Les fans du monde entier attendent avec impatience la sortie de GTA 6 le 26 mai 2026 ! Le jeu fait l'objet de toutes les théories, et beaucoup de futurs joueurs se demandent ce qu'ils auront l'occasion de découvrir dans cette nouvelle version de Vice City. Les premiers trailers de la production ont annoncé la couleur : braquages sous tension, fêtes sur les rooftops et missions déjantées avec les stars de la ville. Pour cet ancien développeur de chez Rockstar Games, toutes ces nouveautés sont l'occasion de revenir sur les souvenirs des étapes clé de la licence !
GTA San Andreas, toujours aussi mythique ?
Les lieux dans lesquels se déroulent les jeux de la saga GTA sont bien souvent devenus mythiques. Par exemple, il est impossible de parler de la franchise sans évoquer Los Santos, qui est apparu dans GTA San Andreas, puis dans GTA 5. Beaucoup de fans semblent nostalgiques de ce Los Santos mythique de San Andreas, qui ne semble pas prêt de faire son retour comme Vice City.
Nul besoin d'être un expert de la série pour savoir que GTA IV a marqué un tournant pour la franchise. Rockstar a radicalement changé le sens d'une franchise déjà riche d'une décennie de succès et a pris une décision qui a déplu à de nombreux joueurs en introduisant une ville froide, plus dure, Liberty City. En fait, même des membres clés de l'équipe de développement n'étaient eux-mêmes pas convaincus que c'était une bonne décision.
Sur le réseau social X (anciennement Twitter) Obbe Vermeij, directeur technique de la série de 2001 à 2009, a avoué qu'il aurait aimé que GTA IV ressemble un peu plus à Saints Row 2. Selon lui, Niko Belic, bien que fantastique, est trop sérieux à son goût. Les développeurs ont donc abandonné de nombreuses fonctionnalités de San Andreas, qui étaient pourtant assez fun.
Pourquoi le San Andreas que l'on connait ne reviendra pas ?
San Andreas est devenu totalement mémorable, tant grâce à ses décors exceptionnellement marquants que par ses quêtes de plus en plus folles : du braquage de jetpack à l'assaut d'un train, en passant par celle où CJ s'habille en latex pour courtiser un croupier.
Le jeu avait un potentiel comique colossal et par exemple, la parodie de l'emblématique Zone 51 a été ajoutée à San Andreas, avec des décors intérieurs et extérieurs, uniquement pour s'adapter à la mission où l'on retrouve le jet pack. Réaliser un tel projet aujourd'hui nécessiterait un niveau de détail plus élevé, ce qui entraînerait un développement beaucoup plus coûteux et difficile à justifier. On le comprend donc assez vite : il n'y aura plus de San Andreas tel que nous l'avons connu.
L'évolution de l'industrie du jeu vidéo laisse donc derrière elle des œuvres aussi précieuses, aussi déjantées, dont le charme d'époque a fait le succès. Pourtant, elles auraient le potentiel d'apporter une fraîcheur bien nécessaire. Mais aujourd'hui, le réalisme semble avoir primé, et des développement bien plus compliqués rendent difficile toute improvisation dans les AAA, ou tout clin d'œil purement aléatoire !






