que ce soit lors du dernier match de la saison régulière ou lors des playoffs, la machine de guerre Joblife n'a pas concédé la moindre carte. Si certaines équipes s'en sont rapprochées (KCBS sur un 13-11 ou Valiant en prolongations), personne n'a su réellement inquiéter Joblife. L'équipe de starxo est montée en puissance et aucun adversaire n'a pu se mettre au niveau du futur vainqueur de la ligue.
Sans trembler, Joblife a remporté son quatrième titre de champion de France et s'est qualifié pour les Challengers EMEA où le seed 1 de la ligue française tentera la semaine prochaine de décrocher son billet pour l'Ascension (du 1er au 7 septembre).







